Comment sont animer les omus et le chateau ambulant.

Le château ambulant est un film d’animation sorti en 2004, réalisé et produit par Hayao Miyazaki du Studio Ghibli. Adapté très librement du roman de Diana Wynne .

Le Château ambulant, l’un des films les plus appréciés d’Hayao Miyazaki, et qui, derrière son univers féérique et son optimisme détonnant, approfondit encore les thématiques habituelles du cinéaste japonais.

L’obsession première des personnages, c’est la beauté. C’est d’abord Sophie, jeune vendeuse de chapeaux introvertie qui n’a pas confiance en elle, et qui s’étonne qu’Hauru, célèbre coureur de jupons, pût lui accorder de l’attention. « Ça ne pouvait pas être Hauru, il ne s’intéresse qu’aux beautés… » Peu de temps après, elle sera changée en vieillarde par le maléfice d’une sorcière : ne pouvant supporter cette laideur, elle quittera les siens pour s’exiler. Mais nous y reviendrons. Le fameux Hauru n’est pas en reste, en termes de complexe physique : c’est un prince capricieux qui fait de son apparence son atout premier ; on apprendra qu’il ensorcelle ses cheveux pour les blondir, et emploie de manière générale tout un tas de tours de magie pour maintenir sa réputation de dandy. Le naturel n’est pas son fort, donc.

Du côté des personnages secondaires, même combat : le pauvre Navet est en réalité un beau prince qu’un maléfice a changé en épouvantail magique ; Marco, le petit garçon débrouillard qui assiste Hauru, se sert d’une cape enchantée pour camoufler sa jeunesse derrière une longue barbe, facilitant ainsi ses relations sociales et mercantiles ; enfin, Calcifer est le cœur d’Hauru qui, par l’entremise d’un pacte avec un démon, a quitté son corps charnel pour devenir l’esprit moteur du « château » magique. Tous ces personnages sont donc sujets à des transformations physiques qui sont soit désirées, par intérêt, soit subies, par malédiction.

Voyons maintenant en quoi, du moins pour les protagonistes, l’évolution de ces jeux d’apparences est concomitante de l’évolution du rapport de l’homme à la guerre – puisque, ne l’oublions pas, c’est là le thème principal du film. Ce lien entre apparences et guerre prend son sens en observant de plus près les deux seuls personnages dont nous n’avons pas encore fait mention : la Sorcière des Landes, et le château ambulant lui-même.

  1. Pour animer les omus et le château ambulant, la première étape consiste à créer la structure et le design de votre histoire. Une fois que vous avez déterminé où commence et où se termine votre histoire et quels personnages, événements et paysages s’y trouvent, vous pouvez commencer à travailler sur le script et le storyboard.
  2. Ensuite, vous devez concevoir et développer les personnages et le design de votre animation. Vous devez également décider du style de dessin, de l’animation et des couleurs que vous souhaitez utiliser.
  3. Une fois que vous avez terminé les étapes précédentes, vous pouvez commencer à animer les scènes. Vous pouvez utiliser des outils tels que Adobe Animate, After Effects et Cinema 4D pour créer l’animation.
  4. Une fois que vous avez terminé l’animation de toutes les scènes, vous pouvez ajouter des effets et des transitions afin de donner à votre animation une touche finale. Vous pouvez également ajouter des effets sonores et des musiques pour ajouter de la profondeur et du dynamisme à votre animation.
  5. Une fois que vous avez terminé la production, vous pouvez partager votre animation avec le public. Vous pouvez la diffuser sur les réseaux sociaux, la télécharger sur des plates-formes telles que YouTube ou Vimeo ou la montrer à un public local.

Hayao Miyazaki, pour l’unique fois de sa carrière peut-être, donne à un récit de guerre un dénouement optimiste, quoique son film affronte certaines terribles réalités que l’utopie pacifiste ne doit pas non plus occulter. Aussi est-il l’un des plus équilibrés et contrastés dans sa perpétuelle mise en images de la lutte entre le Bien et le Mal. Pour autant, et contrairement à la douce-amertume du Château dans le ciel, de Nausicaä ou encore du Vent se lèveLe Château ambulant se clôt sur une fin absolument heureuse. Et les chapeaux peuvent être lancés en l’air, en guise de triomphe de la liberté sur la guerre, de joie collective et d’ultime émancipation individuelle vers sa propre vérité.

Le château dans le ciel

Tanaka, Mayumi 

GenreManga
FormatCouleur, Cinémascope
ContributeurTerada, Minori, Yokozawa, Keiko, Hatsui, Kotoe, Miyazaki, Hayao, Tanaka, Mayumi
LangueJaponais
Durée d’exécution

Comment trouver un Sites Web, domaines, hébergement

Vous n’êtes pas obligé de tout faire tout seul.

Vous avez besoin d’un service d’hébergement, d’un nom de domaine, d’un site Web comme WordPress ?

Vous êtes au bon endroit

  • Un partenaire digital unique à vos côtés
  • Tout pour votre présence en ligne
  • Assistance 24/7 et conseiller personnel
  • Des solutions complètes pour une présence en ligne réussie
  • Bénéficiez d’une assistance gratuite 24h/24 et 7j/7.
  • Votre partenaire digital
  • Respectueux de l’environnement
  • Compétent et fiable
  • À l’écoute

Votre conseiller personnel

Toujours à vos côtés

Un interlocuteur unique

Entretenez-vous avec un expert dédié qui vous accompagne dans toutes les étapes de vos projets digitaux.

Joignable sur tous les supports

Contactez votre conseiller personnel par téléphone sur sa ligne directe, par email ou par chat.

Un service client primé

À chaque question sa réponse. Avec IONOS, vous bénéficiez d’un service client reconnu, récompensé pour sa qualité.

Très bon service client, je recommande

Chaque fois que j’ai rencontré un problème avec une commande ou autre, le service client était disponible très rapidement, accueillant, et surtout a su répondre à mes besoins en un rien de temps. Bravo IONOS, surtout ne changez pas. C’est ce qui fait que je suis venu chez vous et que j’y resterai !

Alors choisissez IONOS en cliquant sur la bannière

Vous avez besoin d’un service d’hébergement, d’un nom de domaine, d’un site Web comme WordPress ?

https://acn.ionos.fr/aff_c?offer_id=5&aff_id=6129

Web Autosurf, avec des outils publicitaires pour promouvoir un site web

C’est quoi un autosurf ?

Un autosurf est un système d’échange de trafic permettant de visiter différents types de sites : blog, vidéo, portfolio, PTP, … et qui peut augmenter les visites.

LES FONCTIONNALITÉS DE L’AUTOSURF

AUTOSURF GRATUIT

Tous les services et options proposés sur notre auto surf sont gratuits, il suffit d’avoir des crédits obtenus en visistant des sites webs.

TEMPS PERSONNALISÉ

Vous pouvez choisir le nombre de secondes (8 à 165 secondes) qu’un visiteur regardera votre site dans la visionneuse, il peut être fixe ou aléatoire.

TAUX DE REBOND

Vous pouvez réduire le taux de rebond automatiquement en recevant un clic après un nombre de secondes aléatoire sur un lien de votre site et cela peut améliorer votre référencement (SEO).

SURF APP/WEB

Pour visiter les sites, il suffit d’avoir un navigateur web (Chrome ou Firefox) ou d’installer notre logiciel de surf (compatible Windows 7+).

REFERER

La source des visites peut être cachée (visite directe) afin de ne pas montrer que les visites proviennent d’un auto surf.

LOGICIEL DE SURF

Nous proposons un logiciel de surf unique capable de bloquer des domaines ou des publicités à problèmes vous permettant de surfer 24h/24 pour gagner plus de crédits et donc de visites.

ECHANGE DE CLICS

Un autosurf manuel (campagne au clic) avec contrôle anti-robot (le surfeur doit être devant son écran) est proposé. Outil idéal pour la promotion d’un blog, lien de parrainage.

VISITE UNIQUE

Votre site peut être affiché une seule fois à un même visiteur (visite unique basée sur l’adresse IP) ou plusieurs fois (visite illimitée) par jour selon vos besoins.

PUBLICITÉ ILLIMITÉE

Vous pouvez ajouter grauitement autant de sites webs, d’annonces visuelles ou textuelles que vous voulez suivant votre besoin afin d’augmenter rapidement le nombre de visiteurs reçus sur une adresse web.

websurf – abonnés, likes facebook, instagram, youtube, vue
booster ma popularité sur les reseaux sociaux gratuitement, obtenir plus de likes, abonnés, facebook, instagram, youtube, vues, videos soundcloud fan, autosurf

JE VEUX OBTENIR DES VISITES DÈS AUJOURD’HUI


autosurf

https://www.netvisiteurs.com/parrain-autosurf-91026.html

Nos Articles

Eric

Qu’est-​ce qu’une secte ?

Qu’est-​ce qu’une secte ?

 secte
secte

LE 28 FÉVRIER 1993, plus d’une centaine de policiers ont fait irruption dans une propriété où vivaient plusieurs dizaines d’hommes, de femmes et d’enfants.

Ils étaient venus chercher des armes détenues illégalement et arrêter un homme suspecté de meurtre.

Mais, à leur grande surprise, ils ont été accueillis par une pluie de balles provenant des bâtiments, et ils ont riposté.

Cet affrontement a fait dix morts et plusieurs blessés.

Durant 50 jours, des centaines de policiers, armés jusqu’aux dents, ont assiégé la résidence.

Lorsque, pour débloquer la situation, les forces de l’ordre ont finalement donné l’assaut, 86 personnes, dont 17 enfants au moins, ont trouvé la mort.

Qui était cet ennemi?

Une armée de trafiquants de drogue?

Une faction de guérilleros?

Non.

Vous le savez peut-être déjà, en fait l’“ennemi” était un groupe de fidèles, membres d’une secte.

Cette tragédie a attiré l’attention du monde entier sur une communauté discrète, installée dans une plaine du centre du Texas, aux États-Unis.

La radio, la télévision et la presse foisonnaient d’articles, d’analyses et de commentaires sur les dangers des sectes fanatiques.

On a rappelé au public qu’à différentes reprises déjà, les membres de certaines sectes ont été conduits à la mort par leur maître spirituel: En 1969, meurtres perpétrés par Manson en Californie; en 1978, suicide collectif des adeptes d’une secte, à Jonestown (Guyana); en 1987, en Corée, 32 personnes se donnent la mort, sur l’ordre de leur grande prêtresse Park Soon-ja.

Or, la plupart de ces gens se disaient chrétiens et affirmaient croire en la Bible.

On comprend que de nombreuses personnes, qui considèrent la Bible comme la Parole de Dieu, soient effrayées par l’usage honteux que ces sectes font des Écritures.

En conséquence, des centaines d’organismes ont été fondés, au fil des ans, pour surveiller les sectes et dénoncer leurs pratiques dangereuses.

Les spécialistes ont annoncé que l’approche du troisième millénaire risquait de provoquer une prolifération des sectes.

Une revue a fait remarquer que, selon certaines associations antisectes, des milliers de sectes “sont là, prêtes à s’emparer de votre corps et de votre esprit, et à corrompre votre âme.

(…) Peu disposent d’armes, mais la plupart sont considérées comme dangereuses.

Elles vous séduiront et vous dépouilleront, organiseront votre mariage et vos funérailles”.

Qu’est-​ce qu’une secte ?

Une secte est une organisation Une secte est à caractère religieux ou spirituel qui utilise des techniques de manipulation mentale pour contrôler les activités, les croyances et les pensées de ses membres.

De nombreuses personnes utilisent inconsidérément le mot “secte” sans en comprendre vraiment le sens.

Cependant, pour éviter toute confusion, certains théologiens évitent même d’utiliser ce terme.

Le Grand Robert de la langue française explique qu’une secte est un “groupe organisé de personnes qui ont une même doctrine au sein d’une religion”.

D’après cette définition, toutes les organisations religieuses pourraient être considérées comme des sectes.

Toutefois, dans le langage quotidien, le mot “secte” a pris un sens différent.

On lit dans une encyclopédie (The World Book Encyclopedia) que “depuis les années 50, la publicité faite autour des sectes a modifié la signification de ce vocable.

Ce terme désigne donc tout groupement dont le chef propage des doctrines et des pratiques nouvelles et hétérodoxes”.

Reprenant le sens consacré par l’usage, la revue Newsweek explique que les sectes “sont normalement des petits groupes marginaux formés d’adeptes qui trouvent une identité et un idéal auprès d’un individu doté d’un certain charisme”.

Dans la même veine, Asiaweek fait remarquer que “le terme [secte] est flou, mais qualifie habituellement un nouveau mouvement religieux, cristallisé autour d’un chef charismatique, qui prétend souvent incarner Dieu”.

La résolution présentée lors du 100e Congrès de l’État du Maryland (États-Unis) a également donné au vocable “secte” une connotation péjorative.

Cette résolution déclare: “Une secte est un groupe ou un mouvement qui affiche une vénération excessive pour une personne ou une idéologie, qui utilise des méthodes contraires à toute éthique pour endoctriner et dominer les individus, et favoriser les ambitions de leurs chefs.”

En clair, les sectes sont en général considérées comme des groupements religieux dont les idées et les pratiques extrémistes vont à l’encontre des normes acceptées par la société.

Habituellement, elles se livrent à leurs activités religieuses en secret.

De nombreux adeptes de sectes vivent en marge de la société, en communautés.

Leur attachement à celui qui s’érige en chef est généralement absolu et exclusif.

Ces maîtres se vantent souvent d’avoir été choisis par Dieu, ou même d’être de nature divine.

Une secte est une communauté humaine dont les membres suivent avec rigueur une même doctrine philosophique, religieuse ou politique, en concurrence avec d’autres groupes et sans assumer une position dominante qui lui conférerait un monopole ou un caractère officiel.

Le terme a pris dans plusieurs langues, et particulièrement en français contemporain, une connotation péjorative voire polémique, et tend à y désigner à présent un groupe ou une organisation, souvent mais pas nécessairement à caractère religieux, dont les croyances, les pratiques ou le comportement sont jugés obscurs, inquiétants ou nocifs par le reste de la société.

Les responsables des groupes dits « sectaires » sont souvent suspectés d’étouffer la liberté individuelle au sein du groupe ou de manipuler mentalement leurs membres, en s’appropriant parfois leurs biens et les maintenant par divers procédés dans un état de sujétion psychologique ou physique, entre autres par la fatigue, et en outre de menacer l’ordre public.

En France, la loi ne définit pas ce qu’est une secte afin de ne pas porter atteinte aux libertés de conscience, d’opinion et de religion constitutionnelles, mais elle définit et condamne ce qu’elle appelle les « dérives sectaires », à savoir les comportements abusifs des organisations et leurs dirigeants en ce qu’elles sont attentatoires aux droits de l’homme ou aux libertés fondamentales, constituent une menace à l’ordre public, ou encore sont contraires aux lois et aux règlements, commis dans le cadre particulier de l’emprise mentale vis-à-vis de personnes vulnérables (notamment les enfants ou les personnes en situation de détresse).

Pour lutter contre ces « dérives sectaires », la France s’est dotée en 2002 d’une structure gouvernementale appelée Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), intégrée au ministère de l’Intérieur en 2020.

La connotation négative du terme « secte » est récusée non seulement par les groupes visés, mais aussi par un certain nombre de juristes et de sociologues5. Selon l’anthropologue française Nathalie Luca, « un groupe devient sectaire lorsqu’il se ferme »6.

Dénomination

D’un point de vue étymologique, le terme « secte » vient du latin secta signifiant « voie que l’on suit, parti, cause, doctrine ». Le substantif secta est lui-même issu du verbe sequi, qui signifie « suivre » : tous les auteurs latins de la période classique ou des premiers siècles de l’Empire ont bien conscience de cette origine.

La dérivation étymologique à partir du latin secare (« couper ») — dont le supin est sectum et le participe passé sectus, -a, -um, homonyme, au féminin, du substantif secta, d’où la confusion — est indiscutablement erronée, mais ce phénomène tardif (première attestation autour de 400 ap. J.-C.), encouragé par le développement de l’hérésiologie chrétienne, a connu des résurgences intermittentes jusqu’à notre époque.

Par exemple, le Littré (dont les déficiences en matière étymologique sont bien connues), mentionne les deux étymologies.

Pourquoi tant de nouvelles sectes?

DIX MILLE sectes pour dix grandes religions! À en croire les dernières estimations, tel est maintenant le nombre des groupements religieux qui divisent le genre humain. Sur ce chiffre global, environ 6 000 seraient présents en Afrique, 1 200 aux États-Unis, 421 au Japon et 247 en France.

Quelques-unes de ces sectes sont consacrées par l’Histoire et se considèrent comme des Églises à part entière. Au reste, certaines vieilles religions elles-​mêmes se ramifient en une multitude d’écoles qui se subdivisent à leur tour en sectes mineures. Par exemple, au Japon, le Shinto est une véritable mosaïque de 153 sectes et sous-sectes. Quant au bouddhisme, il est représenté dans ce pays par 171 organisations analogues. Soit dit en passant, de nombreux Japonais adhèrent à plusieurs sectes à la fois.

En Afrique du Sud, le service des statistiques a recensé plus de 4 000 confessions différentes, dont quelque 500 se recrutent chez les Blancs et les autres parmi les Noirs. D’entre ces sectes soumises à la ségrégation raciale, il en est qui se disent chrétiennes.

Église ou secte?

Le terme “Église” n’a pas la même valeur dans tous les pays. Ainsi, dans les nations essentiellement catholiques, lorsqu’on fait mention de “l’Église” on entend évidemment l’Église catholique. En France, par exemple, le mot “Église” est rarement suivi de l’adjectif “catholique”, et pour ainsi dire jamais de l’épithète “romaine”. En effet, quand un Français parle de l’“Église” sans plus de précision, ce n’est pas pour créer l’équivoque. Il pense tout simplement à l’Église catholique romaine. Pareillement, dans les pays où l’une des Églises d’Orient est prédominante, ce vocable désigne exclusivement l’Église orthodoxe.

En revanche, dans les nations d’obédience protestante, il n’est habituellement pas superflu de spécifier quelle Église on fréquente. Cependant, même là, quelqu’un ne se hasardera généralement pas à affirmer qu’il appartient à une Église s’il n’est pas membre d’une des grandes religions protestantes de vieille souche; sans quoi on risque de lui rappeler qu’il fait plutôt partie d’une secte. Certes, aux États-Unis, il n’est pas jusqu’à des groupements insignifiants qui ne soient affublés du titre honorifique d’“Église”. Toutefois, dans la plupart des autres régions du globe, les mêmes organisations devraient s’accommoder de l’appellation moins avantageuse de “secte”.

Qu’est-​ce qu’une secte?

On a défini le terme “secte” comme suit: “Partie, généralement minoritaire, d’une communion religieuse qui s’est détachée de celle-ci à la suite de divergences doctrinales.” Ou encore: “Parti religieux qui (…) se sépare d’une société religieuse, d’une Église, pour se gouverner d’après ses propres idées, ou qui en est repoussé à cause de ses innovations qualifiées d’hérésie.”

Certains affirment que notre mot “secte” dérive du verbe latin secare (“couper”) et décrivent par voie de conséquence la secte comme un groupe qui s’est coupé d’une Église établie. D’autres font remonter son étymologie au verbe latin sequi (“suivre”) et entendent par “secte” une communauté qui suit un enseignant ou un maître humain.

Le dédain de l’Église pour les sectes

Qu’une secte consiste en une faction dissidente en rupture avec une institution religieuse plus importante, ou bien en un groupe de disciples qui marchent sur les traces d’un homme ou d’une femme, une chose est sûre: Les Églises traditionnelles ne dissimulent pas leur mépris pour les sectes. Au sujet de cette mésestime, la Grande Encyclopédie Larousse souligne que le mot “secte” et ses emplois “sont chargés de caractères fortement affectifs, voire passionnels: en général, c’est la communauté dont s’est séparé le petit groupe qui, se considérant comme authentique et offrant seule la plénitude de la doctrine et des moyens de grâce, parle avec une certaine pitié méprisante des sectaires. À cette condescendance s’ajoute parfois une bonne dose de hargne, tant il est vrai que, souvent, la secte présente impitoyablement à la religion installée le miroir de ce qu’elle n’est plus: une fraternité vivante et chaleureuse, dynamique et conquérante”.

Pourquoi tant de nouvelles sectes?

Les sectes sur lesquelles la presse s’attarde le plus volontiers, généralement pour parler de leurs activités financières ou de leurs méthodes d’endoctrinement, ont toutes vu le jour au cours des vingt ou trente dernières années. Cela nous incite à nous demander pourquoi notre époque a vu proliférer tant de nouvelles confessions. À ce propos, le Supplément de l’encyclopédie précitée paru en 1981 déclare: “Pourquoi le succès des sectes, enfin? D’abord, le climat de crise dans lequel se trouve la civilisation occidentale — contestation de toutes les institutions, famille, école, armée, Églises — leur fournit un terrain propice (…). Il faut en conclure que les sectes sont avant tout un révélateur, un signe des temps, le symptôme d’un malaise chez une jeunesse assoiffée d’autre chose que du clinquant des ‘sociétés de consommation’.”

Dans le même ordre d’idées, voici ce qu’on lit sous la plume de R. Quebedeaux, qui s’est spécialisé dans l’étude des sectes: “Le laxisme qui caractérise notre société a engendré un besoin impérieux de rigueur, de discipline et d’autorité. Ils [les jeunes] sont las de cette société matérialiste; c’est pourquoi ils cherchent à donner un nouveau sens à la vie.”

Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires.

La Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (également désignée par l’acronyme Miviludes ou MIVILUDES) est un organisme de l’État français, créé en 2002.

Elle a pour mission d’observer et d’analyser le phénomène des dérives sectaires, d’informer le public sur les risques qu’elles représentent et de coordonner l’action préventive et répressive des pouvoirs publics.

https://www.miviludes.interieur.gouv.fr/

Nos Articles

secte

Eric

Comment dire ‘’Abonne-toi à ma chaîne YouTube’’ SANS AVOIR L’AIR DÉSESPÉRÉ ?

S’il te plaît abonne-toi, s’il te plaît abonne-toi…

J’ai juste un petit peu exagéré la demande mais parfois on peut avoir l’air désespéré quand on demande à notre audience de s’abonner.

Et il est vrai que ça n’est pas si simple de demander aux spectateurs de s’abonner et qu’ils aient réellement envie de le faire.

Pourtant le nombre d’abonnés compte probablement à tes yeux.

C’est ce qu’on appelle en anglais un ‘’vanity metric’’, c’est-à-dire que ça fait partie des chiffres que l’on aime suivre.

Quand il augmente ça nous fait plaisir et ça permet de se sentir bien et confiant.

Mais s’abonner est un pas important pour un spectateur car quand il s’abonne à ta chaîne, il est en train de te dire : j’aime ton contenu et je t’apprécie toi en tant que créateur de contenu.

Ce n’est pas rien.

Et puis, enfin, il faut attirer les bons abonnés, c’est-à-dire les abonnés qui vont te permettre de créer une communauté engagée et parmi cette communauté, d’y trouver tes futurs clients idéaux avec qui tu sais que tu vas faire une bonne équipe.

Dans cet article, nous allons voir quand demander aux gens de s’abonner, comment le leur demander sans avoir l’air désespéré et 3 trucs et astuces pour que tu augmentes ton nombre d’abonnés.

D’ailleurs, pour apprendre à utiliser le pouvoir de la vidéo et de YouTube afin de développer la visibilité et les ventes de ton business je t’invite à t’abonner à ma chaîne

L’air désespéré je crieAu Secours” aidez moi je veux cartonné en 2023 .

Pour apprendre à vivre mieux, en lisant en regardant des vidéos et en lisant des articles abonne-toi à ma chaîne.

Abonne-toi parce que ça m’aide à me faire connaître et à développer ma chaîne.

Merci de nous aidée à avoir nos 1000 premiers abonnées

Je m’abonne en retour à tous ceux qui s’abonne à ma chaine.

https://www.youtube.com/@leroypress/

Premièrement, quand demander à ton audience de s’abonner ?

Il n’y a pas 36 endroits : au début, au milieu ou à la fin de la vidéo et je te le dis tout de suite ils ont tous un inconvénient.

Voici ces 3 inconvénients :

Au début : À moins qu’ils aient déjà regardé plusieurs de tes vidéos, les gens ne te connaissent pas encore donc ils n’ont pas encore l’envie de cliquer sur ce bouton.

Au milieu : ça peut stopper ton message.

À la fin : la plupart des spectateurs, malheureusement, auront déjà quitté ta vidéo et n’entendront pas ta demande.

En se basant sur ces infos, voici ce que je recommande en règle générale de faire car il y a toujours des exceptions :

Propose-leur de s’abonner au début de ta vidéo mais après ton accroche !

Donne d’abord à ton audience une bonne raison de regarder cette vidéo puis propose lui de s’abonner.

Les 30 premières secondes sont très importantes sur une vidéo YouTube car c’est là où les gens font souvent le choix de rester ou de partir.

Donc surtout dis-lui bien pourquoi c’est important de regarder cette vidéo dans un premier temps.

Deuxièmement, comment leur demander de s’abonner ?

Il y a plusieurs façons de le faire.

La première qui n’est pas celle que je recommande en premier lieu c’est de dire simplement : ‘’Abonne-toi parce que ça m’aide à me faire connaître et à développer ma chaîne’’.

C’est une option qui peut marcher surtout si tu es sympathique et que les gens veulent t’aider.

Mais ça reste une option centrée sur toi.

La deuxième option, leur proposer de s’abonner en leur expliquant quel est l’intérêt de s’abonner à ta chaîne.

Bien entendu, pour arriver à faire cette étape, tu as besoin de bien connaître ton positionnement.

Voici 2 exemples de formulations :

1 – Pour connaître ou en apprendre plus sur …., abonne-toi à ma chaîne.

Par exemple : ‘’Pour apprendre à vivre de tes investissements immobiliers en France et à l’étranger, abonne-toi à ma chaîne.’’

OU ‘’Pour connaître les meilleures astuces en référencement et être numéro 1 sur Google, abonne-toi à ma chaîne.’’

Tu leur donnes une vraie raison de s’abonner à ta chaîne et tu proposes à ces personnes de s’abonner uniquement s’ils sont intéressés par ce sujet donc tu attires ton audience idéale.

Bien entendu, tu peux être aussi précis que tu le souhaites.

2 – Deuxième exemple de formulation :

Si tu veux…., clique sur le bouton s’abonner puis la petite cloche et c’est parti pour la transformation.

Par exemple : Si tu veux te sentir zen et positive dans ta vie de jeune maman, clique sur le bouton s’abonner puis la petite cloche et c’est parti pour la transformation.

À toi bien entendu d’utiliser le vocabulaire qui te correspond le mieux.

Troisièmement : 3 astuces pour que tu augmentes ton nombre d’abonnés

Pour que les gens s’abonnent et que tu augmentes ton nombre d’abonnés, il y a 3 points qu’il faut que tu aies en tête.

Tout d’abord, il faut aller dans tes données analytiques, onglet audience et vérifier que tu attires des spectateurs uniques ou nouveaux spectateurs.

Car si tu n’attires pas ou peu de nouveaux spectateurs et que ce sont en grande majorité des abonnés qui regardent tes vidéos, alors tu vas avoir des difficultés à augmenter ton nombre d’abonnés.

Donc vérifie cela et ensuite passe à l’action pour attirer des nouveaux spectateurs.

Si tu ne sais pas comment faire pour attirer des spectateurs qui ne te connaissent pas encore et donc augmenter ta visibilité grâce à tes vidéos YouTube, je t’invite à te former et à découvrir les programme YouTube comme Strategy booster

Ensuite, deuxième astuce, je t’invite à ajouter visuellement dans ta vidéo l’animation s’abonner.

Tu peux l’ajouter quand tu le dis au début de ta vidéo mais aussi à d’autres moments de ta vidéo, sans avoir besoin forcément besoin de le répéter à l’oral.

Enfin, troisième astuce, propose-lui d’aller voir d’autres de tes vidéos.

Comme il faut souvent plusieurs vidéos avant qu’une personne passe à l’action et s’abonne, autant lui proposer de rester sur ta chaîne.

Tu peux pour cela utiliser les liens cliquables avec l’écran de fin et les fiches que tu trouveras dans la partie ‘’détails de ta vidéo’’ dans le studio.

En plus de ces astuces, tu sais maintenant quand et comment demander à ton audience de s’abonner.

Comment tu peux gagner la confiance de ton audience pour qu’elle ait ensuite envie de travailler avec toi.

Merci de liker cet article si cela t’a plu.

À bientôt

Nos Articles

Eric

Compteur d’abonnés de YouTube

Compteur YouTube

Il s’agit d’un compteur d’abonnés YouTube en direct. Le compteur affiché sur YouTube est abrégé et il faut recharger la page en cas de changement du compteur d’abonnés. Le compteur de ce site web est extrait directement de l’API de YouTube et est aussi précis que possible. Il est important de noter que ce sont des estimations à partir d’algorithmes qui permettent de se rapprocher au mieux du réel compteur d’abonnés d’une chaîne YouTube

Ce compteur d’abonnés est rafraichi toutes les 2 secondes pour garantir une visualisation des abonnés d’une chaîne YouTube le plus précis possible.

Vous pouvez sélectionner une chaîne YouTube de différentes manières, l’identifiant de la chaîne, le nom, le lien, le titre d’une vidéo YouTube, ou encore le lien d’une vidéo YouTube !

COMPTEUR D’ABONNÉS YOUTUBE

Il s’agit d’un compteur d’abonnés YouTube en direct. Le compteur affiché sur YouTube est souvent incorrect car il ne se met pas à jour en temps réel. Le compteur de ce site web est extrait directement de l’API de YouTube et est aussi précis que possible.

https://www.youtube.com/@leroypress

Partage

Vous pouvez partager le compteur d’abonnés YouTube en direct en partageant le lien ci-dessous. Un autre moyen de partage et plus rapide est d’utiliser les nombreux boutons de partage en dessous du compteur d’abonnés !

https://www.freewebtools.com/compteur-youtube/
autosurf

Nos Articles

Eric

Voici notre nouvelle chaine YouTube.

Nos Articles

Eric

Comment garder vos vêtements neufs: Les meilleurs conseils d’un styliste de mode.

Voici quelques conseils pour entretenir ses vêtements, conseils d’un styliste de mode, garder vos vêtements comme neufs.

garder vos vêtements neufs
Garder vos vêtements neufs

Evidemment l’une des meilleures solutions en matière de lavage reste de se référer aux symboles de lavage, présents sur les étiquettes de chaque vêtement ; l’expérience nous invitant toutefois à toujours réduire les températures de lavage et de sèche linge, sous peine d’avoir de devoir donner nos vêtements à notre petite sœur, fille ou nièce.

Garder ses vêtements en forme : bien dissocier les matières et les couleurs au moment du passage en machine

De même -il est toujours bon de le rappeler- au moment du lavage de nos vêtements, nous devons être vigilante sur leurs couleurs et leurs matières ; certains tissus ne supportant que différentes pressions d’eau ou différentes vitesses de tambour, quand les différentes teintes, elles, ne réagissent pas de la même manière au lavage.

Vous devez donc dans un premier temps, séparer les vêtements clairs des vêtements sombres.

Cela est d’autant plus lorsqu’ils sont neufs ou relativement neufs, car une partie de la teinture du tissu peut déteindre, c’est à dire se détacher du vêtement, se répandre dans le liquide et teinter les autres vêtements présents dans le même cycle de lavage.

On opte donc pour la technique des piles pour trier vos vêtements selon leur matière et leur couleur !

Le lavage est certainement l’étape la plus importante, mais aussi celle où vos vêtements ont le plus de risque de s’abîmer.

Pour éviter cela et les conserver en bon état le plus longtemps possible, voici nos astuces pour entretenir vos habits :

Réduire à la fréquence de lavage de vos vêtements

Trop de passages en machine, voilà ce qui peut fortement altérer l’état de vos vêtements, même de bonne qualité.

Chaque passage en machine vient user la fibre.

C’est pour cela qu’à force de tourner dans le tambour de la machine à laver, vos vêtements se déforment.

A part pour les sous-vêtements, et notamment les culottes, vous pouvez espacer les lavages.

On pense tout particulièrement aux jeans et aux pulls, qui en l’absence de tâche, peuvent être portés plusieurs fois avant de faire un tour en machine.

Si vous voulez leur donner un petit coup de frais avant de les reporter, pensez à aérer votre penderie.

Laver à basse température pour entretenir vos habits

Un lavage à 30 ou 40 degrés suffit amplement pour une grande majorité de vos vêtements.

En effet, ils sont rarement extrêmement sales.

En plus de préserver vos vêtements, le lavage à basse température permet de faire des économies d’énergie et d’augmenter la durée de vie de votre lave-linge puisque cela diminue les dépôts calcaires.

A l’envers, c’est mieux !

Retourner vos vêtements sur l’envers avant de les laver en machine permet de préserver davantage la fibre.

C’est également un bon moyen d’éviter les traces de lessives sur les tissus foncés.

Nous vous conseillons de laver vos jeans et vos vêtements fragiles à l’envers.

Bien lire l’étiquette d’entretien de vos vêtements

L’étiquette présente à l’intérieur de vos vêtements vous donne des informations précieuses sur la meilleure façon d’entretenir ses vêtements.

Lavage à sec, température, repassage autorisé ou non, tout y est indiqué.

A force, vous saurez quel vêtement supporte quoi.

Mais dans un premier temps, prenez quelques secondes pour vérifier l’étiquette d’entretien, cela vous permettra vraiment de garder vos vêtements en parfait état.

Comment laver en machine son pull en cachemire sans l’abimer ?

On l’adore ce pull en cachemire et on est plus il a coûté bonbon donc au moment de son passage en machine, on va le laver à froid avec très peu de lessive (et surtout pas d’adoucissant !).

Après quoi, on privilégiera un essorage au lave-linge (oui oui, cela permet de ne pas abimer les fibres mais veillez à ne pas dépassez 300 tours tambours grand maximum).

Enfin pour sécher son pull en cachemire, il suffit de l’étaler sur un support plat, par-dessus une serviette en éponge et le laisse sécher à l’air libre.

Conseils pour entretenir ses vêtements après le passage en machine

Une fois vos vêtements propres, vous pouvez encore adopter quelques bonnes pratiques pour les garder plus longtemps.

Voici les principales astuces à connaître :

Eviter le sèche-linge

Le sèche-linge n’est pas vraiment le meilleur ami de vos vêtements, ni de l’environnement d’ailleurs.

Même si cela peut être pratique, le sèche-linge a tendance à faire rétrécir les vêtements et à user prématurément les fibres.

Il est préférable d’opter pour le séchage à l’air libre.

En plus, votre linge sera beaucoup plus souple.

Pour les mailles comme les pulls, privilégier le séchage à plat pour éviter que le bas du vêtement ne se déforme.

Moins de cintres, et des cintres de bonne qualité

Les cintres ne veulent pas toujours du bien à nos vêtements.

On pense notamment aux cintres en métal qui déforment les vêtements.

Nous vous conseillons de plier et de ranger vos vêtements en pile dès que cela est possible (pantalon, jeans, pulls, t-shirt, etc.).

Pour les autres, comme les chemisiers, les blouses ou les robes, préférez des cintres en bois de bonne qualité.

Bien entretenir ses vêtements permet de les garder plus longtemps, et donc d’adopter la slow fashion.

Si malgré tous nos conseils pour bien entretenir vos vêtements, vous constatez un petit défaut, pensez à les raccommoder dès que cela est possible.

Conclusion:

  • Utilisez un détergent doux pour laver vos vêtements.
  • Utilisez une eau froide et lavez à l’intérieur.
  • Ne pas laver les vêtements trop souvent et seulement quand nécessaire.
  • Suspendez ou pliez vos vêtements.
  • Ne pas jeter les vêtements dans le sèche-linge.
  • Utilisez un démaquillant pour enlever les taches et les taches de transpiration.
  • Utilisez un spray anti-taches pour le nettoyage à sec.
  • N’utilisez pas d’agents de blanchiment.
  • Toujours lire les instructions et les étiquettes avant de laver vos vêtements.
  • Faites attention à la coupe et à la forme des vêtements que vous achetez.
  • Optez pour des pièces stylées qui font appel aux tendances dans le monde de la mode.
  • Prenez soin de vos vêtements en les lavant et en les repassant correctement et en les stockant à la bonne température.
  • Investissez dans des accessoires et des chaussures de bonne qualité pour compléter votre look.
  • Utilisez des produits d’entretien spécialisés pour nettoyer et entretenir vos vêtements.
  • Mettez à jour votre garde-robe régulièrement et évitez de porter les mêmes vêtements tout le temps.

Voila quelques conseils d’un styliste de mode:
-Choisissez des pièces de qualité supérieure et qui correspondent à votre style.
-Ayez confiance en vous et en votre style.
-Soyez créatif et osez expérimenter des couleurs et des textures.
-N’oubliez pas de bien accessoiriser votre look.
-Portez des vêtements qui sont à votre taille et qui sont à l’aise.
-Restez à la mode en suivant les tendances actuelles.

Mots clefs; conseils d’un styliste de mode, garder vos vêtements neufs,

L’élevage intensif, agriculture et alimentation

La cohabitation du bio et de l’intensif… Mais jusqu’à quand ?

Quelle agriculture pour une alimentation locale accessible et de qualité accessible pour tout le monde ?

L’agroécologie pour réparer les sols et nourrir l’humanité ?

L’agriculture et l’alimentation sont deux domaines qui sont étroitement liés. Les pratiques agricoles telles que l’élevage intensif peuvent avoir un impact considérable sur la disponibilité des aliments, leur qualité gustative et nutritionnelle, et leur durabilité à long terme.

La pratique de l’élevage intensif est un des moyens les plus efficaces de produire des aliments en grande quantité à un coût abordable pour les consommateurs

Cet article explorera les aspects positifs et négatifs de l’élevage intensif ainsi que ses implications pour le secteur agricole et l’alimentation.

La cohabitation du bio et de l’intensif

Les producteurs d’aliments bio et ceux qui élèvent des animaux en batterie sont souvent perçus comme étant en conflit. Les défenseurs du bien-être animal et les écologistes critiquent l’élevage intensif, tandis que les producteurs de viande intensifs rejettent les méthodes d’agriculture biologique. Pourtant, il est possible pour ces deux types d’agriculture de coexister.

La production intensive d’animaux est une forme d’agriculture qui consiste à élever des animaux en grand nombre avec un minimum de ressources. Cette forme d’agriculture est souvent critiquée car elle peut entraîner des problèmes de bien-être animal, tels que la surpopulation et le manque d’espace. Les défenseurs du bien-être animal affirment que ces conditions sont inhumaines et qu’elles peuvent conduire à des comportements anormaux chez les animaux.

Aujourd’hui, 75 % des terres agricoles dans le monde servent à élever du bétail – c’est-à-dire à nourrir des bêtes qui serviront, ensuite, à nous nourrir.

Notre mode de vie carnivore, réservé à une poignée de privilégiés, exerce une pression telle sur notre planète qu’il déstabilise les écosystèmes.

Destruction de la biodiversité et déforestation, émissions de gaz à effet de serre et changements climatiques, pollution des cours d’eau, mainmise des multinationales au détriment des petits agriculteurs, mais aussi souvent cruauté animale et impacts néfastes sur la santé humaine… Notre consommation effrénée de viande et de produits laitiers issus de l’élevage industriel a des effets délétères à bien des égards.

Quelle agriculture pour une alimentation locale accessible et de qualité accessible pour tout le monde ?

L’élevage intensif est une forme d’agriculture qui consiste à produire des animaux en grande quantité avec un minimum de main-d’œuvre. Cette méthode est courante dans les pays industrialisés et permet de répondre à la demande croissante de viande, de lait et d’œufs.

Cependant, l’élevage intensif présente plusieurs inconvénients. En effet, les animaux sont souvent confinés dans des espaces clos et ne bénéficient pas d’un environnement naturel propice à leur développement. De plus, ils reçoivent souvent des antibiotiques pour prévenir les maladies et les parasites, ce qui peut entraîner une résistance aux antibiotiques chez l’être humain.

L’alimentation locale accessible et de qualité accessible pour tout le monde est une solution pour réduire les inconvénients de l’élevage intensif. En effet, elle permet aux consommateurs de se procurer des produits frais et de qualité tout en soutenant les agriculteurs locaux.

Élevage : une situation économique catastrophique.

Le modèle agricole actuel prend en tenaille les agriculteurs et leur marge de manœuvre est extrêmement faible, voire inexistante, notamment lorsqu’il s’agit de négocier les prix de vente de leurs productions.

Dans le monde, une poignée de multinationales détient un quasi-monopole pour l’achat, la transformation et la distribution des produits agricoles, alors qu’il y a 570 millions d’agriculteurs pour nourrir 7,2 milliards de consommateurs !

Ce constat est encore plus cruel pour les éleveurs car en plus des prix impossibles à négocier, leurs coûts de production explosent.

Car l’élevage industriel est en effet un modèle coûteux : il engendre une très forte dépendance aux intrants extérieurs, notamment pour l’alimentation animale ; d’où une situation économique catastrophique pour beaucoup d’éleveurs engagés dans ce modèle industriel.

Les aides, quel que soit leur montant, ne régleront pas ce problème qui persiste depuis des années.

Elle ne sont qu’une rustine de plus qui n’impose aucune véritable limite à une course destructrice au plus gros volume, en atteste l’émergence des fermes usines.

Dire que revoir à la baisse les normes environnementales permettrait de sauver l’élevage est faux et dangereux : leur renforcement est la seule solution qui s’impose.

Élevage et déforestation.

Dans de nombreux pays, l’élevage contribue à la déforestation car les terres boisées sont rasées soit pour en faire des zones de pâturage pour le bétail, soit pour produire des cultures (très souvent du soja) qui sont ensuite utilisées pour nourrir les animaux.

En Amazonie brésilienne, par exemple, 63% de la déforestation est due à l’élevage.

Le soja qui y est produit sert directement à nourrir le bétail sur place, mais il est aussi largement exporté.

Il est alors utilisé sous forme de tourteaux ou de farine qui servent notamment à nourrir nos vaches laitières, cochons et volailles.

Le Brésil est ainsi le premier exportateur mondial de bœuf et de cuir.

La France est un important importateur de soja et plus spécifiquement de tourteaux de soja.

Elle importe entre 3 et 3,5 millions de tonnes de soja par an, et environ 60% de ces 3 millions de tonnes (1,8 Millions de tonnes environ) viennent du Brésil.

Cette déforestation à grande échelle nuit à la biodiversité, mais aussi au climat : elle entraîne des émissions de gaz à effet de serre (en relâchant le CO2 emprisonné dans les sols et la végétation et en empêchant donc de capter du CO2 à l’avenir) qui contribuent à exacerber les changements climatiques.

L’agroécologie pour réparer les sols et nourrir l’humanité

L’agroécologie est une approche globale de l’agriculture qui vise à intégrer les concepts écologiques dans la production agricole. Elle repose sur une gestion durable des ressources naturelles, une meilleure utilisation des ressources renouvelables et une production plus respectueuse de l’environnement.

L’agroécologie a pour objectif de réparer les sols et de nourrir l’humanité. Elle vise à améliorer la qualité des sols, à augmenter la production agricole et à réduire les impacts négatifs de l’agriculture intensive sur l’environnement. De nombreuses techniques agroécologiques peuvent être mises en œuvre pour atteindre ces objectifs, notamment la gestion du couvert végétal, la restauration des sols dégradés, l’utilisation efficiente des fertilisants et des pesticides, ainsi que la diversification des cultures.

La cohabitation du bio et de l’intensif… Mais jusqu’à quand ?

L’intensif agricole est une forme d’agriculture qui repose sur l’utilisation intensive des terres, des eaux et des engrais. Cette forme d’agriculture a été mise en place pour répondre aux besoins croissants de la population mondiale en produits alimentaires. Elle permet de produire plus de nourriture sur moins de surface et donc de réduire les coûts de production. Cependant, cette forme d’agriculture est fortement critiquée car elle est considérée comme une cause importante de la pollution des eaux et des sols, ainsi que de la perte de biodiversité.

Le bio agricole, quant à lui, est une forme d’agriculture respectueuse de l’environnement. Elle se caractérise par l’absence d’utilisation d’engrais chimiques ou de pesticides et par une gestion durable des sols et des eaux. De plus, elle favorise la biodiversité en maintenant un écosystème naturel sain. Malheureusement, le bio agricole ne peut pas répondre seul.

Avantages et les inconvénients de l’élevage intensif

L’élevage intensif est une méthode d’élevage des animaux domestiques qui consiste à maintenir les animaux dans un espace restreint et à les nourrir avec une alimentation concentrée. Cette méthode est couramment utilisée dans le secteur de la production alimentaire, car elle permet d’augmenter la production tout en réduisant les coûts. Cependant, l’élevage intensif présente également plusieurs inconvénients, notamment pour la santé des animaux et des consommateurs.

Implications pour l’agriculture

L’élevage intensif est une méthode d’élevage qui consiste à maintenir les animaux dans des conditions stables et à les nourrir avec un régime alimentaire élaboré. Cette méthode s’est développée au cours du XXème siècle afin d’augmenter la production de viande, de lait et d’œufs. L’élevage intensif présente de nombreux avantages, notamment une plus grande production par animal et par hectare, une meilleure qualité des produits et une réduction des coûts de production. Cependant, cette méthode d’élevage est également critiquée car elle peut entraîner des problèmes de santé chez les animaux, une dépendance aux antibiotiques et une pollution de l’environnement. En outre, l’élevage intensif est souvent associé à des conditions de travail difficiles pour les agriculteurs.

Implications pour l’alimentation

L’élevage intensif produit une plus grande quantité de viande, de lait ou d’œufs par animal et par unité de surface en utilisant des méthodes qui maximisent les rendements. Cela peut se faire en confinant les animaux dans un espace réduit, en leur fournissant un régime alimentaire spécial pour favoriser la croissance et en leur administrant des antibiotiques pour prévenir les maladies.

Les avantages de l’élevage intensif sont une production plus économique de viande, de lait ou d’œufs, ce qui permet aux consommateurs de profiter d’une alimentation abordable. De plus, ces méthodes ont permis une production plus régulière et une meilleure qualité des produits.

Cependant, l’élevage intensif présente également des inconvénients. Les animaux sont souvent confinés dans des espaces exigus et ne bénéficient pas d’un mode de vie naturel. Ils reçoivent souvent un régime alimentaire composé d’aliments transformés et peu nutritifs.

Élevage et climat.

Aujourd’hui, à l’échelle mondiale, l’élevage représente 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre – soit autant que le secteur du transport !

Les émissions mondiales liées à l’élevage se décomposent comme suit, d’après les données de l’Organisation mondiale des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture :

  • 50 % de méthane, issu de la fermentation entérique des ruminants, du lisier/fumier et du riz (dans les cultures de riz utilisées pour l’alimentation animale).
  • 25 % de CO2 lié aux changements d’affectation des terres (principalement la déforestation pour le soja et l’extension des pâtures) et à l’utilisation d’énergies fossiles (notamment pour les tracteurs).
  • 25 % de protoxyde d’azote (N20) lié aux engrais utilisés sur les cultures destinées à l’alimentation animale et lié au lisier/fumier.
  • L’élevage est donc un contributeur important à travers deux gaz à effet de serre moins connus que le dioxyde de carbone (CO2) mais tout aussi néfastes, si ce n’est davantage : le protoxyde d’azote et le méthane.
  • Ce dernier a un pouvoir de réchauffement 28 fois plus élevé que celui du CO2 et serait responsable d’environ 20 % de l’accroissement de la température (+ 1 ºC) observé au cours du siècle…

Élevage et eau

L’élevage industriel contribue à gaspiller l’eau.

En effet, la production de viande et d’œufs nécessite des quantités d’eau plus importantes que celle de céréales et de légumineuses.

De plus, cet élevage industriel pollue les eaux car il rejette dans l’environnement des quantités importantes de nitrates, du phosphore mais aussi des antibiotiques et autres polluants.

On se retrouve ainsi confronté à des problèmes environnementaux, comme les algues vertes en Bretagne, très liées à l’élevage intensif, et qui posent également des problèmes sanitaires importants.

La protection de l’environnement : une opportunité vertueuse

Choisir un système à bas niveau d’intrants (par exemple un cheptel réduit nourri exclusivement à l’herbe) revient à baisser les coûts de production et à valoriser davantage les produits.

Il faut sortir de la logique du produire “plus” pour entrer dans la logique du produire “mieux”.

De plus, nous consommons actuellement trop de viande et trop de produits laitiers pour que cela puisse être soutenable, d’autant plus que cette consommation de produits animaux est totalement inéquitable : les pays riches se gavent là où d’autres meurent de faim.

Il ne faut pas agir uniquement sur notre façon de produire, mais également sur notre façon de consommer : en consommant (beaucoup) moins et (beaucoup) mieux.

Il suffirait de diviser par deux notre consommation de protéines animales pour dégager assez de nourriture pour deux milliards de personnes supplémentaires.

Greenpeace recommande ainsi un maximum d’environ 16 kg de viande issus de l’élevage écologique par personne et par an (soit environ 300 g par semaine) et 33 kg de lait par personne et par an (soit un peu plus d’un demi litre de lait par semaine).

Le choix de chacun d’adopter un régime végétarien ou végétalien permet également de contribuer encore plus à l’effort collectif de réduction de la consommation de produits animaux.

L’agriculture écologique est la seule à garantir des pratiques agricoles saines et une alimentation de qualité aujourd’hui et pour les générations à venir, en s’appuyant sur les principes de l’agroécologie.

Cette agriculture regroupe un ensemble de pratiques durables qui respectent l’environnement.

Un élevage écologique joue un rôle clé dans les agroécosystèmes en contribuant notamment à optimiser la fertilisation des sols.

Il n’a recours qu’aux terres et aux ressources agricoles qui ne sont pas directement utilisables pour l’alimentation humaine.

Sa mise en œuvre implique donc de réduire notre cheptel, en particulier en Europe, pour privilégier la qualité de notre production alimentaire à sa quantité.

Élevage intensif : 10 raisons de tout changer.

L’élevage et en particulier les vaches polluent, c’est bien connu.

Les bovins émettent du méthane lorsqu’ils pètent, mais ils sont aussi responsables de l’émission d’autres gaz à effet de serre, au premier chef desquels le dioxyde de carbone.

En cause?

Le fourrage, nécessaire à leur alimentation (45%), mais aussi la décomposition du fumier(10%), au point qu’en 2006, la FAO avait tiré la sonnette d’alarme dans un rapport qui a fait date.

Mais dans un nouveau rapport rendu public jeudi 26 septembre, la FAO apporte cette fois-ci des solutions.

Selon cette organisation qui dépend des Nations unies, les émissions de gaz à effet de serre provenant de l’élevage pourraient êtres réduites de 30%.

Comment arriver à cette réduction?

En changeant notre manière de faire de l’élevage, notamment grâce à de meilleures pratiques énergétiques.

Redonner sens aux pâturages

Hasard du calendrier, une étude de l’Université de Cambridge dont les résultats ont été rendus publics la veille aborde également la question.

Elle s’intéresse en particulier aux méthodes de silviculture et révèle les effets positifs d’une plus grande biodiversité dans des pâturages de plus en plus “dénudés” en raison des exigences de l’élevage industriel.

Pourtant, voici les bénéfices qu’apporteraient aux pâturages la simple implantation d’un nombre plus important d’arbres et de buissons:

Le rapport de la FAO et l’étude de Cambridge vont donc dans le même sens: il faut améliorer le bien-être des animaux.

Cela les rend plus productifs et contribue à lutter contre les effets délétères de l’élevage.

Parce que l’élevage contribue au réchauffement climatique – Selon le rapport du FAO L’Ombre portée de l’élevage, celui-ci serait responsable de 18% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde.

À titre comparatif, le transport est responsable de 13% de ces émissions.

Comme le résume l’un des contributeurs à La Vérité sur la viande, un carnivore qui roule à vélo pollue plus qu’un végétarien roulant en Hummer.

La tentation du végétarisme ne date pas d’hier

Mots clefs: élevage intensif agriculture alimentation

Les “Sept Merveilles” du monde ancien

SI L’ON vous demandait de nommer sept “merveilles” du monde moderne, que mentionneriez-​vous ?

La tour Eiffel, à Paris ?

Peut-être l’Empire State Building à New York, ou le canal de Suez ?

Ces trois ouvrages ont été cités par des voyageurs, de même que d’autres réalisations remarquables.

Mais supposons que vous ayez vécu il y a plus de deux mille ans.

Quelles réalisations humaines auriez-​vous citées comme étant les Sept Merveilles du monde ?

Les Grecs et les Romains avaient établi diverses listes d’œuvres d’architecture et d’œuvres d’art.

Par exemple, Philo de Byzance donnait une liste et Antipater de Sidon en donnait une autre, quelque peu différente.

Cependant, une liste traditionnelle est parvenue jusqu’à nous et elle comprend des ouvrages soit d’une grande splendeur, soit d’une taille colossale, soit d’un caractère exceptionnel.

Les pyramides d’Égypte.

Des “Sept Merveilles” du monde ancien, seules les pyramides d’Égypte sont encore debout.

Les plus importantes sont les trois qui sont situées à Ghizèh, sur la rive ouest du Nil, près du Caire.

Ce sont des tombeaux géants construits pour certains pharaons.

La première et la plus grande est appelée la Grande Pyramide.

Cette énorme sépulture du pharaon Chéops (Khoufou) était, pensait-​on, un lieu sûr pour les restes du roi et les trésors enfermés avec lui.

Couvrant une superficie de 5,2 hectares, la Grande Pyramide est carrée à la base ; ses côtés sont triangulaires et chacun fait face à l’un des quatre points cardinaux.

Cette pyramide de 138 mètres de hauteur a été construite avec 2 300 000 pierres.

Les plus lourdes pèsent plus de deux tonnes chacune.

Comment des pierres aussi énormes ont-​elles été extraites, transportées et mises en place ?

On ne peut pas le dire avec certitude.

Mais on a estimé que quelque 100 000 hommes ont peiné pendant vingt ans pour achever la Grande Pyramide.

Pourquoi a-​t-​on bâti les pyramides ?

Les Égyptiens croyaient qu’il y avait une autre vie après la mort.

Mais pour que l’âme puisse continuer à vivre, ils pensaient que le corps de chair devait être préservé.

Aussi embaumaient-​ils les morts.

De plus, on enterrait des objets de valeur avec le défunt pour qu’il puisse s’en servir dans le monde des esprits.

Il n’est donc pas étonnant que certains pharaons aient fait construire des tombeaux gigantesques et apparemment impénétrables.

Les Jardins suspendus et les murs de Babylone.

Après les pyramides, les ‘guides touristiques’ du passé auraient sans aucun doute vanté les charmes de Babylone.

Selon certaines traditions, les murs massifs de la ville et ses Jardins suspendus figuraient parmi les “Sept Merveilles” du monde.

Les murs de Babylone ont été construits par le roi Nabopolassar, au septième siècle avant notre ère, et son successeur Nébucadnezzar II (624-581 av. n.è.).

La ville était bâtie des deux côtés de l’Euphrate et des murs, percés d’un certain nombre de portes, se dressaient le long des rives du fleuve.

De plus, Babylone était entourée d’une double muraille, celle de l’extérieur étant renforcée de tours.

Cette muraille comportait des portes massives.

Deux historiens grecs du cinquième siècle avant notre ère ont parlé des murs de Babylone.

Ctésias rapporte qu’ils avaient quelque 90 mètres de haut, mais, selon Hérodote, ils avaient 100 mètres de hauteur et plus de 25 mètres de largeur.

Hérodote ajoute : “Au sommet, de chaque côté du mur, s’élevaient des constructions comprenant une seule pièce et qui se faisaient face ; entre elles il y avait assez d’espace pour qu’un char à quatre chevaux puisse tourner.”

Si le voyageur était impressionné par ces murailles élevées, il ne l’était pas moins par les Jardins suspendus.

Nébucadnezzar II les avait fait aménager apparemment pour Amytis, sa femme mède, qu’attristait la campagne plate de Babylonie et qui avait la nostalgie des arbres et des collines de son pays natal.

Les Jardins suspendus étaient constitués par une série de terrasses reliées par des escaliers de marbre et ils s’élevaient probablement de 22 à 90 mètres au-dessus de la plaine.

Sur ces terrasses recouvertes de terre croissaient des fleurs, des arbustes et des arbres.

On dit que des équipes d’esclaves faisaient monter l’eau de l’Euphrate jusqu’aux jardins à l’aide d’un système hydraulique.

Depuis des réservoirs situés sur la terrasse la plus haute, l’eau était amenée vers des fontaines qui servaient à l’irrigation.

Si extraordinaires et réputés qu’ils aient été, les Jardins suspendus n’existent plus.

Le temple d’Artémis à Éphèse.

Quand, au premier siècle de notre ère, l’apôtre Paul visita Éphèse, ville renommée d’Asie Mineure, le temple de la déesse Artémis (la Diane des Romains) était l’un des édifices les plus remarquables.

Le temple original construit en 550 av. n. è. avait été détruit en 356 av.

n. è., mais il avait été remplacé par un autre plus magnifique encore que le premier.

Au temps de l’apôtre Paul, ce temple splendide se dressait sur une plate-forme de 127 mètres sur 72.

Le bâtiment lui-​même avait approximativement 105 mètres de long et 50 mètres de large.

Le sanctuaire intérieur, de 32 mètres sur 21, était, dit-​on, ouvert vers le ciel.

Une statue de la déesse Artémis se dressait sans doute derrière l’autel.

De cet impressionnant temple de marbre, orné de plus de cent colonnes massives et au toit de marbre blanc, il ne reste rien que les fondations et quelques fragments relativement peu importants.

Les Goths l’ont détruit en 260 de notre ère.

Autrefois, pourtant, les fidèles de la déesse se sont écriés : “Grande est l’Artémis des Éphésiens !” Mais cette grandeur et cette gloire se sont évanouies.

La statue de Zeus à Olympie.

Le célèbre sculpteur grec Phidias a sans doute pensé qu’il façonnait un dieu quand il réalisa une des “Sept Merveilles” du monde antique, vers 435 av. n. è. C’était une statue de Zeus (le Jupiter romain) assis sur un trône de cèdre, décoré d’ébène, d’ivoire, d’or et de pierres précieuses.

La statue, haute de 12 mètres, représentait ce faux dieu avec une guirlande d’olivier sur la tête.

Phidias employa le bois pour la partie centrale, l’ivoire pour représenter la chair, et l’or pour le vêtement.

Dans la main droite, le dieu tenait une figurine de la Victoire, en or et en ivoire ; dans la gauche, un sceptre surmonté d’un aigle.

Cette statue gigantesque avait été placée dans le temple de Zeus à Olympie et, parmi ses admirateurs, on comptait de nombreux athlètes et d’autres fervents du sport qui affluaient vers la ville pour assister aux fameux Jeux olympiques.

Plus tard, l’empereur romain Théodose Ier fit amener la statue à Constantinople où elle fut détruite par le feu en 475 de notre ère.

Le mausolée d’Halicarnasse.

Quand, en 353 av. n. è., mourut le roi Mausole, de Carie, en Asie Mineure, Artémise, sa femme, voulait manifestement perpétuer le nom et la réputation de son époux.

C’est pourquoi elle fit construire un splendide sépulcre à sa mémoire.

C’était le mausolée situé à Halicarnasse, dans le sud-ouest de l’Asie Mineure.

Encore aujourd’hui on donne le nom de mausolée aux riches monuments funéraires.

La tombe de Mausole était l’œuvre de deux architectes grecs, Pythios et Satyros.

Elle avait 41 mètres de haut et sa base, rectangulaire, était surmontée d’une colonnade de trente-six piliers.

Cette colonnade supportait une pyramide en gradins et, au sommet de celle-ci, se dressait une statue de Mausole sur son char.

Tout ce faste pour un seul homme !

Si impressionnant que fût le mausolée, il a été détruit par un tremblement de terre.

Vers le quinzième siècle, le bâtiment avait disparu.

Il ne reste pratiquement rien de cette tombe autrefois magnifique.

Le colosse de Rhodes.

Appelée couramment le colosse à cause de son immensité, une statue du dieu Soleil Hêlios s’élevait autrefois dans le port de l’île de Rhodes, dans la mer Égée.

Cette statue de bronze, d’environ 36 mètres, avait à peu près la même hauteur que la statue de la Liberté dans le port de New York.

C’était vraiment un colosse.

Pensez donc, un seul de ses doigts était plus grand que bien des statues ordinaires !

Pour supporter cette représentation creuse d’Hêlios, le sculpteur grec Charès, de Lindos (Rhodes), employa sept tonnes et demie de barres de fer, outre des blocs de pierre.

Charès travailla douze ans à son œuvre et finalement la termina en 280 av. n. è. Disons en passant que la statue ne chevauchait pas le port, les navires passant entre ses jambes, comme certains l’ont prétendu.

Au contraire, elle se dressait apparemment sur le quai, face à la mer.

Le colosse de Rhodes n’a duré que cinquante-six ans.

En 224 av. n. è., un tremblement de terre le fit s’écrouler.

Les fragments sont restés sur les rochers pendant plus de 800 ans, jusqu’à ce qu’ils soient vendus comme ferraille au septième siècle de notre ère.

Quelle fin peu glorieuse pour une des “Sept Merveilles du monde” !

Le phare d’Alexandrie.

Véritable “gratte-ciel” et autre “merveille” du monde ancien, le phare d’Alexandrie se dressait sur l’île de Pharos (aujourd’hui une péninsule) dans le port d’Alexandrie.

Il était très célèbre, et notre mot “phare” vient du nom de l’île, Pharos, sur laquelle il était construit.

Bien que les rapports varient, le phare d’Alexandrie semble avoir eu 134 mètres de haut.

Son architecte était le Grec Sostratos de Cnide, et il fut bâti vers 270 av. n. è. sous le règne de Ptolomée II Philadelphe.

Il était construit en trois parties sur une base de pierre.

La partie inférieure était carrée, celle du milieu, octogonale, et celle du haut, circulaire.

Cette dernière partie était composée de colonnes de bronze disposées en cercle et surmontées d’un toit.

Grâce à un puits central, du bois était amené au moyen d’un treuil jusqu’à l’étage supérieur où il alimentait un feu qui éclairait au loin.

On dit qu’un miroir réfléchissait le feu pendant la nuit et la lumière du soleil pendant le jour, de sorte que la lumière était visible à 160 kilomètres de distance.

Qu’est devenu le phare d’Alexandrie ?

Un tremblement de terre l’a démoli partiellement le 7 août 1303 et sa ruine semble être devenue totale au cours du même siècle.

Ce phare renommé est donc resté debout pendant plus de mille ans.

Ces efforts en valaient-​ils la peine ?

Peut-être vous dites-​vous que certaines de ces “merveilles” étaient utiles.

Sans contredit, les Jardins suspendus de Babylone devaient charmer les yeux.

Quant aux formidables murs de cette ville, ils constituaient une mesure de protection.

Le phare d’Alexandrie, lui, aidait les marins.

Mais que dire du grand temple d’Artémis, de la statue de Zeus à Olympie et du colosse de Rhodes ?

Ce furent, il est vrai, des œuvres d’art extraordinaires, mais combien les efforts des artistes ont été mal employés !

Considérons aussi les pyramides d’Égypte et le Mausolée.

Le désir d’être honoré, même après la mort, est à l’origine de la construction de ces monuments impressionnants, bien qu’il puisse y avoir eu d’autres raisons.

Nos Articles

Eric

La chauve-souris, l’infâme vampire — le seul mammifère volant

LES chauves-souris sont des vilaines créatures qui vivent dans des cavernes sombres et mystérieuses.

Leurs lieux favoris sont les cimetières où elles volent parmi les pierres tombales, au cours des nuits brumeuses.

Bat photo

Elles ont des poux.

En outre, elles sont aveugles, sales et représentent une menace pour l’homme.’

En résumé, voilà ce que beaucoup de gens pensent de nous.

Mais, en tant que chauve-souris d’âge respectable, permettez-​moi de prendre notre défense.

Quand je dis “âge respectable”, cela signifie que je vais avoir treize ans, bien que certaines d’entre nous vivent jusqu’à vingt ans et plus.

Eh oui, c’est moi, cette grosse chauve-souris brune, représentée sur l’autre page.

Je suis sur une vitre, fortement éclairée par en dessous, pour qu’on puisse voir tous les détails de mon anatomie.

Regardez-​moi bien pendant que je vous parle de moi et de ma famille.

Apprenez à mieux me connaître

Nous sommes des mammifères de l’ordre des chiroptères.

Nous formons plusieurs centaines d’espèces qui vivent dans les régions tempérées et tropicales, aussi vous serait-​il impossible de rencontrer tous les membres de ma famille.

Dans les grandes lignes, nous sommes de petites créatures ailées couvertes de fourrure, dont le corps ressemble à celui d’une souris.

En allemand on nous appelle Fledermaus, ce qui veut dire “souris volante”.

Nous sommes les seuls mammifères capables de voler.

“Est-​ce vrai ?

dites-​vous ; et les écureuils volants, alors ?” Eux ne savent que planer ; ce n’est pas pareil.

Dans le premier tome de l’ouvrage Mammifères du monde (angl.

), nous lisons : “Les chauves-souris sont les seuls mammifères qui volent, bien que plusieurs autres qui planent soient qualifiés de ‘volants’.”

Suivant les espèces, nous avons la tête et la face d’un ours, d’un chien ou peut-être d’un renard.

L’une d’entre nous est même appelée la chauve-souris à tête de cheval, pour des raisons évidentes.

Chez certaines espèces le nez a une excroissance en forme de feuille dans laquelle aboutissent des terminaisons nerveuses sensibles.

Les chauves-souris sont très différentes les unes des autres et j’entends déjà quelqu’un demander : ‘Quelle est la plus belle ?’ Nous ne sommes pas toutes laides, naturellement.

Néanmoins, la chauve-souris, avec sa face ridée, ne sera jamais gagnante dans un concours de beauté.

Disons que pour qualifier cette face, le meilleur mot est grotesque.

De quelle couleur sommes-​nous ?

Beaucoup d’entre nous sont brunes, grises ou noires.

Mais il y a des exceptions.

La chauve-souris fantôme, par exemple, est blanche, peut-être avec un peu de gris.

Il existe une chauve-souris frugivore qui a une tête noirâtre, des ailes brun foncé avec des taches jaunes.

Ce ne sont évidemment que quelques exemples.

On a prétendu que nous mystifions les gens.

Disons du moins qu’ils ne nous reconnaissent pas toujours.

Considérons une petite chauve-souris de l’Amérique tropicale et de la Trinité.

On en a trouvé quelques spécimens qui nichaient la nuit sous un pont en compagnie de blattes de cinq centimètres de long.

À propos de ces chauves-souris, Walter Dalquest a écrit : “La ressemblance avec les blattes était stupéfiante.

Ce qui semblait des pattes étaient les bouts des ailes qui s’éloignaient et se rapprochaient du corps selon un angle de 30 degrés.

(…) Il était tout à fait impossible, à 6 mètres de distance, de distinguer les blattes des chauves-souris, sauf que celles-ci n’ont pas les yeux rouge luisant.”

Maintenant, regardez-​moi encore une fois, je vais vous expliquer…

Comment nous volons

Nos ailes sont faites d’une fine membrane.

Elles s’étendent entre nos cinq doigts et depuis nos membres antérieurs de chaque côté du corps jusqu’aux membres postérieurs.

Généralement, nous nous reposons en nous suspendant la tête en bas par les pieds.

Quand nous voulons ‘décoller’, il nous suffit de nous laisser tomber en étendant les ailes.

Si nous devons ‘décoller’ à partir d’un terrain plat, nous sautons en l’air en nous servant de nos bras et de nos jambes pour nous lancer.

Quant à notre envergure, il y a de grandes différences entre nous.

Par exemple, la petite chauve-souris brune, dont le corps mesure 10 centimètres, a une envergure de 35 centimètres.

Cependant, le champion est sans nul doute le “renard volant”, ainsi appelé à cause de son aspect.

Cette chauve-souris brun foncé, qui habite surtout les tropiques, sauf en Amérique du Sud, a une envergure qui peut dépasser un mètre cinquante !

Pour tourner en vol ou pour s’arrêter, la petite chauve-souris brune abaisse la queue, qui agit alors comme un frein.

La chauve-souris appelée rhinolophe vole lentement, mais elle sait aussi planer au-dessus d’un objet qui l’intéresse.

Où nous habitons

Vivons-​nous vraiment dans des cavernes sombres et mystérieuses ?

Je dois admettre que c’est exact pour des millions de chauves souris.

Mais saviez-​vous que certaines d’entre nous perchent dans des arbres, divers bâtiments, d’anciens temples et également dans des tombes ?

Eh oui, bon nombre de membres de ma famille nichent dans les pyramides égyptiennes.

D’autres s’emparent de nids d’oiseaux inoccupés et de terriers d’autres animaux.

Nous affectionnons aussi les tours et les clochers.

Ce que nous mangeons

Je vais maintenant vous expliquer comment nous autres, chauves-souris, nous pouvons être classées, non pas sous des épithètes scientifiques, mais selon nos habitudes alimentaires et notre physiologie.

Les insectivores sont les plus nombreuses.

Généralement elles attrapent leur proie en plein vol.

Les chauves-souris tropicales sont frugivores ; elles préfèrent les fruits sauvages, mais elles font aussi de graves dégâts dans les vergers.

Certaines, qui possèdent une langue effilée, se nourrissent de petites fleurs.

Elles font bonne chère avec le pollen et le nectar.

Les chauves-souris carnivores, de taille moyenne, ont à leur menu des lézards, des grenouilles, de petits mammifères et des oiseaux, bien qu’elles ne dédaignent pas d’autres aliments.

Enfin, il y a les mangeuses de poisson.

Leurs pieds puissants ont des griffes recourbées, capables de saisir leur proie près de la surface de l’eau.

Je n’ai pas encore nommé celle qui nous a valu une mauvaise réputation, c’est-à-dire,

L’infâme vampire

Il fut un temps où l’on racontait que les morts se levaient de leurs tombeaux la nuit et prenaient la forme de chauves-souris pour venir sucer le sang des malheureux humains.

Vous connaissez la vieille légende des vampires.

Eh bien, en Amérique tropicale et subtropicale vivent des membres de ma famille qu’on appelle vampires.

Ils se nourrissent effectivement de sang, qu’ils prélèvent parfois sur un humain endormi.

Le vampire a des dents aiguisées comme des lames de rasoir.

En fait, elles sont si acérées que la morsure est presque indolore et qu’elle éveille rarement l’homme ou l’animal endormi.

Pendant peut-être vingt minutes, cette chauve-souris se gorge de sang au point que son petit corps devient sphérique.

En réalité, la quantité de sang lapée (non sucée) ne peut mettre la vie d’un homme en danger.

Mais il y a un autre risque.

Les vampires ont parfois la rage.

C’est pourquoi, si l’on ne soigne pas les blessures qu’ils causent, elles peuvent entraîner l’hydrophobie et la mort.

Les vampires transmettent également d’autres maladies dont certaines affectent le bétail.

Ces petites chauves-souris sont également dangereuses parce que leurs morsures peuvent déterminer des infections secondaires.

Sommes-​nous toujours nuisibles ?

Cela signifie-​t-​il que nous sommes toutes nuisibles ?

Non !

Certaines d’entre nous sont très utiles, car elles empêchent une trop grande prolifération des insectes.

D’autres, sans le savoir, transportent le pollen de fleur en fleur.

En outre, les excréments de chauves-souris, ou guano, que l’on trouve en grande abondance sur le sol des cavernes où elles nichent, peuvent servir d’engrais.

Saviez-​vous que pendant vingt ans on a extrait du guano en quantités commerciales dans les Carlsbad Caverns au Nouveau-Mexique (États-Unis) ?

On nous considérait comme tellement utiles qu’on nous a, en quelque sorte, “recrutées”.

Pendant la guerre de Sécession, l’armée des Confédérés retirait du nitrate de soude du guano pour en faire de la poudre à canon.

Et pendant la Seconde Guerre mondiale, on a voulu se servir de chauves-souris pour porter de petites bombes incendiaires.

Je suis bien contente que l’idée ait été abandonnée.

Ah !

Autre chose encore.

Dans divers endroits, le nord de l’Inde par exemple, on mange les chauves-souris appelées “renards volants”.

Il paraît que leur chair ressemble à celle du poulet.

Mais j’espère que cette coutume ne se répandra pas.

Nous avons déjà assez de mal à éviter les serpents, les oiseaux de proie et d’autres créatures, mêmes certaines chauves-souris.

Réfutons à présent l’accusation selon laquelle nous sommes sales.

Lisez ce qu’a dit à ce sujet Ernest Walker, ancien directeur adjoint du Parc zoologique national des États-Unis, à Washington.

Il écrit : “Les chauves-souris ne sont pas du tout malpropres.

Elles sont aussi propres que des chats, car elles se nettoient chaque matin et après chaque repas.” Pour nous nettoyer, nous nous servons de notre langue et de nos orteils.

Nous étendons un de nos membres postérieurs et nous nous grattons le dos, la face et le haut de la tête.

Certaines personnes disent que nous avons des poux.

À l’occasion, nous avons des parasites, c’est vrai, mais pas de poux, rassurez-​vous.

Nous sommes vraiment uniques

Permettez que je vous parle de quelques-unes de nos caractéristiques.

Certaines d’entre nous hibernent.

Voyez ce que dit à ce propos James Poling : “La chauve-souris est un animal à sang chaud quand elle est active et à sang froid quand elle est assoupie.

Elle se met en état d’hibernation plus vite et plus facilement que les autres mammifères.

C’est pourquoi on peut aisément la garder au réfrigérateur.

[Certaines sont maintenues au réfrigérateur dans les laboratoires de recherches].

La température de son corps descend et elle s’endort ; les battements de son cœur tombent de 180 par minute à trois, et, au lieu de respirer huit fois par seconde, elle respire huit fois par minute.

Quand la chauve-souris a accumulé assez de graisse, ce qui est ordinairement le cas au début de l’automne, avant l’hibernation, elle peut vivre des mois en chambre froide, sans être nourrie et sans qu’on s’en occupe, ‘le moteur au ralenti’, attendant son tour d’être examinée en laboratoire.” — Merveilles et mystères de notre monde animal (angl.).

Celles d’entre nous qui n’hibernent pas dans des cavernes ou ailleurs émigrent vers des endroits où elles peuvent trouver de quoi se nourrir.

En outre, elles estiment que c’est une bonne idée de passer les mois d’hiver dans un climat plus chaud.

Saviez vous que certaines de nos femelles se rassemblent en colonies lorsqu’elles sont pleines ?

Les noctules, notamment, sont parfois réunies jusqu’à quatre cents dans une “salle de maternité”, dans des bâtiments ou des arbres.

De plus, nombre de femelles emmagasinent le sperme des mâles.

Dans la plupart des cas, nous nous accouplons en automne, puis nous hibernons pendant l’hiver.

Mais l’ovulation ne se produit pas avant le printemps suivant et la fécondation a lieu à ce moment-​là.

N’est-​ce pas extraordinaire ?

Notre système d’écholocation

Il y a des gens qui emploient l’expression “aveugle comme une chauve-souris”.

Mais nous ne sommes pas aveugles et quelques-unes d’entre nous ont une très bonne vue.

De toute façon, nous avons un moyen très particulier de nous déplacer et qui déconcerte les hommes de science.

Il s’appelle l’“écholocation” ; voici comment il fonctionne :

Pendant que nous volons, nous émettons toutes sortes de petits cris par la bouche ou le nez.

Comme ces cris ont une fréquence de 25 000 à 70 000 vibrations par seconde, la plupart d’entre eux sont inaudibles pour vous autres humains qui n’entendez des sons que jusqu’à 30 000 vibrations par seconde.

Mais nous n’entendons pas nos sons non plus parce que, lorsqu’ils sont émis, les muscles de nos oreilles se contractent et ‘détournent le son’ momentanément.

Ce que nous entendons, c’est l’écho que renvoie chaque objet qui se trouve sur notre chemin.

Ainsi, même dans l’obscurité totale, nous savons manœuvrer de façon à éviter les obstacles.

Avec tous ces cris que nous émettons, comment, lorsque nous sommes nombreuses, ne nous cognons-​nous pas les unes aux autres ?

“Il est possible, a écrit Thomas Henry, que chaque animal ait une gamme particulière de sons et qu’il soit guidé uniquement par ses propres échos.

Sans cela, les échos de plusieurs centaines de chauves-souris, se déplaçant en groupe, formeraient une confusion complète.”

Il reste encore une autre question à approfondir.

Comment les chauves-souris insectivores font-​elles la différence entre les échos provenant d’obstacles et ceux que renvoie un éventuel repas ?

Jusqu’à présent, vous n’en savez rien, et moi je ne vous le dévoilerai pas.

Mais dans quel but vous ai-​je dit tout cela ?

Eh bien, je voulais simplement redresser certaines erreurs qui circulent à notre sujet.

Je désirais aussi vous impressionner par nos facultés uniques.

Bien sûr, nous les exerçons tout naturellement.

Nos Articles

Eric

Le moustique — ennemi de notre sommeil

LA NUIT est tout à fait tombée.

Vous vous êtes mis au lit tôt, espérant dormir d’un sommeil paisible.

Mais voilà qu’un bourdonnement familier vient rompre le silence du soir tiède et embaumé.

L’intimité de votre chambre à coucher a été violée.

Tendu, inquiet, craignant le pire, vous attendez.

Vous ne sentez rien et vous pensez que le danger est passé.

Mosquito cartoon png sticker, transparent

Erreur !

Une démangeaison persistante vous révèle bientôt que vous êtes victime de ce que on est tenté d’appeler ‘l’ennemi de notre sommeil’ : le moustique.

Du début à la fin de l’été, toute fenêtre ouverte doit être garnie d’une moustiquaire.

Vous pouvez aussi enduire de différents produits les parties exposées de votre corps pour essayer de vous défendre contre ce menaçant insecte.

Naturellement, vous n’êtes pas le premier à mener une telle guerre.

On dit qu’il y a trente siècles les Égyptiens employaient des feux fumigènes et des filets à moustiques pour la même raison.

Cependant, vous vous défendrez peut-être plus efficacement si vous connaissez mieux ce fléau.

À quoi ressemble vraiment un moustique ?

Pourquoi pique-​t-​il les humains ?

Cet insecte a-​t-​il son utilité ?

De l’œuf à l’adulte

Les moustiques sont des insectes de l’ordre des diptères, ce qui signifie “deux ailes”.

Il en existe 2 500 espèces, qui sont très répandues.

Vous trouverez des moustiques près des mares tropicales aussi bien que près des eaux froides de l’Arctique.

Le moustique passe par quatre stades : 1) l’œuf, 2) la larve, 3) la pupe et 4) l’adulte.

À l’aide de l’ovipositeur, situé dans son abdomen, la femelle dépose de 100 à 300 œufs en une fois.

Certaines espèces réunissent leurs œufs et en forment une sorte de radeau en les agglutinant les uns aux autres par une substance spéciale.

Les œufs sont pondus dans un marais ou même dans l’eau d’un fossé, ou encore dans un morceau de bois creux.

L’éclosion a lieu généralement deux ou trois jours plus tard sauf pour certaines espèces.

Il y a des œufs qui, déposés dans une mare desséchée, n’éclosent pas avant d’avoir été trempés trois fois.

Sinon, ils pourraient éclore pendant une brève période humide et les larves périraient, une fois la mare de nouveau à sec.

Certains moustiques pondent dans la boue résultant d’une inondation et les œufs n’éclosent pas avant qu’une autre inondation n’ait eu lieu, parfois des années plus tard.

Les larves de moustiques ont la forme d’un ver et se tortillent dans l’eau.

Autour de leur bouche elles ont de minuscules poils avec lesquels elles attrapent la nourriture, des plantes microscopiques, des protozoaires et même d’autres larves.

Pour respirer, certaines larves ont un tube qu’elles font émerger au-dessus de l’eau.

Cependant, chez les moustiques des marais, le tube est pointu et la larve l’enfonce dans un typha, un jonc ou une autre plante pour prendre de l’oxygène.

Beaucoup de larves de moustique muent quatre fois en quatre à dix jours.

Après la dernière mue, la larve est devenue une pupe.

Elle respire par des tubes fixés au thorax et qui dépassent la surface de l’eau.

Chez plusieurs espèces, ces tubes sont employés pour se procurer de l’oxygène auprès des plantes aquatiques.

À cause de la manière dont les pupes de nombreuses espèces se tortillent, on les qualifie d’acrobates.

Elles ne mangent rien et subissent un changement complet en quelques jours.

Bientôt l’insecte adulte sort de la dernière peau larvaire et, dès que ses ailes sont sèches, il commence à voler.

Le moustique mâle vit de dix à vingt jours et sa compagne un mois ou plus.

Naturellement, la durée de la vie varie d’une espèce à l’autre.

Certaines femelles de moustique peuvent survivre à l’hiver dans votre garage ou votre grange.

L’accouplement

Au début de sa vie d’adulte, pendant un jour ou deux, le moustique mâle ne prête aucune attention aux femelles.

Il faut d’abord que les poils minuscules de ses antennes soient secs, ce qui lui permet d’entendre.

Mais alors, dès qu’une femelle vole dans les environs, le bourdonnement de ses ailes atteint le mâle et son cerveau reçoit des impulsions.

Rapidement, notre mâle s’empare de la femelle et l’accouplement a lieu.

Le moustique Opifex de Nouvelle-Zélande est très pressé de s’accoupler.

Les mâles volent sans cesse au-dessus des eaux, attendant que les pupes viennent à la surface.

À peine les femelles sortent-​elles de leur enveloppe que les mâles s’accouplent avec elles.

L’anatomie du moustique

Mosquito png sticker, transparent background

Le corps d’un adulte comprend la tête, le thorax et l’abdomen.

Sa tête comporte deux yeux composés de milliers de cristallins, et chaque œil peut fonctionner indépendamment.

Entre les yeux sortent deux antennes par lesquelles l’insecte entend et sent.

La partie menaçante de l’anatomie du moustique est sa bouche en forme d’entonnoir.

Large à la tête, elle se rétrécit en une trompe tubulaire.

Disons en passant que seule la femelle pique.

Les “hommes” de la “famille” ne sont pas équipés pour infliger cette torture.

Mais nous en reparlerons.

Un petit cou relie la tête au thorax, auquel sont attachées trois paires de pattes et deux ailes sur la surface desquelles on voit clairement les veines.

Des écailles, parfois très colorées, couvrent les bords des ailes et les veines.

Le bourdonnement que vous entendez quand un moustique s’approche de vous est le bruit de ses ailes en mouvement.

Derrière celles-ci, une paire de balanciers permet à l’insecte de maintenir son équilibre.

Durant le vol, ces balanciers vibrent au même rythme que les ailes.

Ils permettent des vibrations harmonieuses dans l’air et dans le thorax du moustique, si bien que celui-ci peut “battre des ailes à une cadence supérieure aux possibilités de ses nerfs et de ses muscles”.

L’estomac et les intestins de l’insecte sont situés dans son long abdomen tubulaire.

Le moustique respire par de petits orifices appelés stigmates.

Il y en a huit paires dans l’abdomen et deux dans le thorax.

Le corps du moustique est recouvert d’une enveloppe élastique et peut avoir différentes couleurs.

La plupart de ces insectes ennuyeux sont noirs, bruns, havane ou gris.

Mais certains sont verts ou bleus.

Des rayures blanches ou de couleur claire apparaissent sur le dos, les ailes ou les pattes de nombreuses espèces.

Toutefois, il est peu probable que vous admiriez ces ornements lorsque vous êtes assailli.

Tous les moustiques sont-​ils porteurs de maladies ?

La question est pertinente, car beaucoup de gens ont entendu dire que ces insectes transmettent diverses maladies.

Quand il y eut une épidémie de fièvre jaune à La Nouvelle-Orléans, en Louisiane, on découvrit que le coupable était une sorte de moustique qui préférait vraisemblablement pondre dans les vases de fleurs.

Il se reproduisait même dans l’eau des vases qu’on avait placés sur les tombes des victimes de la fièvre jaune.

En 1878, on a découvert que le moustique Culex quinquefasciatus transmet la filariose, maladie qui fait gonfler les glandes et les membres et conduit parfois à l’éléphantiasis.

Environ neuf ans plus tard, on identifia certaines espèces d’Anopheles comme porteuses du microbe du paludisme.

Vers 1900, on apprit que la fièvre jaune est transmise par le Aedes aegypti.

Certains moustiques sont porteurs de plus d’une douzaine de maladies humaines.

Cependant, très peu d’espèces de moustiques sont porteuses de maladies.

Vous ne devez pas nécessairement vous inquiéter lorsque vous êtes piqué.

Néanmoins, vous aimeriez peut-être savoir pourquoi ces bestioles vous piquent.

En fait on pourrait demander :

Pourquoi êtes-​vous si attirant ?

Des chercheurs sont arrivés à la conclusion que la chaleur du corps et la moiteur de la peau humaine attirent les moustiques.

Peut-être aussi sont-​ils attirés par l’acide lactique de la transpiration et de la respiration et par le gaz carbonique exhalé par les hommes et les animaux.

En fait, les acides aminés et les hormones contenus dans les sécrétions du corps humain exercent probablement une grande attirance sur les moustiques.

Vous ne pouvez rien faire pour les empêcher de venir sur vous, sinon d’arrêter de respirer !

Les femmes seront peut-être un peu réconfortées à l’idée que le moustique préfère les hommes.

D’ailleurs, habituellement, les insectes choisissent l’individu le plus “attirant” d’un groupe.

Ainsi, vous pouvez y échapper alors que votre compagnon est littéralement “dévoré”.

Naturellement, cette attirance-​là n’a rien à voir avec la beauté, aussi ne serez-​vous pas déçu si vous ne plaisez pas à ces insectes empoisonnants !

Comment pique-​t-​il ?

Puisque vous avez sans doute déjà été victime d’un moustique, il est normal que vous sachiez comment les choses se passent.

La cause de l’irritation n’est pas une bouche qui s’ouvre et se ferme comme la nôtre.

Au contraire, à l’origine du tourment il y a la trompe de l’insecte femelle.

Six stylets situés dans six minuscules sillons en forment le centre.

Pour être plus précis, disons que deux stylets sont les mandibules, deux sont les maxillaires, un est la lèvre supérieure et le dernier comporte un conduit pour la salive.

Lorsqu’ils ne sont pas employés, ces stylets sont recouverts par la lèvre inférieure qui se retire promptement quand l’insecte décide de faire de vous sa victime.

Il vous pique à l’aide de sa trompe armée et, à moins qu’il ne frappe à un endroit sensible, vous ne sentez même pas la blessure, parce qu’il vous injecte un anesthésique à action rapide.

La perforation achevée, la salive du moustique coule librement dans la blessure.

Comme cela rend votre sang plus liquide et l’empêche de se coaguler, l’insecte n’a aucune difficulté à le siroter à travers un sillon de sa lèvre supérieure, un peu comme on aspire de la limonade avec une paille.

Une fois le repas terminé, il retire son “aiguille” et s’envole, pleinement satisfait, gorgé de trois ou quatre fois son poids de votre sang.

Sans le vouloir, vous avez contribué à accroître le nombre des moustiques, car la femelle a besoin de votre sang pour développer ses œufs.

Puisque seule la femelle du moustique attaque les hommes et les animaux, vous éprouvez peut-être des sentiments plus amicaux envers le mâle qui, lui, se nourrit du nectar des plantes.

En réalité, ce nectar est également l’aliment principal de la femelle, mais peut-être en doutez-​vous après une rencontre qui vous laisse un souvenir cuisant.

Comment lutter contre ce fléau

Pour se défendre contre cet ennemi de leur sommeil, les gens qui vivent sous les tropiques dorment souvent sous une moustiquaire.

D’autres mesures sont également prises pour éviter les maladies transmises par les moustiques.

Il existe par exemple des vaccins contre la fièvre jaune.

Pour maîtriser le paludisme on peut employer des insecticides, assécher les marais, répandre des produits chimiques ou du pétrole sur les zones de reproduction.

Une légère couche de pétrole sur l’eau empêche les larves de respirer, car elles ne peuvent venir chercher l’air à la surface.

Le contrôle de la filariose dépend en grande partie de l’usage de produits antimoustiques et d’insecticides.

L’homme combat les moustiques en asséchant les marécages ou en répandant des insecticides sur de grandes étendues de campagne ou de forêt.

Il vaporise également des insecticides dans son habitation, espérant ainsi mettre fin aux invasions de moustiques.

Quel est l’effet des crèmes antimoustiques ?

Eh bien, le courant d’air humide, chaud et chargé de gaz carbonique qui entoure une personne attire les moustiques.

Les poils sensoriels de leurs antennes détectent le courant et les insectes finissent par situer leur victime.

Le produit antimoustique dépiste l’insecte parce qu’il l’empêche de détecter la sensation d’humidité.

Il pense sans doute qu’il a manqué son but et il s’envole ailleurs.

D’après des expériences entreprises par W. Brown à l’université de l’Ontario occidental, le genre de vêtement que vous portez vous rend plus ou moins “attirant” pour le moustique.

Allen Rankin a écrit : “Au cours de ses expériences, le Dr Brown remarqua que les moustiques se posent dix fois moins souvent sur les tissus blancs que sur les tissus sombres ; d’une façon générale, plus les vêtements sont clairs, plus les moustiques semblent se désintéresser de celui qui les porte.

Ils fuient tout particulièrement les vêtements de satin de couleur vive.” — Le Grand Livre des Animaux.

Ne servent-​ils vraiment à rien ?

Beaucoup de gens diront : “Non, les moustiques ne servent à rien.” Mais certains chercheurs ont déclaré que le moustique mâle qui se nourrit du suc des plantes joue un rôle dans la pollinisation de diverses fleurs sauvages.

En outre, les moustiques constituent une importante source de nourriture pour les oiseaux, d’autres insectes et même des poissons.

Tous les moustiques ne sont pas dangereux.

Aussi ennuyeux qu’ils puissent être, ils ont leur utilité.

Au moins, vous n’avez pas à craindre chacun d’eux, même si vous les considérez tous comme des ennemis de votre sommeil.

Nos Articles

Eric

Une écriture sans orthographe à Taïwan

QUELQUE part à Taïwan, Lin Yung-hsiung, âgé de dix ans est assis à son pupitre.

Sa petite main saisit fermement un fin pinceau à manche de bambou, presque rectiligne.

Avec application il trace des marques noires sur du papier.

Des millions d’autres enfants dans les villes et les villages d’Orient s’appliquent chaque jour de la même façon.

Mais que font-​ils au juste ?

Suivent-​ils un cours de dessin où on leur apprend à peindre ?

La réponse est oui et non.

Les enfants sont en train d’apprendre l’art de l’écriture sans orthographe.

C’est un art qui remonte à 3 000 ans en arrière, au temps de la dynastie chinoise des Chang.

Mais comment peut-​il y avoir une écriture sans orthographe ?

Prenons comme exemple le nom du jeune garçon précité.

En chinois mandarin, son nom de famille est Lin.

Pour le représenter on emploie le caractère ( 林 — Caractère chinois]), qui signifie “forêt” ou “bosquet”.

Discernez-​vous les deux arbres que renferment cette idée ?

Son prénom Yung-hsiung est écrit avec deux caractères ( 永雄 — Caractère chinois]), qui veulent dire quelque chose comme “vaillance permanente” ou “virilité éternelle”.

Mais, alors que les caractères révèlent la signification, ils ne donnent pas la prononciation.

Le lecteur les prononce selon le type particulier de chinois qu’il parle.

Par exemple, une personne parlant le cantonais et dont le nom s’écrit avec les caractères cités plus haut, le prononce non pas Lin Yung-hsiung, mais Lam Wing-hung.

Néanmoins, dans les deux cas, le sens est le même.

Tous ceux qui lisent le chinois peuvent communiquer entre eux par écrit, bien que celui qui parle un certain dialecte ne comprend pas un autre dialecte parlé.

Les efforts pour généraliser le mandarin

Récemment, on s’est efforcé de faire du mandarin , la langue nationale parlée dans toute la Chine.

Pour y arriver plus facilement, des experts ont établi ce qu’on appelle les symboles phonétiques nationaux ; il s’agit d’un ensemble de trente-sept symboles qui représentent la prononciation mandarine exacte des caractères chinois.

Ces symboles sont employés pour enseigner la prononciation du mandarin.

Ils sont aussi imprimés en même temps que les caractères dans des publications pour enfants et pour personnes peu instruites.

Cela leur permet de lire, sans avoir besoin de connaître de nombreux milliers de caractères compliqués.

Depuis le début du vingtième siècle, une seconde campagne a eu un autre effet sur le chinois écrit.

En effet, pendant les dix-huit siècles précédents, l’écriture chinoise était du style wenyen.

C’est une méthode très concise avec seulement un caractère d’une syllabe pour chaque mot.

Une personne lisant tout haut ces monosyllabes serait difficilement comprise.

Voici un exemple : Le caractère pour “loyal” est prononcé chung⁠1 en mandarin .

Cependant, ce son-​là peut aussi signifier “centre”, “horloge”, “fin” et d’autres choses encore.

En français également, nous avons des mots qui se prononcent de la même façon, mais qui ont un sens différent, notamment “mer” et “mère”, “fin” et “faim”.

Dans la conversation, le Chinois surmonte souvent cette difficulté en ajoutant une syllabe supplémentaire à certains mots pour faire comprendre à l’interlocuteur la nuance exacte qu’il a à l’esprit.

La personne parlant le mandarin, au lieu d’employer un seul caractère pour “loyal” (chung⁠1) dit chung⁠1-​hsin⁠1, ajoutant une syllabe supplémentaire (hsin⁠1).

De cette façon, l’interlocuteur sait qu’elle veut dire “loyal” plutôt que “centre”, “horloge” ou autre chose.

Selon la méthode paihua, on ajoute la syllabe supplémentaire en écrivant, afin de rendre l’écriture semblable à la “conversation journalière”, ce que signifie le terme paihua.

Cela rend la lecture beaucoup plus facile pour les personnes moins instruites.

Cette campagne pour l’emploi des symboles phonétiques dans l’enseignement de la prononciation mandarine et les principes de la paihua en écrivant le chinois ont encouragé beaucoup de gens à apprendre à lire et à parler le mandarin.

Une écriture sans orthographe

Écrire les caractères chinois est tout un art.

L’écolier doit d’abord apprendre l’ordre correct des traits.

L’équilibre et la proportion sont aussi nécessaires.

Pour plus de facilité, les débutants emploient du papier quadrillé.

Notre jeune ami Yung-hsiung s’est d’abord exercé sur du papier quadrillé avec une plume ou un crayon.

Finalement, il est devenu capable d’écrire un caractère contenant jusqu’à trente-trois traits dans un petit carré.

Plus tard, Yung-hsiung a maîtrisé l’art d’écrire les caractères avec un pinceau.

L’écriture sans orthographe présente des problèmes, mais les Chinois ont inventé des moyens ingénieux de les surmonter.

La façon dont Yung-hsiung trouve les noms dans l’annuaire des téléphones est intéressante.

Comme le chinois n’a pas d’alphabet, les noms sont inscrits selon le nombre de traits du premier caractère du nom qui, en chinois, est le nom de famille.

Il faut donc d’abord écrire le caractère et compter les traits.

Le nom de famille de Yung-hsiung (Lin), contient huit traits ; ont doit alors chercher sous la rubrique des noms à huit traits.

Quelle est la relation entre le chinois et le japonais ?

En réalité, les deux langues ne sont pas étroitement apparentées.

En japonais, la grammaire et la construction des phrases sont complètement différentes de celles du chinois.

Cependant, les Japonais ont emprunté les caractères chinois pour écrire leur langue.

L’emprunt des caractères chinois pour le japonais a produit une des formes d’écriture les plus compliquées du monde.

Comme tous les caractères chinois en japonais ont à la fois une prononciation chinoise et une japonaise, certains peuvent être lus de neuf façons différentes ou plus, suivant le contexte.

Et, tandis que les étudiants japonais peuvent s’en tirer avec environ 1 850 caractères chinois fondamentaux, ils doivent également connaître deux méthodes phonétiques différentes pour écrire les quarante-huit sons japonais de base.

Mais ce n’est pas tout.

Pour compliquer encore plus les choses, lire le japonais exige que l’on connaisse des dizaines de milliers de combinaisons différentes de deux caractères ou plus pour savoir leur prononciation correcte dans divers arrangements.

Le système chinois d’écriture sans orthographe est vraiment un art compliqué.

Mais sa valeur pour la famille humaine est grande, car l’écriture chinoise permet à quelque 800 millions de personnes parlant différents dialectes de communiquer clairement entre elles.

Nos Articles

Eric

La tortue du ‘Lord maire’

QUE savez-​vous de la tortue du Lord maire ?

En réalité, aucune variété de tortue n’est appelée ainsi.

Mais, en Angleterre, le banquet du Lord maire commence traditionnellement par une soupe à la tortue, c’est pourquoi on a donné ce nom à la tortue franche ou tortue verte des Antilles.

Green sea turtle swimming

Peut-être avez-​vous déjà goûté ce potage fait avec la partie gélatineuse située sous la carapace de cette tortue de mer.

En Allemagne de l’Ouest, aux États-Unis et dans d’autres pays riches, on le considère comme un mets délicat.

Puisqu’elle sert à préparer un mets de choix et qu’elle fournit une viande riche en protéines, la tortue franche est menacée d’extinction.

Voyons donc de plus près cet animal et la vie intéressante qu’il mène.

Ici, au Costa Rica, c’est très facile.

Depuis des siècles, les œufs et la chair succulente de la tortue franche sont très recherchés.

Avec l’arrivée des Espagnols en Amérique, ce grand reptile amphibie a été chassé par l’homme sur une grande échelle.

Selon Archie Carr, zoologiste et autorité en la matière, “plus que tout autre facteur alimentaire, la tortue verte a facilité le développement des Antilles”.

On dit que durant le premier siècle qui a suivi l’invasion des Espagnols, plus de 75 pour cent des terrains de reproduction ont disparu.

À présent, le Costa Rica possède le seul grand site de ponte qui reste aux Antilles.

Récemment encore, au Costa Rica, les tortues étaient chassées sans pitié.

Mais le gouvernement, conscient du danger d’extinction, a promulgué une loi interdisant la chasse à la tortue et le ramassage des œufs sur les plages.

Ce n’était pas la première fois qu’on tentait de faire cesser ces destructions gratuites.

En 1620, l’Assemblée des Bermudes fit passer une loi pour protéger “ce poisson si excellent”.

Cette loi interdisait de tuer les petites tortues sur les plages de ces îles ou aux environs.

Les contrevenants étaient punis d’une amende de 5,800 kg de tabac, la moitié étant donnée au public et l’autre moitié au dénonciateur.

La visite de “Tortuguero”

La tortue franche (Chelonia mydas) emploie comme terrain de reproduction et de nidification une étendue de plage de 32 kilomètres appelée “Tortuguero”, sur la côte atlantique du Costa Rica.

De juillet à octobre, les tortues franches de toutes les Antilles convergent vers cette plage-​là pour les rites de la reproduction.

L’accouplement a lieu loin de la côte et il est rare que l’homme puisse le voir.

Après quoi la femelle est obligée, au péril de sa vie, d’aller déposer ses œufs dans le sable chaud qui sert de couveuse.

Durant la saison de l’accouplement, la femelle remplit cette dangereuse mission jusqu’à sept fois, avec un intervalle de deux semaines entre chaque ponte.

J’ai pensé que je pourrais mieux décrire la scène si j’y assistais moi-​même.

Je suis arrivé à la plage de Tortuguero à bord d’une vedette alors qu’il commençait à faire noir.

Grâce à une lampe de poche, j’ai pu trouver mon chemin à travers les branches d’arbre et autres obstacles apportés par la marée.

Après avoir marché à peu près un quart d’heure, j’ai aperçu deux pistes parallèles, distantes de 60 centimètres.

Mon cœur bondit.

Étaient-​ce des traces de tortues à la recherche d’un endroit où nicher ?

Je décidai de suivre la piste et, effectivement, elle m’a conduit à une tortue à moitié cachée dans le sable.

Elle était grande, mais j’aurais dû m’en douter puisqu’une tortue franche adulte peut peser jusqu’à 150 kilos.

Nous n’étions pas seuls.

Trois policiers armés de fusils montaient la garde pour protéger les tortues contre les braconniers.

Quand je leur ai dit que je voulais seulement prendre des vues, ils se sont montrés très compréhensifs.

Le bruit des voix et la lumière des éclairs au magnésium et de l’appareil-photo ne semblaient pas gêner la tortue, qui continuait à creuser sans bruit un trou approprié.

Elle enfonçait ses nageoires dans le sable, l’une après l’autre, les recourbait et, d’un mouvement rapide, rejetait le sable hors du trou.

Quand elle ne put creuser plus profondément, elle commença à déposer ses œufs.

Semblables à des balles de ping-pong, ils tombaient par deux ou trois dans le nid.

Lorsqu’elle eut pondu une centaine d’œufs, elle se mit en devoir de les recouvrir de sable et, de quelques mouvements de ses nageoires, elle effaça toute trace du nid.

Nous l’observions avec curiosité.

Entre-temps, quelques petits garçons du village étaient arrivés.

Ils aident les autorités dans leur programme de lutte contre l’extinction des tortues et reçoivent la valeur de 1 fr.

75 français pour chaque tortue qu’ils retournent sur le dos.

Cela ne fait aucun mal aux bêtes et le matin elles sont marquées avant qu’elles ne retournent à la mer.

Ce marquage permet de retrouver les routes de migration des tortues et les endroits où elles se nourrissent.

Cette nuit-​là, j’ai vu huit tortues à différents stades de la ponte.

Les dangers

Pondre cent œufs en une fois semble beaucoup, mais probablement une jeune tortue sur mille survivra.

Si le sable est trop sec ou trop humide, les œufs sont attaqués par un champignon.

Les voleurs d’œufs sont aussi une menace constante, car les œufs de tortue sont un “amuse-gueule” très apprécié que l’on sert avec les boissons dans les cafés de l’endroit.

La période d’incubation dure environ deux mois.

Puis les minuscules créatures se servent de leur bec acéré pour briser leur coquille.

Alors il s’agit de faire surface, ce qui demande un travail d’équipe.

Aussi celles qui éclosent les premières attendent que leurs frères et sœurs soient nés et que leurs carapaces soient durcies.

Lors d’une expérience, on a enterré vingt-deux œufs séparément ; seuls six bébés tortues sont arrivés à la surface.

Mais comment une centaine de tortues parviennent-​elles à émerger du sable ?

À mesure que les tortues sortent des œufs, il y a plus d’espace dans le nid.

La place occupée par les nouveau-nés et les coquilles d’œufs écrasées est moindre que celle qu’occupaient les œufs eux-​mêmes.

Quand toutes les tortues sont écloses et que les conditions sont bonnes, elles commencent à battre des nageoires.

Celles qui sont au-dessus abattent le plafond du nid, celles qui sont sur le côté creusent dans les parois, et celles qui sont en dessous entassent le sable sur le sol.

Ainsi, elles apparaissent à la surface toutes ensemble.

Les petites créatures, qui pèsent environ 85 grammes, doivent à présent se précipiter vers la mer.

Instinctivement leurs pattes minuscules les portent aussi vite que possible vers l’océan, qu’elles n’ont jamais vu.

Au-dessus, les vautours noirs attendent pour fondre sur les bébés tortues.

Les chiens et d’autres animaux prennent aussi leur part.

C’est pourquoi même si la mer n’est qu’à quelques minutes, toutes les tortues ne l’atteignent pas.

Mais celles qui survivent à cette dangereuse période peuvent vivre plus de cent ans.

On ne sait guère ce qui arrive aux jeunes tortues une fois qu’elles sont entrées dans l’océan.

En captivité, celles qu’on met dans un réservoir nagent pendant environ dix jours et ne s’arrêtent même pas pour manger.

Dans l’océan, au bout d’un certain temps, elles se trouvent peut-être à des centaines de kilomètres de la côte.

Après environ six ans, les femelles retournent à la plage qui les a vu naître, pour creuser un nid et pondre, comme leurs mères l’ont fait avant elles.

Leur sens de la navigation

Bien que nous ne sachions pas grand-chose de ce qu’il advient des nouveau-nés une fois qu’ils ont gagné l’océan, nous pouvons être sûrs qu’ils ne se perdent pas.

Selon les naturalistes, en ce qui concerne leur sens de la navigation, les tortues rivalisent avec les pigeons voyageurs, les abeilles et les saumons.

Des tortues ont été marquées sur les plages du Costa Rica et, après un peu plus d’un an, on les a retrouvées à quelque 2 000 kilomètres de là.

Néanmoins, des études ont montré qu’elles retournent toujours à la même plage pour pondre, peut-être à moins de 200 mètres de l’endroit où elles-​mêmes sont nées.

Selon un ouvrage intitulé Histoire des tortues de mer (angl.

), aucune tortue marquée à Tortuguero n’a jamais été vue faisant son nid ailleurs.

Comment la tortue s’y prend-​elle pour retrouver son chemin après avoir parcouru des milliers de kilomètres dans l’océan ?

On a proposé de nombreuses théories, mais jusqu’à présent on n’a pas encore trouvé de réponse satisfaisante.

Examinons donc quelques suppositions.

Selon une des légendes du pays, les tortues sont guidées par le Cerro Tortuguero, une élévation de roches volcaniques située à l’extrémité nord de la plage où elles font leurs nids.

Cette colline est haute de 150 mètres et couverte de végétation tropicale.

Mais les tortues de mer ne voient pas très bien au-dessus de l’eau et beaucoup d’entre elles retournent à une partie de la plage (de 32 kilomètres) d’où cette éminence n’est pas visible.

Une autre théorie prétend que les tortues s’orientent d’après les étoiles.

Mais elles auraient besoin d’un sens topographique fantastiquement compliqué.

Or, leur mauvaise vue quand leur tête est hors de l’eau rend cette explication peu probable.

Un professeur de zoologie, qui a étudié les tortues de Costa Rica pendant de nombreuses années, suppose qu’elles se dirigent d’après l’odorat.

Mais comment ?

Le sable de cette région ou les eaux souterraines ont-​ils des caractéristiques chimiques que les tortues peuvent reconnaître ?

Comment alors se guident-​elles au cours des années vers les “pâturages” marins qui se trouvent à des centaines de kilomètres de cette plage ?

Ce spécialiste en tortues franches conclut ainsi : “Il nous reste encore beaucoup à apprendre concernant la manière dont elles se dirigent sur de longues distances ou sur la façon dont elles reconnaissent le lieu de leur naissance.”

L’avenir de nos tortues

Malgré les lois interdisant la destruction de ces animaux, leur nombre continue de diminuer.

L’espèce est menacée d’extinction.

Certains chasseurs défient la loi, car il est difficile de surveiller de longues étendues de plages désertes.

Souvent les braconniers ne se soucient même pas d’emporter l’animal tout entier ; ils coupent seulement la partie gélatineuse qui, lorsqu’elle est sèche, pèse environ deux kilos.

Cependant, comme elle est très demandée pour la confection de la célèbre soupe à la tortue, les braconniers gagnent leur argent facilement, à défaut de le gagner honnêtement.

Si l’on en croit les journaux de bord de certains navires, il existait autrefois d’autres terrains de reproduction.

La Société protectrice des animaux des Antilles a organisé une opération “tortue franche” dans le but d’accroître la population des tortues et dans l’espoir de rouvrir certains de ces anciens terrains de reproduction.

Des centaines de milliers de tortues nées en captivité ont été transportées et laissées près des anciens sites de nidification dans l’espoir que les femelles y reviendraient pondre leurs œufs.

On a cependant abandonné le projet, car il semblait n’y avoir aucun accroissement dans le nombre des tortues et aucun nouveau terrain de reproduction n’a été établi.

En outre, certains pays dans les eaux desquels les tortues se nourrissent n’ont pas apporté leur concours aux efforts de préservation.

Les tortues sont impitoyablement chassées près de leurs “pâturages”.

On les harponne ou on les prend au filet au moment où elles montent à la surface pour respirer.

Ces intéressantes créatures seront-​elles exterminées par l’homme comme l’ont été le dronte et le pigeon migrateur ?

Espérons que non

Nos Articles

Eric

La pêche et la préparation culinaire du thon

QUE préférez-​vous : une histoire, ou des faits ?

Et que diriez-​vous des deux ?

Eh bien, voyons quelques histoires de pêche au thon pour le mari et quelques faits culinaires intéressants pour sa femme, qui habituellement s’occupe de faire cuire le poisson.

Manta, ville et port de mer sur la côte du Pacifique, en Équateur, est le centre de la pêche au thon pour l’Amérique du Sud.

En ce moment, j’aperçois un grand nombre de thoniers ancrés dans le port.

Vraiment, c’est l’endroit idéal pour obtenir des renseignements auprès des hommes qui sont engagés dans cette sorte de pêche.

Par exemple, saviez-​vous que la taille du thon peut varier considérablement ?

Il en est qui pèsent 700 kilos et plus.

Mais la bonite à ventre rayé pèse en moyenne entre 4,500 kg et 7 kilos.

Les pêcheurs professionnels s’intéressent surtout à deux espèces : la bonite à ventre rayé et l’albacore à nageoires jaunes.

Des deux, l’albacore à nageoires jaunes est le plus grand et il peut peser jusqu’à 54 kilos.

Pour la mise en conserve, c’est généralement celui-là qu’on préfère parce qu’il a davantage de chair blanche.

Néanmoins, tous les pêcheurs de l’endroit, sans exception, aiment mieux les petits thons, car ils ont plus de goût et leur chair est moins sèche que celle des grands.

La pêche au thon

Je me suis adressé à un aimable capitaine d’origine yougoslave.

Comme il a passé quelque vingt-cinq ans à pêcher le long des côtes du Pacifique, il peut me donner des renseignements très intéressants basés sur son expérience personnelle.

D’abord, j’ai été étonné d’apprendre comment on découvre un banc de thon.

“Quand nous recherchons du poisson, m’explique le capitaine, on place une vigie dans le poste d’observation, là-haut, au sommet du mât, de six heures du matin à six heures du soir.

Cet homme doit avoir une très bonne vue parce que notre succès dépend de sa capacité de détecter le poisson.

En réalité, ce qu’il guette, c’est une volée d’oiseaux de mer.

Voyez-​vous, le thon fait la même chose que nous, il recherche de la nourriture.

Une fois que nous avons trouvé des eaux à la bonne température et les petits poissons dont les thons se nourrissent, nous sommes sûrs de faire une bonne pêche.”

“Mais que viennent faire les oiseaux dans tout cela ?”, lui ai-​je demandé.

“Eh bien, dit-​il, je vais vous décrire ce qui se passe quand les thons prennent leur repas.

Dans le lointain, la vigie aperçoit une nuée d’oiseaux de mer qui tournoient et plongent.

En nous approchant, nous pouvons voir les thons battre l’eau frénétiquement ; des milliers de petits poissons bondissent alors çà et là pour essayer de leur échapper, tandis qu’au-dessus d’eux les frégates plongent pour attraper un repas au vol.”

Croyez-​moi, pendant que j’écoutais la description vivante et ponctuée de gestes du capitaine, je sentais monter en moi la fièvre du pêcheur.

Il faut de l’habileté et de l’expérience

Ici à Manta, il y a deux manières d’attraper le thon.

Sur un bateau amorce, les hommes commencent à pêcher immédiatement.

Il s’agit d’un bateau qui transporte de l’appât vivant.

On jette celui-ci au milieu du banc de thons pour les maintenir près de la surface et dans le voisinage du bateau.

En même temps, l’équipage lance des lignes courtes auxquelles sont attachées des amorces.

Quand le thon mord, il est tiré dans le bateau.

On continue jusqu’à ce que les thons s’en aillent ou que le bateau soit plein.

On peut également attraper le poisson dans un long filet ou seine.

Cette méthode exige beaucoup d’habileté, un bon jugement et une grande expérience.

Avant de lancer le filet, il faut bien examiner le banc de thons et en évaluer la grandeur.

Fait-​il 30, 60 ou plus de 100 tonnes ?

Cela est très important, car un filet ou un bateau trop chargé peut signifier la perte de vies humaines ou d’un matériel coûteux.

Une fois qu’on a décidé que tel banc pouvait convenir, aussi bien pour l’équipage que pour le bateau, on met à la mer un petit bateau à moteur puissant auquel est accroché le bout d’un long filet.

Celui-ci mesure en moyenne 500 mètres de long et 55 mètres de profondeur.

Le canot à moteur décrit un large cercle autour des poissons pour revenir au thonier auquel on attache l’autre bout du filet.

À présent, de puissants treuils commencent à tirer sur les deux extrémités du filet.

À partir de ce moment, il peut arriver un certain nombre de choses.

Si l’un des côtés est tiré trop rapidement, le filet risque de se tordre et alors les poissons s’échapperont.

Si l’eau est très claire, les thons verront le filet et nageront en dessous.

Pour cette raison, les pêcheurs préfèrent généralement des eaux légèrement troubles.

Cependant, un pêcheur m’a dit qu’il a connu des cas où, bien que l’eau fût très claire, les poissons ne nageaient pas en dessous du filet, parce qu’il y avait là une couche d’eau froide dans laquelle ils refusaient d’entrer.

S’il y a des requins dans le voisinage, ils peuvent faire des trous dans le filet et une grande partie de la prise s’échappera.

Cela arrive quand un poisson s’est empêtré dans les mailles.

Un requin apparaît soudain, saisit le poisson et déchire le filet par la même occasion.

Un autre pêcheur expérimenté m’a raconté que les requins semblent aimer le goût du nylon dont est fait le filet, car souvent ils mordent dedans sans raison apparente.

Néanmoins, il arrive souvent que des requins soient pris en même temps que les thons.

Que se passe-​t-​il alors ?

Eh bien, ils sont hissés à bord avec la prise.

D’après certains pêcheurs, les requins ne sont pas dangereux à l’intérieur du filet.

Différents récits relatent que des membres d’un équipage sont descendus dans l’eau et sont restés à l’intérieur du filet pour réparer des déchirures.

Quand, par la suite, la prise était montée dans le bateau, on constatait qu’il y avait de grands requins parmi les thons.

Un pêcheur explique cela de la façon suivante : “Quand le requin se trouve pris dans le filet, il n’a qu’une idée en tête : s’échapper.

Aussi nage-​t-​il de tout côté, à la recherche d’une issue.

Je n’aurais pas peur de me trouver à l’intérieur du filet avec une demi-douzaine de requins, mais, ajouta-​t-​il rapidement, il n’en serait pas de même à l’extérieur.”

Plus dangereux que les requins

Pendant que le poisson est hissé à bord, il y a deux choses qui peuvent être plus dangereuses que les requins : la houle et le poids énorme de la prise.

Manipuler 60 à 100 tonnes de poisson demande beaucoup de prudence.

Voici ce que déclare un pêcheur : “À mesure qu’on hisse le filet, les poissons ont de moins en moins de place.

Ils sont pris de panique et essaient de se sauver.

Cela représente une terrible traction.

Avez-​vous déjà lutté contre un gros poisson au bout d’une ligne ?

Alors imaginez 3 000 à 4 000 poissons tirant sur le filet, et en même temps sur le bateau.” Cela me rappelle ce qui est arrivé lorsqu’un capitaine avait encerclé une bande de thons trop grande pour son bateau.

Soudain le poisson voulut prendre la fuite et l’arrière du bateau commença à couler.

Cependant, les câbles qui maintenaient le filet cédèrent sous la traction, et le poisson et un filet valant des milliers de dollars disparurent ensemble.

Ce fut une expérience coûteuse, mais l’équipage aurait pu y laisser sa vie.

Une mer forte est aussi très dangereuse, surtout quand on hisse le filet à bord.

Comme le bateau flotte à la surface, une grande vague peut le soulever de plusieurs mètres, alors que la masse de poisson tend à rester au même niveau dans l’eau.

On imagine facilement quelle tension est exercée sur le matériel à ce moment-​là.

Pour me prouver ce qu’il disait, le capitaine me montra l’endroit où l’un des grands mâts de charge de son bateau avait été réparé.

“Il s’est cassé net quand la vague s’est jetée dessus”, me dit-​il, mais il ajouta : “Heureusement, personne n’a été blessé et nous avons pu hisser la prise grâce à un mât de charge de fortune.”

Une fois à bord, le poisson est rapidement descendu dans la cale où il est déposé sur de la glace ou dans une saumure froide.

Puis un équipage fatigué mais content se dirige vers le port.

Sa préparation culinaire

Quand les poissons arrivent à la conserverie, on les trie suivant leur taille avant de les nettoyer et de les faire cuire à la vapeur.

Cette opération est nécessaire pour qu’ils cuisent d’une façon égale, car les gros poissons mettent plus longtemps à cuire que les petits.

Après la cuisson, on laisse refroidir le poisson toute la nuit.

Il est alors facile de séparer la chair des arêtes et d’enlever la peau.

La chair passe ensuite par une série de couteaux bien affilés qui la coupent en morceaux ; ceux-ci sont prêts à être mis en boîtes.

Les morceaux qui restent entiers sont appelés lomitos et sont plus chers.

Les miettes sont mises en boîtes sous le nom de rayado, littéralement thon “râpé”.

Voici quelques faits intéressants que vous ignorez peut-être et qui concernent la valeur nutritive de ce “poulet de la mer”.

On dit que le thon en boîte est assimilable à 80 pour cent par le corps humain.

Sa teneur en protéines est beaucoup plus élevée que le bœuf, le mouton et le porc.

Néanmoins, il contient moins de calories, surtout si on enlève l’huile ou s’il est conservé dans de l’eau.

En outre, selon les diététiciens, les poissons de mer, y compris le thon, sont une source d’iode importante.

Peut-être avez-​vous l’eau à la bouche après toutes ces considérations sur le thon.

Eh bien, voici la recette d’une salade de thon que vous préparerez rapidement.

Prenez une boîte de thon ; égouttez-​le et divisez-​le en lamelles.

Ajoutez-​y une demi-tasse de céleri finement coupé, une cuillère à soupe de jus de citron, un quart de tasse de pickles non piquants et coupés finement, puis un tiers de tasse de mayonnaise.

Mélangez bien le tout et servez sur des feuilles de laitue ou, si vous préférez, sur des tranches de pain, grillées ou non.

Un autre plat délicieux est le thon à la sauce béchamel.

Voici la préparation pour deux personnes.

Faites fondre deux cuillères à soupe de beurre ou de margarine dans une casserole.

Ajoutez deux cuillères à soupe de farine et tournez bien pour éviter les grumeaux, puis une pincée de sel et, tout en tournant, une tasse de lait.

Quand la sauce commence à épaissir, ajoutez le thon que vous aurez égoutté et divisé en lamelles.

Ce thon à la béchamel peut être servi chaud avec de la purée, du riz, des pâtes ou sur des toasts.

Ceux qui peuvent s’en procurer préfèrent évidemment le thon frais.

Voici une recette équatorienne appelée atún apanado, ce qui veut dire thon pané.

Le poisson est coupé en fines tranches pour qu’il puisse frire rapidement.

Plongez-​le dans une pâte faite de farine, d’œufs et de chapelure.

Salez et poivrez selon votre goût.

Faites frire, arrosez d’un peu de jus de citron et servez très chaud.

Pour varier, on peut faire cuire un morceau de thon au four.

Quand il est à moitié cuit, ajoutez une sauce faite de farine, de lait, de beurre, de sel et de poivre, de deux cubes de bouillon de poule et d’une petite boîte de champignons.

C’est vraiment délicieux !

Il y a quantité d’autres manières de préparer le thon.

Citons entre autres le thon à la casserole, les vol-au-vent au thon, la fondue au thon.

On a eu connaissance de quelques faits plutôt consternants à propos de ce précieux poisson.

Sur la côte du Pacifique, depuis le Canada jusqu’au Pérou, on a estimé qu’il y avait plus de trois cents thoniers, dont certains viennent d’aussi loin que l’Espagne, les Pays-Bas et le Japon.

Bien que les prises soient constantes, certains signes indiquent que le thon n’est plus aussi abondant.

Par exemple, il y a maintenant plus de bateaux et ils sont plus grands ; de ce fait, il n’est pas étonnant que les prises soient aussi importantes que naguère, sinon plus.

Cependant, il faut aller de plus en plus loin pour trouver du poisson.

Les disputes internationales sur les droits de pêche, chose dont on entendait rarement parler il y a quelques années, prouvent que la demande croît, mais que l’approvisionnement diminue.

Ainsi, la pêche au thon ne semble pas avoir un avenir heureux.

Nos Articles

Eric

Vidyard, l’hébergement vidéo meilleure solution

Commencez avec Vidyard pour un accès instantané à
l’enregistrement d’écran et à l’hébergement vidéo.

Je pense que nous sommes juste à un point de basculement pour l’utilisation de la vidéo pour la prospection commerciale. Le monde des ventes est tout simplement trop encombré. Je suis heureux de dire que j’ai dépassé de 120 % l’objectif le mois dernier et que j’attribue une grande partie de ce succès à l’utilisation de la vidéo personnelle.

Créer une connexion chaleureuse et personnelle est notre objectif et c’est pourquoi la vidéo personnelle est si importante dans tous nos efforts de vente et de marketing.

Vidyard est la meilleure solution du marché pour gérer, commercialiser et produire des vidéos. Si vous avez des vidéos, que vous voulez en faire plus et que vous voulez transformer les vues en prospects, c’est le logiciel qu’il vous faut.

https://secure.vidyard.com/referrals/link/TPm6UTDJFfqTjP3NdxL9FQA3

Nos Articles

Vidyard

Eric

Les livres incontournables à avoir lu dans sa vie de Jules Verne.

Choisir des livres à lire sans faute dans sa vie ? Voilà un choix qui s’avère presque aussi difficile que de décider entre éteindre la lumière et lire un dernier chapitre…

Mais parce qu’ils ont le mérite de faire rire, pleurer ou mettre nos nerfs à rudes épreuves, certains d’entre eux devraient être lus au moins une fois (ou plus !) au cours d’une existence.

Voici notre sélection de dix must-read de Jules Verne à mettre en bonne place dans votre bibliothèque !

L’île mystérieuse – Jules Verne.

Retenus prisonniers dans un camp sudiste pendant la guerre de Sécession, le savant et ingénieur Cyrus Smith, le journaliste Gédéon Spilett, le marin Pencroff, l’esclave affranchi Nab et le jeune Harbert, passionné d’histoire naturelle (sans oublier Top, le chien), s’évadent en ballon et atterrissent sur une île apparemment déserte qu’ils baptisent “Lincoln”. L’île est riche de ressources naturelles, mais aussi de fort mystérieux phénomènes.

Le Tour du monde en 80 jours – Jules Verne.

Phileas Fogg, gentleman anglais, parie avec les membres de son club qu’il fera le tour de la terre en 80 jours. Et, aussitôt, le voilà parti, accompagné de son domestique Jean, un Parisien, dit Passepartout. Il devra être revenu à Londres, pour gagner, le samedi 21 décembre 1872 à 20 heures 45 minutes !
Soupçonné d’être l’audacieux voleur de la Banque d’Angleterre, Phileas Fogg va être filé tout au long de ses pérégrinations par le détective Fix qui ne peut cependant pas l’arrêter, le mandat d’amener arrivant toujours trop tard…
Les pays traversés, les multiples aventures, les stratagèmes employés pour contourner les nombreux obstacles, l’activité débordante de Phileas Fogg pour lutter contre le temps en ne se départant jamais de son flegme tout britannique, les personnalités de Passepartout et de l’obstiné Fix, font du Tour du monde en 80 jours un merveilleux roman, l’un des meilleurs de Jules Verne, dont le succès considérable ne s’est jamais démenti depuis sa parution, en 1873. Illustrations de l’édition originale Hetzel.

Vingt mille lieues sous les mers – Jules verne.

Un monstre marin, « une chose énorme », ayant été signalé par plusieurs navires à travers le monde, une expédition est organisée sur l’Abraham Lincoln, frégate américaine, pour purger les mers de ce monstre inquiétant. A bord se trouvent le Français Pierre Aronnax, professeur au Muséum de Paris, et Conseil, son fidèle domestique.
Une fois parvenus en vue du monstre, deux immenses trombes d’eau s’abattent sur le pont de la frégate, précipitant Aronnax, Conseil et le harponneur canadien Ned Land sur le dos du monstre… qui se révèle être un fabuleux sous-marin, le Nautilus, conçu et commandé par un étrange personnage, le capitaine Nemo, qui paraît farouchement hostile à toute l’humanité !
Condamnés à ne plus jamais revoir leur patrie, leurs parents, leurs amis, la plus extraordinaire aventure commence pourtant pour les trois hommes…
La mer était une passion pour Jules Verne ; c’est elle l’héroïne de Vingt mille lieues sous les mers, l’un de ses meilleurs et plus célèbres romans.

Michel Strogoff – Jules Verne

Les provinces sibériennes de la Russie sont envahies par des hordes tartares dont Ivan Ogareff est l’âme. Ce traître, poussé par une ambition insensée autant que par la haine, projette d’entamer l’empire moscovite ! Le frère du tsar est en péril à Irkoutsk, à 5 523 kilomètres de Moscou, et les communications sont coupées. Comment le prévenir ? Pour passer, en dépit des difficultés sans nombre et presque insurmontables, il faudrait un courrier d’une intelligence et d’un courage quasi surhumains. Le capitaine Michel Strogoff est choisi et part, porteur d’une lettre du tsar, en même temps qu’une jeune Livonienne, la belle Nadia, et que deux journalistes, l’Anglais Harry Blount et le Français Alcide Jolivet… Dans ce très grand roman, les extraordinaires péripéties, souvent dramatiques, que va connaître Michel Strogoff, un des plus merveilleux héros de Jules Verne, au cours de son voyage à travers les immenses régions sibériennes, tiennent en haleine les lecteurs jusqu’à la dernière page.
Illustrations de l’édition originale Hetzel.

L’oncle Robinson – Jules Verne.

C’est vers 1861 que Jules Verne imagina de reprendre à sa manière le mythe de Robinson Crusoé – et de concurrencer, peut-être, le Robinson suisse de J. D. Wyss. Le succès de Cinq semaines en ballon orienta le romancier vers d’autres projets, mais le manuscrit fut retrouvé dans ses archives, acquises en 1981 par la Ville de Nantes. Echoués sur une île déserte du Pacifique après la mutinerie de l’équipage du voilier qui les emmenait vers les Etats-Unis, un couple et ses quatre enfants doivent apprendre à survivre, aidés par l’oncle Robinson, un matelot resté fidèle… Source intarissable de rêves pour Jules Verne, le thème des naufragés devait réapparaître dans L’Ile mystérieuse. L’écrivain lui donne ici une expression caractéristique de sa manière, et susceptible de passionner les lecteurs d’aujourd’hui.

Les Tribulations d’un Chinois en Chine – Jules Verne.

Le richissime Chinois Kin-Fo vient de se trouver soudainement ruiné. La vie, qui lui paraissait jusqu’alors insipide, lui devient insupportable. Il contracte une assurance-vie de 200 000 dollars en faveur de sa fiancée, Lé-ou, et du philosophe Wang, son mentor et ami, à qui il demande de le tuer dans un délai de deux mois, tout en lui remettant une lettre qui l’innocentera de ce meurtre.
Avant le délai imparti, Kin-Fo recouvre sa fortune, doublée. Il n’est plus question pour lui de renoncer à la vie. Mais Wang a disparu avec la lettre et il n’est pas homme à rompre une promesse ! Voilà donc Kin-Fo condamné à mort, par ses propres soins !
Une seule ressource : retrouver Wang. Et Kin-Fo de se lancer dans le plus haletant des périples au pays du Céleste Empire.
Récit alerte à l’intrigue parfaitement menée, Les Tribulations d’un Chinois en Chine est un des joyaux des « Voyages extraordinaires » du grand Jules Verne.

Le Château des Carpathes – Jules Verne.

Près du village de Werst, en Transylvanie, se dresse le château des Carpathes qui, depuis le départ du dernier représentant de ses seigneurs, Rodolphe de Gortz, est complètement abandonné et fui par tous tant les rumeurs alarmantes et de folles légendes circulent à son sujet. Un jour, une fumée est aperçue au faîte du donjon. Malgré leur peur, le jeune forestier Nic Deck et le docteur Patak partent en reconnaissance et sont victimes de phénomènes surprenants. Peu après ces événements, le comte Franz de Telek qui voyage pour oublier la mort de sa fiancée, la cantatrice Stilla, arrive à Werst. Apprenant que le château des Carpathes appartenait à celui qui l’avait maudit au moment du décès de la Stilla, il décide de s’y rendre… Dans ce roman envoûtant, Jules Verne s’affirme comme un maître de la littérature fantastique.
Illustrations de l’édition originale Hetzel.

Autour de la lune – Jules Verne.

Comme prévu (De la Terre à la Lune), le 1er décembre, à bord d’un énorme projectile d’aluminium lancé par un gigantesque canon de 900 pieds de long, s’embarquent pour la Lune : le solennel président du Gun-Club de Baltimore, Impey Barbicane, l’impétueux capitaine Nicholl et le Français Michel Ardan, un Parisien fantaisiste, un artiste aussi spirituel qu’audacieux, deux chiens : Diane et Satellite, et quelques 1autres « passagers » amenés subrepticement par Michel Ardan… Les aéronautes ont survécu au terrible contrecoup du départ et, avec eux, nous voyageons dans le boulet-wagon, vivant les multiples péripéties d’une pareille entreprise. Mais pourront-ils revenir sur la Terre ? Autour de la Lune, ce roman aux étourdissantes aventures contées avec des précisions d’astronome et une verve merveilleuse, constitue, avec De la Terre à la Lune, une des plus audacieuses anticipations de Jules Verne.
Illustrations de l’édition originale Hetzel.

Le Sphinx des glaces – Jules Verne.

Jeorling attend avec impatience la goélette l’Halbrane dont on lui a vanté les qualités et surtout celles du capitaine, Len Guy. Il a en effet décidé de rentrer chez lui, au Connecticut, après des mois passés aux îles de la Désolation. L’Halbrane arrive enfin… mais le capitaine Len Guy commence par refuser tout net de le prendre comme passager, puis, brusquement, la veille du départ, il change d’avis !
A bord, Len Guy finit par dévoiler à Jeorling les raisons de son revirement : c’est parce qu’il est américain, du Connecticut, et qu’ainsi il est possible qu’il ait connu la famille d’Arthur Gordon Pym… Arthur Gordon Pym ! le héros dont Edgar Poe a raconté les surprenantes aventures à travers la mer Antarctique ! Jeorling croit rêver… Le roman d’Edgar Poe pourrait-il être autre chose qu’une fiction, une oeuvre d’imagination du plus prodigieux des écrivains américains ?
Les événements qui surviennent alors vont démontrer à Jeorling que le capitaine Len Guy a bien tout son bon sens, et l’entraîner dans les plus merveilleuses et terribles aventures…
Le Sphinx des glaces, suite inattendue des Aventures d’Arthur Gordon Pym, est l’un des derniers grands romans de Jules Verne.
Illustrations de l’édition originale Hetzel.

Les Enfants du Capitaine Grant – Jules Verne.

Sur la foi d’un message trouvé dans une bouteille et à demi rongé par l’eau de mer, le Duncan, magnifique yacht anglais, part à la recherche du capitaine Grant naufragé. A son bord se trouvent les deux enfants du disparu, Mary et Robert. L’un des meilleurs géographes français, Jacques Paganel, personnage singulier et sympathique, fait aussi partie du voyage.
Les lacunes du message et, plus encore, les hasards de la navigation et la traîtrise de certains faux amis, vont entraîner les membres de l’expédition dans des aventures tragiques ou comiques, sur terre et sur mer, de l’Amérique à l’Australie, comme seul Jules Verne sait les imaginer, dans leur captivante variété.
Les merveilles de la nature jouent un grand rôle dans ce passionnant roman où les personnages sont particulièrement bien campés. Les Enfants du capitaine Grant est un des fleurons des « Voyages extraordinaires » de Jules Verne.
Illustrations de l’édition originale Hetzel.

Les Indes noires – Jules Verne.

Dans les houillères épuisées d’Aberfoyle en Ecosse, ne vivent plus que le vieux contremaître Simon Ford, sa femme et son fils. L’ ancien directeur, l’ingénieur James Starr, reçoit chez lui à Edimbourg, dix ans après la fermeture des mines, un message de Ford : « Si M. Starr veut se rendre demain aux houillères, fosse Dochart, il lui sera fait une communication de nature à l’intéresser… » Quelques heures plus tard, arrive une seconde lettre, non signée : « Inutile à l’ingénieur de se déranger, la lettre de Ford étant maintenant sans objet. » Follement intrigué, James Starr part aussitôt pour Aberfoyle. Au cours de la visite des anciennes galeries, des tentatives de meurtre et des phénomènes étranges se produisent. Cependant, Simon Ford a bel et bien découvert un fabuleux filon ! Mais impossible de revenir ! On a rebouché l’entaille par où Starr, Ford, sa femme et son fils s’étaient glissés ; ils sont enfermés dans la mine ! Les Indes noires : une aventure captivante aux multiples péripéties, comme seul Jules Verne sait les imaginer.
Illustrations de l’édition originale Hetzel.

De la terre à la lune: Trajet direct en 97 heures 20 minutes – Jules Verne.

A la fin de la guerre fédérale des états-Unis, les fanatiques artilleurs du Gun-Club (Club-Canon) de Baltimore sont bien désoeuvrés. Un beau jour, le président, Impey Barbicane, leur fait une proposition qui, le premier moment de stupeur passé, est accueillie avec un enthousiasme délirant. Il s’agit de se mettre en communication avec la Lune en lui envoyant un boulet, un énorme projectile qui serait lancé par un gigantesque canon ! Tandis que ce projet inouï est en voie d’exécution, un Parisien, Michel Ardan, un de ces originaux que le Créateur invente dans un moment de fantaisie, et dont il brise aussitôt le moule, télégraphie à Barbicane : « Remplacez obus sphérique par projectile cylindroconique. Partirai dedans »… Avec ses personnages parfaitement campés, son humour toujours présent, De la Terre à la Lune est une des grandes oeuvres de Jules Verne, une de ses plus audacieuses anticipations.

Deux Ans de vacances: 2049 – Jules Verne.

Dans le Pacifique, un yacht, le Sloughi, est en perdition. A bord, quinze enfants de huit à quatorze ans. Pas un adulte avec eux ; le bateau a rompu mystérieusement ses amarres dans un port de la Nouvelle-Zélande alors que les enfants s’apprêtaient à entreprendre une croisière, et que tout l’équipage se trouvait à terre.
La tempête précipite le Sloughi sur des écueils et les enfants, non sans peine, arrivent sur une île déserte. Les longues « vacances » commencent… Pour subsister, les enfants n’ont rien, que leur courage : ils chassent, pêchent, inventent des pièges, dressent des animaux, cultivent. Hélas ! des rivalités divisent la petite colonie, les caractères se heurtent, la scission est accomplie quand de redoutables bandits abordent le rivage. Une lutte implacable s’engage : enfants contre hommes sans foi ni loi…
De multiples aventures, l’intelligence et la force de caractère des jeunes héros font de Deux ans de vacances un beau roman, très attachant.

Les Aventures du Capitaine Hatteras – Jules Verne.

Avril 1860. L’équipage du Forward embarque pour une expédition secrète à destination d’une région inconnue. Mené par le mystérieux et taciturne capitaine Hatteras, ce voyage haletant les mènera jusque dans les terres hostiles et reculées du Grand Nord, à la rencontre d’Esquimaux et d’ours sauvages. Mais la quête éperdue du capitaine vers le pôle sera semée d’embûches et de dangers et, bientôt, leur survie deviendra un combat de chaque instant.
Écrit fondateur de la série des « Voyages extraordinaires », publié en 1866 — après Cinq semaines en ballon et juste avant Voyage au centre de la Terre–, qualifié de chef-d’œuvre par Julien Gracq, Voyages et aventures du capitaine Hatteras est l’un des romans majeurs de Jules Verne. La description détaillée, sourcée, d’une région encore mal connue et le portrait du fascinant capitaine Hatteras en font un inoubliable récit d’aventures.  
Illustrations de l’édition originale Hetzel.

Robur le Conquérant – Jules Verne.

Quel émoi dans Philadelphie ! Dès les premières heures, on savait ce qui s’était passé la veille à la séance du Weldon Institute : l’apparition d’un mystérieux personnage, un certain ingénieur nommé Robur – Robur-le-Conquérant ! –, la lutte qu’il semblait vouloir engager contre les ballonistes, puis sa disparition inexplicable.
Mais ce fut une autre affaire lorsque toute la ville apprit que le président et le secrétaire du club, eux aussi, avaient disparu ! C’est à bord de L’Albatros, une prodigieuse machine volante, que nous retrouverons Uncle Prudent et Phil Evans. Enlevés par Robur, ils vont, bien malgré eux, survoler le monde et vivre des aventures inouïes… Mais nos deux farouches ennemis des appareils « plus lourds que l’air » ne s’avouent pas vaincus et feront tout pour s’échapper…
Robur-le-Conquérant est un roman prémonitoire où Jules Verne envisage avec une précision et une intelligence remarquables toutes les possibilités futures de l’aviation.

Un capitaine de quinze ans: 2041 – Jules Verne.

Le Pilgrim vogue vers l’Amérique. Dick Sand, jeune homme de quinze ans, y côtoie quelques passagers pittoresques : Mrs. Weldon, le cousin Bénédict, et quelques Noirs américains. Par un concours de circonstances des plus mystérieux, l’équipage disparaît. Dick se retrouve aux commandes. Alors qu’il croit mener l’embarcation à son port, le « capitaine de quinze ans » et ses compagnons se retrouvent en Afrique. Parmi les esclavagistes…

Les Cinq cent Millions de la Bégum – Jules Verne.

Le Dr Sarrasin, paisible savant français, se trouve soudain à la tête d’un fabuleux héritage : les cinq cents millions de la Bégum Gokool. Mais le Pr Schultze revendique vigoureusement sa part. Les deux hommes finissent par s’entendre et partagent cette mirifique fortune. Tandis que le Français emploie son argent à l’édification d’une cité modèle, France-Ville, l’Allemand, lui, élève la Cité de l’Acier. Herr Schultze a tenu des propos alarmants sur France-Ville : « J’espère, a-t-il dit, que l’expérience que nous ferons sur elle servira d’exemple au monde. » Un jeune ami alsacien du Dr Sarrasin décide alors d’espionner les oeuvres de Schultze et, se faisant passer pour un citoyen suisse, pénètre dans la Cité de l’Acier, forteresse jalousement gardée… Les Cinq Cents Millions de la Bégum : un des romans de Jules Verne où le poids de l’histoire récente se fait sentir.
Illustrations de l’édition originale Hetzel.

L’École des Robinsons – Jules Verne.

Le jeune Godfrey mène une vie de privilégié chez son oncle William W. Kolderup, l’homme d’affaires le plus riche de San Francisco. Bien qu’il aime la belle Phina, il s’entête à vouloir parcourir le monde sans elle avant de l’épouser. Son oncle accepte mais à l’unique condition qu’il voyage avec son professeur de danse et de maintien, Tartelett. Il met alors à sa disposition l’un de ses bateaux en partance pour la Nouvelle-Zélande, le Dream ; mais celui-ci sombre en pleine mer. Seuls rescapés de ce naufrage, Godfrey et Tartelett échouent sur une île déserte. Commence alors pour eux une vie de Robinsons, riche d’aventures et d’enseignements… Après L’oncle Robinson et L’Île mystérieuse, Jules Verne signe avec ce roman, écrit en 1882, une nouvelle réécriture de Robinson Crusoé sur fond de roman d’apprentissage. Illustrations de l’édition originale Hetzel.

Le Rayon vert – Jules Verne.

Parfois, au moment de disparaître dans les flots, le soleil lance sur l’océan une ultime et brève fulgurance: ce fameux rayon vert qui, d’après une légende écossaise, confère à ceux dont il a frappé les yeux le pouvoir de voir clair dans les sentiments et les coeurs.
Alors que ses deux oncles et tuteurs, Sam et Sib Melvill, se proposent de la marier à un jeune savant de leurs relations, Aristobulus Ursiclos, la jeune Helena Campbell émet le souhait de contempler le rayon vert. Comment lui refuser ce voyage, au cours duquel, espèrent-ils, elle se laissera  convaincre daccepter l’époux qu’on lui propose? ce qu’ils ne prévoient pas, c’est qu’un jeune artiste-peintre, Olivier Sinclair, va bousculer tous leurs plans.
Avec ce roman imprégné de ses souvenirs de voyage en Ecosse, Jules Verne semble vouloir prendre ironiquement le contrepied du reste de son oeuvre. Ici, l’esprit positif et scientifique, incarné par l’ennuyeux et pédant Aristobulus, cède devant l’art, la rêverie, l’imagination poétique, dans une histoire d’amour contée en souriant.
 Illustrations de l’édition originale Hetzel

Le Chancellor – Jules Verne.

Les passagers qui montent à bord du Chancellor à destination de Liverpool ignorent qu’ils s’apprêtent à vivre de terribles épreuves, dont ils ne sortiront pas tous vivants : incendie, tempête, naufrage, dérive sur un radeau, cannibalisme… S’inspirant du tragique épisode de la Méduse, Jules Verne écrit ce roman sous la forme d’un journal de bord ; à travers les yeux d’un passager, le lecteur suit le destin d’hommes et de femmes luttant pour leur survie et dont la force morale ne surmontera pas toujours la sauvagerie. Sur le thème de la frontière ténue qui sépare la civilisation de la barbarie, Jules Verne écrit là, selon ses termes, un texte « d’un réalisme effrayant ».
Illustrations de l’édition originale Hetzel.

Mistress Branican – Jules Verne.

San Diego, 1875. Le capitaine John Branican part en campagne à bord du Franklin, laissant derrière lui sa femme Dolly et leur jeune fils, Watt. Les semaines passent et Dolly reste sans nouvelles de son mari. Trois ans et bien des drames plus tard, elle décide de mettre à profit un héritage inattendu en montant une expédition pour sillonner les mers du globe à la recherche de son époux disparu. Sa quête la mènera jusqu’aux confins de l’Australie où, lors d’une périlleuse équipée à dos de chameau, elle devra affronter mille et un dangers avant de découvrir la vérité.

Voyage au centre de la terre: 2029 – Jules Verne.

Dans la petite maison du vieux quartier de Hambourg où Axel, jeune homme assez timoré, travaille avec son oncle, l’irascible professeur Lidenbrock, géologue et minéralogiste, dont il aime la pupille, la charmante Graüben, l’ordre des choses est soudain bouleversé.
Dans un vieux manuscrit, Lidenbrock trouve un cryptogramme. Arne Saknussemm, célèbre savant islandais du xvie siècle, y révèle que par la cheminée du cratère du Sneffels, volcan éteint d’Islande, il a pénétré jusqu’au centre de la Terre !
Lidenbrock s’enflamme aussitôt et part avec Axel pour l’Islande où, accompagnés du guide Hans, aussi flegmatique que son maître est bouillant, ils s’engouffrent dans les mystérieuses profondeurs du volcan…
En décrivant les prodigieuses aventures qui s’ensuivront, Jules Verne a peut-être atteint le sommet de son talent. La vigueur du récit, la parfaite maîtrise d’un art accordé à la
puissance de l’imagination placent cet ouvrage au tout premier plan dans l’œuvre exceptionnelle du romancier.
Illustrations de l’édition originale Hetzel.

Nos Articles

Eric

Moby Dick, ou le cachalot

Le roman d’Herman Melville, Moby Dick, publié en 1851, fut un jalon pour la création littéraire américaine.

Le livre est d’ailleurs dédié à son ami Nathaniel Hawthorne, dont La lettre écarlate a elle aussi marqué cette période du romantisme et du symbolisme.

Pour autant, le chef-d’oeuvre de Melville reste un ouvrage où l’on peut décrypter plusieurs niveaux de lecture, et donc, l’un de ces romans d’apprentissage indémodables.

Voici une occasion unique et somptueuse de faire le tour du globe à la poursuite de la célèbre baleine blanche !

Qui ne connaît l’affrontement obsessionnel digne des grandes tragédies antiques entre le capitaine Achab et la terrible Moby Dick ?

Pourtant, jamais cette aventure mythique n’avait été présentée dans une édition aussi formidable, multi-illustrée par de véritables tableaux enrichis de quarante illustrations au trait.

La traduction, parue dans la Bibliothèque de la Pléiade, est de Philippe Jaworski. Une édition de luxe qui fera date pour les nombreux amoureux de ce chef-d’oeuvre du patrimoine littéraire mondial.

Moby Dick la baleine blanche .

En 1820, les marins du baleinier Essex ont connu une épouvantable expérience quand leur bateau a été coulé par un cétacé gigantesque.

Dans Au cœur de l’océan, Ron Howard raconte l’histoire vraie de ses hommes dont l’aventure terrible a inspiré Herman Melville(1819-1891) pour Moby Dick. « C’est un livre qui a beaucoup compté pour moi, explique le réalisateur parce qu’il parle de deux sujets qui me passionnent : l’aventure d’un homme et son obsession. »

Moby Dick (titre original en anglais : Moby-Dick; or, The Whale ; « Moby-Dick ; ou, le Cachalot ») est un roman de l’écrivain américain Herman Melville paru en 1851, dont le titre provient du surnom donné à un grand cachalot blanc au centre de l’intrigue.

Le livre:

La rédaction du livre fut entamée en 1850. Le roman fut d’abord publié à Londres en octobre 1851 sous le titre The Whale (Le Cachalot) — cette édition était incomplète et le titre n’était pas celui voulu par Melville. C’est peu de temps après, lors de sa parution américaine, en novembre de la même année, que l’ouvrage prit le nom de Moby-Dick; or, The Whale (Moby-Dick ou le Cachalot).

Melville a été influencé par plusieurs écrivains romantiques (Walter Scott, Washington Irving, Lord Byron, Mary Shelley) dans sa jeunesse. Il souhaitait les imiter dans un livre qui soit captivant et vivant, à la fois sur les plans de l’émotion et de la poésie.

Moby-Dick est paru à un moment crucial de la littérature américaine. En 1850, Nathaniel Hawthorne publiait La Lettre écarlate. En 1852, Harriet Beecher Stowe publia La Case de l’oncle Tom. En 1947, c’est Albert Camus, avec La Peste, qui s’inspira de Melville.

Attiré par la mer et le large, Ishmaël (en), le narrateur, décide de partir à la chasse à la baleine. Il embarque sur le Péquod (en), baleinier commandé par le capitaine Achab. Ismaël se rend vite compte que le bateau ne chasse pas uniquement pour alimenter le marché de la baleine. Achab recherche Moby Dick, un cachalot blanc particulièrement féroce et d’une taille impressionnante, qui lui a arraché une jambe par le passé. Achab emmène son équipage dans un voyage autour du monde à la poursuite du cachalot dont il a juré de se venger. Le Péquod finira par sombrer au large des îles Gilbert en laissant Ismaël seul survivant, flottant sur un cercueil.

Le roman est loin de se réduire à son aspect fictionnel : de nombreux chapitres sont consacrés à décrire minutieusement la technique de la chasse à la baleine ainsi qu’à s’interroger sur la nature (réelle ou symbolique) des cétacés, et peuvent se lire comme une seconde traque, spéculative et métaphysique2.

Dans Moby-Dick, Melville emploie un langage stylisé, symbolique et métaphorique pour explorer de nombreux thèmes complexes qu’il estime universels. À travers le voyage de son personnage principal, les concepts de classe et de statut social, du Bien et du Mal, et de l’existence de Dieu sont tous aussi bien explorés que les interrogations d’Ismaël sur ses convictions et sa place dans l’univers.

Ce livre est souvent considéré comme l’emblème du romantisme américain. Bien que sa première édition n’ait pas soulevé l’enthousiasme de la critique, Moby-Dick est aujourd’hui considéré comme l’un des plus importants romans de langue anglaise. En 1954, dans Ten Novels and Their Authors, l’écrivain britannique William Somerset Maugham a classé Moby Dickparmi les dix plus grands romans.

Le film

Découpé en chapitres, le film de Wu Tsang raconte précisément l’histoire du roman, et pourtant, ce sont dans les détails que l’on découvre la symbolique de cette adaptation véritablement poétique.

La musique et le son: composée par Caroline Shaw et Andrew Yee avec Asma Maroof, d’un romantisme exacerbé par l’utilisation d’instruments à corde, emporte de façon magistrale dans l’atmosphère dramatique de la narration.

Idée magnifique, la place sonore est donnée à la musique et le texte projeté comme dans les films muets.

Seul le sage et visionnaire bibliothécaire a la parole.

L’image: un arrière-plan virtuel sculpte l’environnement du navire.

La mer et le ciel s’entremêlent pour former un décor dangereux et angoissant.

Les scènes peuvent être d’un réalisme saisissant tout comme relevant d’une pure abstraction.

Des images documentaires d’époque se mêlent à la narration.

L’esthétique du film, entre travail numérique, plateau mécanique, images documentaires, entraîne le public dans la projection d’un monde où la réalité des évènement tourne au fantastique et vice versa.

Les couleurs, dans leur étrangeté, sont souvent sublimes.

Cela provient-il des costumes?

Les personnages sont campés très subtilement.

Achab impressionne dans sa folie grandissante, Queequeg par l’antagonisme entre sa fragilité et de sa force, l’équipage entier du bateau, une armada hétérogène en genres et origines, semble représenter l’humanité entière.

Dans le récit intervient un « sous-sous-bibliothécaire » donnant des pistes entre le sous-texte du récit originel et le présent.

Ses paupières scintillantes éclairent notre appréhension de l’oeuvre.

L’adaptation: donne envie de se replonger dans le roman de cette épopée, même si l’on s’indigne de cette chasse abjecte qui a décimé les cétacés et perdure malgré un moratoire.

Les autres thèmes abordés, tels l’industrialisation galopante, l’exploitation abusive des ressources, l’amour et l’amitié, l’utilisation et la manipulation des personnes, la dénonciation du « Plan » utilisé par les classes dominantes, sont autant de sujets de réflexion contemporains qui affleuraient déjà dans le roman et qui sont rendus évidents au visionnement du film.

Cette oeuvre cinématographique brille par sa nature poétique autant que ses interrogations existentielles, culturelles, politiques et écologiques.

C’est une réalisation hors-normes de toute beauté.

Moby Dick: ou le cachalot


Description du produit

à propos de l’auteur

Né à Manhattan en 1819, Herman Melville prend la mer à 20 ans. Ses aventures autour du globe fourniront la matière, entre autres, du célèbrissime Moby Dick. Revenu à terre, il mène une vie stable et familiale à partir de 1847, dans le Massachusetts, puis à New York. La nouvelle Bartleby date de 1853. Mort dans l’oubli à 72 ans, après des années douloureuses sur le plan personnel, Melville sera redécouvert dans les années 1920. Son oeuvre complexe et ambitieuse est aujourd’hui étudiée et traduite dans le monde entier.

Anton Lomaev est né à Vitebsk, en Biélorussie. En 1992, il entre à l’Académie des Beaux-Arts de Saint-Pétersbourg, ville où il vit toujours. Membre de la prestigieuse union des peintres russes depuis l’an 2000, il a illustré une belle collection de contes traditionnels, mais aussi la fameuse série Rougemuraille de Brian Jacques.


Détails sur le produit

  • Éditeur ‏ : ‎ SARBACANE; Illustrated édition (9 novembre 2022)
  • Langue ‏ : ‎ Français
  • Relié ‏ : ‎ 608 pages
  • ISBN-10 ‏ : ‎ 2377319866
  • ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2377319862

Nos Articles

Moby Dick

Eric

Recette Pain à l’ancienne sans pétrissage.

La tendance 2023 est au “pain fait maison”, voici la recette du chef.

Le must du moment ?

Le pain maison fait en 1 h 15 min

Ingrédients :

  • Ingrédients :
  • 390g farine
  • 1/2 C à café de levure sèche instantanée
  • 3/4 c à soupe de sel – selon les farines
  • 320g – à ajuster + ou – selon le type de farines utilisées
  • de la farine en rab !

Préparation :

  • Préparation 30 min
  • Cuisson 45 min
  • Repos 14 h

  • 1 Préparation :

  • 2 – mélanger la farine, la levure et le sel
  • 3 – faire un puit dans se mélanger et verser l’eau
  • 4 – mélanger, la pâte est assez liquide et humide, c’est normal.
  • 5 – Placer une assiette renversée sur le saladier et emballer le tout dans un torchon propre à température ambiante.

  • Laisser reposer entre 12 et 18h.

  • Au bout du temps imparti, retirer torchon et assiette: une condensation s’est installée sur cette dernière, preuve que la pâte a bien travaillé.
  • La pâte doit avoir doublé de volume et présenter des bulles à sa surface.
  • 7 – Renverser la pâte sur un plan de travail bien fariné, à l’aide d’une corne de pâtissier pour ne pas trop l’abimer.
  • Elle est très collante et liquide.
  • Ne pas dégazer la pâte et la fariner.
  • Replier la pâte sur elle-même depuis les 4 cotés: le coté droit sur le coté gauche, de haut en bas, de gauche à droite et enfin, le coté bas sur le coté haut.
  • Façonner rapidement une boule, placer les plies de la pâte sont en dessous et la laisser reposer pendant 15 minutes sous le saladier renversé pour éviter les courants d’air.
  • 8 – Au bout de 15 minutes, la pâte a déjà un peu regonflé et s’est étalée.
  • A l’aide de la corne, retravailler la pâte en une boule, afin de pouvoir la prendre entre les mains.
  • Tourner la pâte horizontalement et délicatement entre les mains avec les plies toujours en dessous.
  • 9 – Déposer la pâte dans le saladier, préalablement recouvert d’un torchon.
  • Fariner le dessus et replier le torchon.

  • Laisser poser pendant 2H.

  • 10 – 1/2h avant la fin des 2h de pause, préchauffer le four sur 230°C avec une cocotte en fonte placée à l’intérieur.
  • Au bout de 2h / 2h30 de levée, la pâte a doublé de volume.
  • 11 – Pour le coup de main suivant il faut prendre la pâte avec le tissu dans une main puis renverser dans la cocotte (très chaude!)
  • qu’on aura sortie du four au dernier moment, c’est à dire à la fin de la 2e levée.
  • Les plies se retrouve donc au dessus, c’est elle qui donnera les grignes du pain.
  • (On peut en rajouter rapidement au couteau si la pâte est trop liquide).
  • 12 – Mettre le couvercle sur la cocotte, mettre le tout au four à 230°C pendant 25-30minutes.
  • 13 – Au bout de ce laps de temps, la magie s’est opérée… Retirer le couvercle de la cocotte, admirer le pain, et replacer à 210-215°C pendant 15 minutes sans le couvercle pour le faire dorer.
  • 14 – Après les 15 minutes sans couvercle, le pain doit être sorti de la cocotte, et être mis à refroidir sur une grille.
  • Prendre le temps d’écouter son chant en train de se craqueler et ne pas le couper tout suite, attendre 1h environ.
  • Puis … porte ouvertes aux gourmands… et à une mie aérée, moelleuse associée à une croute croustillante.

Astuces

Pour cette recette de Pain à l’ancienne sans pétrissage, vous pouvez compter 30 minutes de préparation.

Bon appétit.

Encyclopédie du pain maison 

Faire du pain chez soi, c’est renouer avec une technique ancestrale. C’est aussi choisir ses ingrédients, pour un pain sain et à son goût. Cette encyclopédie apprend à faire naître et à nourrir son levain, à connaître les farines et les étapes de la panification et surtout à faire SON pain, avec simplement l’équipement d’une cuisine ménagère. Cet ouvrage est LA bible pour les amateurs du “fait maison” ! – Un cahier pratique qui rassemble L’histoire du pain – Le pain et la nutrition (index glycémique, calories, fibres, gluten, additifs) – Ce qui fait le pain (des céréales à la farine, l’eau, le sel, le levain, la levure…) – Les pains de France, les pains du monde… – La partie technique comporte de nombreux pas à pas S’organiser – Le matériel nécessaire – La maîtrise du temps – Les quantités – Le pétrissage – La fermentation – Le lamage – La cuisson – La conservation – Utiliser les restes – Plus de 100 recettes illustrées Les pains classiques – Les pains de France – Les pains de table salés – Les pains sucrés du goûter – Les pains du monde – Avec du pain – Avec de la pâte à pain – Les restes du pain – Les desserts au pain – Une auteure pédagogue et passionnée Marie-Laure Fréchet est journaliste culinaire. Elle aime le pain et en fait chez elle pour sa famille. – La contribution de boulangers, pâtissiers, chefs, brasseuses, etc. Roland Feuillas, Julien Burlat, Alex Croquet, Sarah Bertin, Juan Arbelaez, Chambelland, Olivier Vandromme, Mamiche, Magda Gegenava, Dada Zahra, Apollonia Poilâne, Laura Zavan, Florent Ladeyn, Julien Duboué, Sonia Ezgulian, Cocomiette, François Daubinet, Jessica Préalpato.

A propos de l’auteur

Marie-Laure Fréchet est une auteure engagée. Journaliste culinaire, originaire du nord de la France, elle souhaite transmettre et renouer avec des bases saines de cuisine. Elle a publié Encyclopédie du pain maison (Flammarion, 2019) et Encyclopédie de la viennoiserie maison (2020).


Détails sur le produit

  • Éditeur ‏ : ‎ FLAMMARION; Illustrated édition (23 octobre 2019)
  • Langue ‏ : ‎ Français
  • Relié ‏ : ‎ 448 pages
  • ISBN-10 ‏ : ‎ 2081488523
  • ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2081488526

L’acacia — épineux mais distingué.

IL EXISTE quelque 450 variétés d’acacias en Afrique qui se présentent sous différentes tailles, depuis l’arbrisseau jusqu’à l’arbre pouvant fournir du bois de charpente.

On compte plus de 1 500 espèces d’acacias à travers le monde dont près de 1 000 uniquement en Australie. C’est d’ailleurs un acacia ou mimosa, le mimosa doré (Acacia pycnantha) qui est la fleur nationale de l’Australie. Les acacias se rencontrent dans une grande variété de conditions écologiques, allant des zones littorales, aux zones fortement arrosées ou aux régions sub-montagneuses en passant par les zones arides ou sub-arides. C’est cependant dans ces dernières qu’on les rencontre le plus.

Les acacias sont membres de la famille des mimosas et ils vivent dans les parties chaudes du globe, y compris les régions désertiques.

Deux variétés d’acacias sont d’un intérêt particulier pour les étudiants de la Bible, l’acacia seyal et l’acacia tortilis.

On trouve ces deux variétés dans le désert d’Arabie et ce sont à peu près les seuls arbres qui pouvaient fournir les matériaux pour la construction du tabernacle dans la péninsule du Sinaï.

Le plus grand des deux est l’acacia tortilis.

Acacia est un genre d’arbres et arbustes appartenant à la famille des Fabacées (sous-famille des Mimosoidées). Dans le langage courant, les espèces de ce genre prennent, selon les cas, l’appellation d’acacia, cassier, mimosa, mulga ou encore tamarin.

En France, on désigne souvent du nom commun « acacia » un arbre entièrement différent, le robinier faux acacia de l’espèce Robinia pseudoacacia, tandis que l’espèce Acacia dealbata est nommée familièrement « mimosa d’hiver » ou « mimosa des fleuristes » bien qu’elle ne fasse pas partie du genre Mimosa.

Il n’est pas très impressionnant dans les régions désertiques inhospitalières.

Généralement tordu et noueux, il ressemble plus à un arbrisseau qu’à un arbre.

Néanmoins, dans de meilleures conditions, il peut atteindre 7,50 m. Des épines fines et solides de près de 4 centimètres garnissent les branches largement étendues de cet arbre peu commode.

Une écorce rugueuse et noire recouvre le bois dur, brun orangé et au grain fin.

Même aujourd’hui, la teinte riche de l’acacia et sa résistance aux insectes en fait un bois idéal pour l’ébénisterie.

L’acacia épineux s’est surtout distingué en fournissant du bois pour la construction d’objets

En vérité, l’acacia épineux est un arbre qui ne manque pas de distinction.

Il se recommande par sa teinte riche et sa solidité.

Au Kenya, les acacias qui ne se font pas brouter par les grands herbivores ont deux fois plus de risques de mourir ! Todd Palmer, de l’université de Floride, a découvert la clé de ce paradoxe : la relation donnant/ donnant établie entre les acacias et plusieurs espèces de fourmis. Les acacias fournissent un nid […]

Au Kenya, les acacias qui ne se font pas brouter par les grands herbivores ont deux fois plus de risques de mourir ! Todd Palmer, de l’université de Floride, a découvert la clé de ce paradoxe : la relation donnant/ donnant établie entre les acacias et plusieurs espèces de fourmis. Les acacias fournissent un nid -des cavités dans de grandes épines – et de la nourriture -du nectar – à des fourmis piqueuses qui, en retour, éloignent les herbivores. Mais en l’absence d’herbivores, les acacias n’ayant plus besoin des fourmis, ils leur fournissent moins de nourriture et d’abris. Celles-ci deviennent paresseuses et laissent alors la plante hôte se faire envahir par une autre espèce de fourmi qui, elle, est loin d’être bénéfique puisqu’elle élève des coléoptères xylophages.

Acacia : caractéristiques, bienfaits, vertus et propriétés.

L’Acacia Sénégal et ses différentes espèces est un arbre à feuille caduque de taille moyenne (4 à 6m) très répandu en Afrique de l’ouest dans les régions allant du Sénégal à la Mauritanie, et en Afrique de l’est de l’Erythrée à l’Ethiopie. L’arbre produit une gomme, dite « arabique », que l’on recueille après incision du tronc et des branches. Les papyrus égyptiens attestent de son usage depuis au moins 4 000 ans. Traditionnellement la gomme d’Acacia fut utilisée en premier lieu comme liant permettant aux pigments (de peinture ou d’encre) d’adhérer aux parchemins. Elle est considérée en Afrique comme un arbre médicinal notamment pour ses propriétés cicatrisantes par voie externe. 

La gomme d’Acacia est majoritairement composée de fibres solubles (polysaccharides) et de tanins. Ces fibres solubles et non-assimilables par l’organisme ont la capacité de former un gel visqueux à la surface des parois intestinales. Elles jouent un rôle prébiotique au niveau du côlon : elles servent de nutriments pour les « bonnes » bactéries, dont elles stimulent l’activité. Grâce à cet effet régénérant, la flore intestinale se rééquilibre. La gomme d’Acacia contribue ainsi à réguler le transit en douceur. De plus, il semblerait qu’elle soit dégradée plus lentement que d’autres prébiotiques, et donc que la production de composés de fermentation soit moins importante, expliquant ainsi ses bénéfices sur le confort intestinal.
La gomme d’Acacia est donc recommandée dans les cas de difficultés intestinales afin de contribuer à un transit normal.

Robinier faux acacia (Le): LE NOM DE L’ARBRE

Arrivée d’Amérique du Nord, le premier robinier a été planté par Jean Robin au début du XVIIe siècle à Paris, où il vit encore. Depuis, des rejetons de cet arbre pionnier ont colonisé une grande partie de l’Europe. En raison de son bois très dur, résistant et imputrescible, le robinier est vite devenu un compagnon de choix dans les campagnes. Ses qualités ont été abondamment mises à profit pour d’innombrables usages rustiques. Le calendrier celtique ne pouvait évoquer le robinier. Si, malgré tout, il était votre arbre fétiche, vous affichez un caractère un peu bourru, à l’image de son écorce rugueuse et de ses épines. Mais vous manifestez volontiers votre esprit d’entreprise et vous savez faire preuve de ténacité.


Détails sur le produit

  • Éditeur ‏ : ‎ ACTES SUD (4 juin 1999)
  • Langue ‏ : ‎ Français
  • Broché ‏ : ‎ 96 pages
  • ISBN-10 ‏ : ‎ 2742714618
  • ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2742714612

Latest Post, Nos Articles

acacia

Eric

L’huile autrefois et aujourd’hui.

Varieties of olives

QUAND on parle d’huile végétale, à quoi pensez-​vous ?

À la substance employée pour assaisonner les salades et pour cuisiner ?

Connaissez-​vous également le rôle de l’huile dans la fabrication de médicaments, de parfums, de peintures, de margarine et de savon ?

Que savez-​vous de l’usage de l’huile dans le passé ?

Saviez-​vous que ce produit a une histoire très ancienne, qui remonte à des milliers d’années ?

Examinons cette substance d’un peu plus près.

L’huile est plus légère que l’eau et, au lieu de se combiner avec l’eau qui est plus lourde, elle flotte à la surface.

Le vieil adage qui dit : “L’huile et l’eau ne se mélangent pas”, décrit bien une des principales caractéristiques de l’huile.

L’huile végétale la plus couramment employée autrefois était extraite du fruit de l’olivier.

L’huile représente jusqu’à 30 pour cent du poids d’une olive mûre et jusqu’à 50 pour cent de la pulpe seule.

Si l’année est bonne, un olivier bien portant donne de 40 à 60 litres d’huile.

Cette quantité était suffisante pour couvrir les besoins en matières grasses d’une famille de cinq ou six personnes.

Dans l’Antiquité, l’huile d’olive avait de nombreux usages, ainsi que l’indique les livres anciens.

On l’employait en cuisine et en boulangerie, mais on s’en frottait aussi le corps après le bain.

Elle protégeait du soleil intense les parties exposées et gardait la peau souple

De même que le vin, on appliquait l’huile d’olive sur les coups et les blessures pour calmer la douleur

C’était aussi de l’huile d’olive qui brûlait dans les lampes.

Comment obtenait-​on l’huile d’olive ?

La meilleure huile était produite en pilant les olives dans un mortier jusqu’à ce qu’elles soient bien écrasées.

On mettait ensuite les fruits écrasés dans des paniers qui servaient de filtres.

Pour une huile de qualité courante, les olives étaient concassées dans un mortier ou un moulin à main.

L’huile la moins bonne était extraite de la pulpe qui restait après que les fruits avaient été écrasés dans le pressoir à olives ou à vin.

La pulpe pulvérisée était placée dans des paniers que l’on empilait entre les deux piliers du pressoir à olives.

Dans les paniers, la pulpe était soumise à la pression d’un levier.

L’huile à l’époque moderne

De nos jours, de même que dans l’Antiquité, les huiles végétales ont de nombreux usages.

On les emploie toujours dans les pommades et les médicaments.

Les huiles extraites des graines de carthame, de soja et de lin sont utilisées en peinture.

On se sert aussi de l’huile de lin pour faire de l’encre d’imprimerie, du linoléum et du vernis.

L’huile de coton et l’huile de sésame entrent dans la fabrication du savon.

Certains lubrifiants, résines, produits chimiques et parfums sont faits à base d’huiles végétales.

En outre, comme autrefois, l’huile d’olive et d’autres huiles végétales servent dans l’alimentation.

Actuellement, il existe trois méthodes principales pour extraire l’huile de fruits, de noix et de graines.

Il y a la pression hydraulique à froid, l’extraction par forte température et par pression, et l’emploi d’un solvant.

Dans le cas de l’extraction par solvants, la matière oléagineuse est moulue, chauffée à la vapeur et ensuite mélangée avec le solvant.

Après qu’il a libéré l’huile de la pulpe, le solvant est retiré.

Certaines personnes critiquent cette méthode, prétendant qu’un résidu du solvant peut demeurer dans l’huile et contribuer au développement du cancer chez ceux qui la consomment.

Cette méthode est cependant employée par les grandes huileries dans certains pays parce que c’est la plus efficace et la plus économique.

Après l’extraction, l’huile est généralement soumise à un procédé de raffinage qui lui enlève, entre autres, la chlorophylle, les vitamines A et E et des composés du phosphore.

Le raffinage rend l’huile légère et claire.

Du fait que le raffinage fait disparaître des substances précieuses, les personnes qui sont adversaires du sucre blanc raffiné et de la farine blanche préfèrent souvent l’huile non raffinée.

Beaucoup de gens aiment mieux les huiles végétales que les graisses animales comme la crème, le beurre, le saindoux et la graisse de bœuf et de mouton.

Ces graisses contiennent en effet du cholestérol, substance graisseuse qui contribue à durcir les artères.

De plus, les graisses animales sont “saturées” avec des atomes d’hydrogène, alors qu’en général les huiles végétales sont “insaturées”, ce qui signifie qu’elles sont plus facilement digérées et assimilées par le corps.

Parmi les huiles végétales employées dans l’alimentation, citons l’huile de carthame, l’huile de coton et l’huile d’olive.

C’est l’huile de carthame qui contiendrait le plus d’acide linoléique qui, pense-​t-​on, contribue à faire baisser le taux de cholestérol dans le sang.

La plus grande partie de l’huile de coton produite aux États-Unis se retrouve sur la table.

Elle sert à préparer la margarine, et on l’emploie pour la cuisson des aliments, la pâtisserie, l’assaisonnement de la salade ou la mayonnaise.

Beaucoup de cuisinières et d’amateurs de salade préfèrent l’huile d’olive à cause de sa saveur délicate et parce qu’elle est très digeste.

Les personnes qui doivent surveiller leur taux de cholestérol peuvent employer de l’huile de maïs.

Elles peuvent aussi mélanger le beurre et l’huile de carthame dans un mixeur afin de réduire la quantité de cholestérol qu’elles absorbent.

Il faut cependant noter qu’un produit à base d’huile végétale n’est pas nécessairement meilleur qu’un produit contenant de la graisse animale.

Dans son livre La nourriture est notre meilleur médicament (angl.), le docteur H. Bieler écrit : “Dans certains cas, au lieu de laisser les huiles comestibles insaturées et la margarine dans leur état naturel, le mercantilisme est de nouveau intervenu.

On a modifié le point de fusion de ces produits pour les faire ressembler au beurre ou à d’autres corps gras, on les a ‘enrichis’ avec des ‘vitamines’ synthétiques et on y a ajouté de l’acide glutamique, des colorants azoïques, du sel et des traces de beurre ou de crème pour leur donner une saveur spéciale.

En réalité, tous ces additifs tendent à saturer les hydrocarbures, de sorte que le produit final, agréable au goût et satisfaisant l’esprit du consommateur, n’est guère mieux que la graisse !”

Il conclut en disant qu’aussi longtemps que le foie est en bon état, la différence n’est pas grande si l’on mange des graisses animales naturelles ou des graisses végétales.

Un autre facteur dont on ne tient pas souvent compte, c’est que les graisses végétales deviennent saturées quand elles sont chauffées.

Plus souvent elles sont réemployées, comme friture par exemple, plus elles deviennent saturées.

Bien sûr, en ce qui concerne la nourriture, les opinions varient considérablement quant à savoir ce qui est bon ou nuisible.

Le mieux est d’être modéré en tout.

Il vaut certainement mieux manger des quantités modérées de graisses animales que des quantités excessives d’huile végétale.

Que ceux qui voudraient faire fi de la modération méditent cet ancien proverbe égyptien : “Un quart de ce que nous mangeons sert à nous faire vivre.

Les trois autres quarts font vivre les médecins.”

Nos Articles

huiles, Olives, santé

Eric

Les Éditions du Triomphe, société indépendante de bandes dessinées

Les Éditions du Triomphe, société indépendante, ont été créées le 1er avril 1992 par Didier et Sophie Chalufour, pour faire revivre les bandes dessinées qui paraissaient dans la presse florissante des années 1950-1960.

La plupart de ces BD (Fripounet et MarisetteChevalier de Saint Clair…) n’avaient jamais été publiées en album ou étaient devenues introuvables : ainsi, les séries telles que Thierry de RoyaumontSylvain et Sylvette ou Pat’Apouf étaient très prisées des collectionneurs. Ce fut une véritable renaissance pour leurs auteurs, dessinateurs ou scénaristes !

Répondant à un public de lecteurs très demandeurs d’anciennes collections, nous avons rapidement réédité plusieurs séries pour la jeunesse : des albums illustrés (BibicheTim et Poum et Fanfan de Probst), des romans (Trilby, collection Signe de Piste-Totem…), des enquêtes (Médecins de l’impossible, Langelot…). 

Et, pour notre clientèle de plus en plus nombreuse, nous avons été amenés à publier nos propres créations de BD avec la célèbre série “Le Vent de l’Histoire qui comprend une centaine titres, auxquels viennent s’ajouter une dizaine de BD ” Vent de l’Histoire Junior ” !

Nous faisons appel à de nombreux dessinateurs, jeunes ou plus expérimentés, à des scénaristes et des coloristes avec qui nous travaillons en étroite collaboration, toujours en gardant le souci de la clarté du dessin réaliste.

Nous produisons aussi différentes séries de livres pour jeunes, adolescents et adultes sur des thèmes sélectionnés avec rigueur, dans un but pédagogique, culturel, historique, tout en gardant de vraies valeurs humaines et familiales (Paul et ColombeBordesouleMagarcaneVladimir…).

À ce jour, plus de 100 auteurs nous ont fait confiance et près de 700 titres ont été publiés.

En 2021, Thibaut Dary rejoint l’équipe comme directeur général. 30 ans après sa première rentrée littéraire, l’aventure du Triomphe continue ! Pour une nouvelle génération de passion, de collections, de transmission et de goût des belles lectures.

https://www.editionsdutriomphe.fr/

BD – Bob et Bobette, l’album des origines

Cet album est une véritable découverte qui intéressera en premier lieu tous les bédéphiles. Lorsqu’on cite Bob et Bobette, les amateurs de bandes dessinées pensent aussitôt aux aventures dessinées par le belge flamand Willy Vandersteen. Or, les éditions du Triomphe ont eu l’excellente idée de rééditer une pépite oubliée, à savoir le recueil des aventures de Bob et Bobette signées Loÿs Pétillot, et de reconstituer la chronologie de Bob et Bobette.

A l’origine, dans les années 1930, Bob et Bobette sont les héros d’albums de chansons, aux textes signés René-Paul Groffe, musique de Marius Zimmermann et dessins de Raymond Ernie puis Loÿs Pétillot. C’est à la Libération, en 1945, que l’éditeur Georges Dargaud demande à Loÿs Pétillot de réaliser des albums d’aventures de Bob et Bobette. Cinq aventures d’une vingtaine de pages chacune paraîtront sous la forme d’albums souples, rassemblées en 1946 en un album cartonné que rééditent les éditions du Triomphe dans une version restaurée. Dargaud lance ensuite l’éphémère hebdomadaire Bob et Bobette.

En parallèle, en Belgique, Willy Vandersteen publie en 1945, en néerlandais, les premières aventures d’un petit garçon et d’une petite fille, Suske en Wiske.

En 1948, Georges Dargaud abandonne la publication de l’hebdomadaire Bob et Bobette et devient l’éditeur de la version française du Journal Tintin créé en Belgique autour du célèbre héros d’Hergé. Et les héros flamands de Willy Vandersteen sont enrôlés dans le Journal Tintin en prenant le nom de Bob et Bobette pour le public francophone. C’est le début de centaines d’aventures pour les héros de Vandersteen en même temps que le temps de l’oubli pour la version de Loÿs Pétillot et René-Paul Groffe. Loÿs Pétillot (1911-1983) poursuivra une longue carrière d’illustrateur chez Dargaud, Bayard, PiloteLe Journal des Pieds-Nickelés et quelques autres. Il est par exemple l’auteur des albums Monsieur Vincent et Jean-Marie Vianney Curé d’Ars. Dans les années 1960, il passe au monde de la télévision et signe les génériques d’émissions telles que Les 5 Dernières MinutesLes Dossiers de l’Ecran ou encore Des Chiffres et des Lettres.

Pour en revenir à cet album des origines de Bob et Bobette, on reste admiratif devant la richesse d’imaginaire de ces aventures et la qualité et le dynamisme des illustrations. Plusieurs dessins s’étalent sur une pleine page et sont un véritable émerveillement pour les yeux des petits et des grands.

Avant leurs homonymes néerlandais, Bob et Bobette étaient des personnages français, lancés par Georges Dargaud, en 1945, sous la plume de René-Paul Groffe et le pinceau de Loÿs Pétillot.
Bob et Bobette vivent dans un petit village, entourés de leurs amis. Bien vite, nos deux héros quittent leur coin de France occupée pour participer à la Libération. Cette aventure les encourage à se lancer dans le cinéma de l’autre côté de l’Atlantique.

5 aventures en un album collector.

Bob et Bobette : l’album des origines, Loÿs Pétillot (dessins) et René-Paul Groffe (textes), éditions du Triomphe, 104 pages, 26,90 euros

A commander en ligne sur le site de l’éditeur

La vie dans l’océan — un monde à trois dimensions

L’OCÉAN est un véritable réservoir de vie.

Il occupe plus de 70 pour cent de la surface de la terre, et son énorme profondeur, qui dépasse en moyenne trois kilomètres, en fait un monde à trois dimensions d’une incroyable capacité et ayant de nombreux niveaux.

La vie existe dans toutes les parties de l’océan.

Le long des rivages, elle y foisonne intensément.

À un niveau plus bas, sur le plateau continental, elle y est également très active.

Plus loin, en pleine mer, la plupart des organismes vivants se trouvent près de la surface.

Mais même dans les profondeurs abyssales, la vie est là, accomplissant sa part dans le système écologique de l’océan.

La chaîne alimentaire

Manifestement, les innombrables milliards d’animaux marins exigent une quantité prodigieuse de nourriture.

Quoiqu’il y ait profusion d’algues dans l’océan, comme par exemple dans la mer des Sargasses, elles ne constituent pas la source principale de nourriture.

En fait, les algues n’ont qu’un très petit rôle à jouer.

En réalité, plus de 90 pour cent de la matière organique de base qui édifie et entretient la vie marine se trouvent dans les couches éclairées de la haute mer sous la forme de nombreuses variétés de “phytoplancton”.

Le phytoplancton est constitué de plantes microscopiques qui flottent près de la surface où elles peuvent capter la lumière du soleil.

Elles ont en effet besoin de lumière pour accomplir leurs fonctions et pour vivre, tout comme la plupart des plantes terrestres.

Le phytoplancton fabrique de la nourriture par photosynthèse, processus par lequel l’énergie de la lumière solaire convertit les substances nutritives minérales de l’océan en aliments.

Ce processus est vital pour les animaux, car ils ne savent pas faire la synthèse de leur propre nourriture.

Ainsi, de même que la végétation sur la terre est à l’origine de l’alimentation de tous les animaux terrestres, les plantes marines sont à la base de l’alimentation des habitants des mers.

De grandes couches de phytoplancton flottent dans l’océan, et elles sont généralement plus denses là où des substances minérales nutritives sont soulevées du fond par des tourbillons ou apportées par des courants.

Les premiers consommateurs de phytoplancton sont des animaux minuscules appelés “zooplancton”.

Pendant le jour, ils s’enfoncent jusqu’à une profondeur de 300 à 1 200 mètres et remontent la nuit pour se gaver de nourriture.

De petits poissons qui se nourrissent de phytoplancton et certains de zooplancton accompagnent cette masse en mouvement et, tous ensemble, ils forment une couche si épaisse qu’au début de l’emploi du sonar on la confondait souvent avec le fond de l’océan.

Il en résultait des inexactitudes dans les cartes du fond des mers.

Pendant la guerre, les sous-marins s’abritaient sous cette couche où ils ne pouvaient être détectés par le sonar des destroyers.

Le “necton” (mot qui signifie “qui nage”) se nourrit de zooplancton.

Ces prédateurs comprennent des milliers de variétés de poissons.

Dans la “pyramide” alimentaire, il faut, en gros, 500 kilos de plantes océaniques (dans le bas de la pyramide) pour entretenir 50 kilos d’animaux herbivores (l’étage au-dessus dans la pyramide).

Ceux-ci produiront cinq kilos d’animaux carnivores.

Finalement il faudra cinq kilos de poisson pour édifier un demi-kilo de chair humaine.

Pour qu’on puisse apporter au marché cinq kilos de poisson, l’océan a dû fournir 500 kilos de plancton microscopique.

Quand on pense que les otaries qui vont se reproduire aux îles Pribilof, dans la mer de Béring, consomment à elles seules trois milliards et demi de tonnes de poisson par an, on se fait une idée de la quantité de nourriture que produit l’océan.

La “marée rouge”

De temps à autre, un certain type de vie marine microscopique du nom de “dinoflagellés” connaît une “explosion démographique” et atteint des quantités astronomiques.

Leur densité est telle que de grandes surfaces d’eau prennent une couleur rouge, brune ou ambrée.

On appelle ce phénomène la “marée rouge”.

La concentration des animalcules peut devenir trop élevée pour leur propre survie et ils produisent dans l’eau une substance très toxique qui tue les poissons et les oiseaux de mer.

Les poisons qui se répandent dans l’atmosphère irritent le système respiratoire des humains, au point qu’il faut parfois fermer temporairement la station balnéaire.

Il peut en résulter une forte production d’hydrogène sulfuré qui noircit les maisons peintes à la céruse.

Les moyens de survie

On pourrait se demander, étant donné le nombre de prédateurs, comment les diverses formes de vie marine évitent l’extinction.

C’est que les espèces ont de nombreux moyens de survie.

L’un d’eux est une extrême fécondité.

La minuscule diatomée, la plus nombreuse des plantes microscopiques, peut avoir un milliard de descendants en un mois.

L’églefin pond jusqu’à neuf millions d’œufs à la fois, et l’huître jusqu’à 500 millions en un an.

Au cap Cod, au nord de New York, un milliard de maquereaux produisent, estime-​t-​on, soixante-quatre trillions d’œufs durant la saison du frai.

Les œufs et les jeunes des poissons et autres animaux marins sont rapidement dévorés par une foule de prédateurs.

En ce qui concerne le maquereau, on a évalué que seulement un à dix poissons arrivent à maturité pour chaque million d’œufs.

Le taux de mortalité se situe entre 99,98 et 99,99 pour cent.

Néanmoins il ne manque pas de maquereaux, d’églefins et d’huîtres.

La même chose est vraie de bien d’autres animaux comme les palourdes, les crevettes, etc.

L’homme est le seul prédateur qui risque d’amener un déséquilibre en détruisant des espèces entières.

D’autres poissons, au lieu de se fier entièrement au nombre, protègent leurs œufs et leurs jeunes.

Chez certains requins, les œufs éclosent à l’intérieur de la mère et le jeune y vit pendant un moment.

Divers poissons fixent leurs œufs sur des rochers, des plantes, etc.

D’autres les entourent d’écume et de membranes.

Chez d’autres encore, le mâle porte les œufs dans sa bouche ou dans une poche incubatrice (comme l’hippocampe) jusqu’à l’éclosion.

Cependant, les petits sont souvent livrés à eux-​mêmes dès leur naissance.

Mais le dauphin, qui est un mammifère, continue à protéger ses jeunes des ennemis.

Puisque pratiquement tous les animaux des mers sont pourchassés par des prédateurs, le camouflage est fréquent.

Le poisson-papillon, par exemple, a une tache en forme d’œil sur le corps afin de détourner l’attaquant de sa tête.

Le dos des poissons de haute mer est vert ou noir parce que la mer, vue d’en haut, a cet aspect.

Mais si l’on regarde d’en bas, la surface de l’océan apparaît argentée ou blanchâtre, c’est pourquoi le dessous de nombreux poissons a cette teinte-​là.

L’holothurie a peut-être la méthode de protection la plus étrange.

Quand elle est en danger, elle rejette simplement ses intestins.

Manifestement, l’ennemi affamé aime mieux se repaître des intestins que du sac coriace et sans goût qui reste.

Ensuite, le “sac vide” développe de nouveaux intestins.

Des cellules urticantes aident les animaux les plus immobiles, comme la physalie, à éloigner l’adversaire.

D’autres se fient à leur rapidité, à leur vigilance, à leur taille ou à leur force.

Certains calmars pélagiques possèdent un dispositif de protection unique : ils couvrent leur fuite en répandant un nuage lumineux.

D’autres créatures marines émettent de vives lueurs pour tromper le prédateur ou l’“aveugler” temporairement.

Dans cet univers liquide à trois dimensions, où la vision se limite à trente mètres, où le milieu ambiant est beaucoup plus lourd que l’air, le Créateur a prévu, pour ses habitants, un équipement que les animaux terrestres n’ont pas.

La plupart des poissons qui se déplacent rapidement possèdent une sorte de “sixième sens”.

Il consiste en un système de canaux longitudinaux appelé “ligne latérale”, qui permet au poisson de sentir le plus léger changement dans la pression extérieure.

De cette façon les milliers de poissons d’un banc peuvent rester ensemble, nager en parfaite unisson et changer rapidement de direction comme un seul corps.

De plus, ils sont avertis de loin de l’approche d’un ennemi.

Ce sens leur permet également d’éviter les obstacles, tels que la glace d’un aquarium.

Leur équipement de chasse

Une des caractéristiques les plus étonnantes du système écologique de l’océan est l’interdépendance des formes de vie ainsi que la manière dont l’équilibre est maintenu entre elles.

Alors que les créatures chassées par des prédateurs possèdent un équipement de protection, les chasseurs sont eux-​mêmes pourvus des moyens les plus complexes pour situer et attraper leur proie.

Bien que les prédateurs affamés capturent assez de poissons pour assouvir leur faim, il reste néanmoins suffisamment d’individus pour assurer la perpétuation de l’espèce.

S’il n’y avait pas de prédateurs pour manger les œufs d’huîtres et les jeunes tortues, l’océan serait bientôt envahi par les huîtres et les tortues.

Mais si les huîtres et les tortues étaient complètement supprimées par les prédateurs, ceux-ci disparaîtraient également.

Seul un Créateur parfaitement sage peut avoir prévu des conditions ainsi que des équipements de chasse et de protection pour assurer un équilibre aussi délicat.

En ce qui concerne l’équipement de chasse, si nous commençons au bas de la “pyramide” alimentaire, nous trouvons, selon la description d’un océanographe écrivant dans Scientific American (septembre 1969), “des yeux à des animaux herbivores minuscules, des filtres d’un dessin exquis, des mécanismes et des comportements pour découvrir des concentrations locales, des dispositifs d’exploration complexes et, au fond, des accessoires qui tirent profit de l’eau en mouvement dans l’opération de filtrage”.

Certains liparis, ou limaces de mer, emploient de grands filets transparents, souvent gluants, qui ont parfois 1,80 m de diamètre.

De cette façon, ils attrapent les micro-organismes les plus minuscules.

Les amibes, animaux unicellulaires, repèrent leur nourriture par des moyens chimiques.

Bon nombre d’organismes près de la surface sont luminescents.

Mais dans les plus grandes profondeurs, où la lumière du soleil ne pénètre guère, au moins deux tiers des animaux marins produisent de la lumière.

Le chercheur précité dit : “Certains poissons, calmars et euphausies possèdent des projecteurs avec réflecteurs, lentilles et iris, presque aussi complexes que l’œil.” D’autres espèces, dit-​il, peuvent émettre une lueur qui imite un petit groupe de plancton lumineux, tandis que d’autres encore vont à la “pêche” en s’éclairant d’un falot au bout d’un long tentacule céphalique.

L’imprudent qui s’approche de l’“amorce” est promptement avalé.

Le poulpe a des yeux semblables à ceux de l’homme pour localiser sa nourriture.

Les dauphins et certaines baleines possèdent des sonars de chasse à longue portée.

Ils émettent des sons et leur ouïe très sensible en détecte l’écho.

On pense que le cachalot est capable de repérer une proie située à une très longue distance, peut-être plusieurs kilomètres.

Les requins ont un odorat très développé ; le sang d’un poisson blessé les attire de très loin.

Sur le fond de l’océan

Sur le fond de l’océan, à trois kilomètres ou plus de la surface, la température est voisine de zéro degré, la pression est énorme et l’obscurité totale.

Même à ces grandes profondeurs, la vie existe, mais elle semble plus clairsemée et comme ralentie.

Des holothuries de quarante-cinq centimètres de long avancent lentement sur le fond vaseux.

Elles avalent la boue pour en retirer les minuscules organismes qu’elle renferme ou les matières organiques descendues d’en haut.

Peu d’habitants des grandes profondeurs atteignent la taille d’une souris ; la plupart sont plus petits qu’une abeille.

Des filets à mailles très serrées ramènent de minuscules palourdes, vers et crustacés.

Dans les ténèbres abyssales, certains animaux sont aveugles.

Des créatures aux pattes fusiformes, aux pieds garnis de duvet, qui les maintiennent au-dessus de la vase, se déplacent majestueusement.

Par endroits, des ophiures, parentes des étoiles de mer, jonchent le fond.

Même à des profondeurs de 1 000 mètres et plus, on rencontre parfois une raie à la recherche de nourriture.

Le sol marin est couvert d’empreintes et de traces.

Des photographies prises à plus de 10 000 mètres de profondeur, dans la fosse du Challenger, au sud-ouest de l’île de Guam, montrent quelques curieux petits animaux de trois à cinq centimètres de long, dont certains ressemblent à des crevettes.

La pression est énorme à de pareilles profondeurs.

L’avenir de la vie marine

Les océanographes sont très préoccupés par le danger que la cupidité commerciale fait courir à la vie marine.

À présent on emploie des instruments scientifiques pour chasser, attraper et tuer sur une grande échelle.

Mais plus grave encore est la pollution, qui est aussi et en premier lieu le résultat de la cupidité et de l’insouciance, et qui s’est étendue de façon incroyable.

Des eaux autrefois très poissonneuses sont pratiquement dépourvues de poissons.

Ce sont là des faits attristants.

Le tour du monde en 80 plongées.

Partez à la découverte des plus beaux fonds marins de la planète : Méditerranée, mer Rouge, océan Indien, Indo-Pacifique, Pacifique, Antarctique, Caraïbes et Atlantique. Au fil des pages, 1 000 images inédites vous feront vivre intensément 80 plongées d’exception. Véritable invitation au rêve et au voyage, ce livre présente le meilleur de la plongée mondiale. Il rassemble les informations pratiques les plus récentes afin de vous aider à préparer votre voyage, à visiter chaque site et à observer les espèces les plus captivantes. Après vingt années de succès et trois éditions, dont le Prix mondial du livre d’image sous-marine (Antibes 1990) pour la première édition, Patrick Mioulane et Raymond Sahuquet s’associent à deux talents reconnus de la photographie sous-marines, Pascal Kobeh et Lionel Pozzoli, pour vous révéler 30 nouveaux sites de plongées et revisiter les 50 plus célèbres.


Description du produit

à propos de l’auteur

Naturaliste de passion et de formation, Patrick Mioulane est journaliste et photographe depuis 1971. Connu comme expert du monde végétal et du jardin, il a écrit une centaine d’ouvrages, collabore à de nombreuses revues, a participé à plus de 1 200 émissions de télévision et co-anime chaque samedi une émission de jardinage sur RMC. Plongeur depuis 1976, il est moniteur premier degré et se passionne pour la biologie et la photo sous-marine.

Raymond Sahuquet, cinéaste et photographe, a monté sa première expédition en 1969, après avoir vu Joyaux de la mer de Corail de Marcel Isy Schwart. Réalisateur de films sous-marins, il a été le premier à filmer un plongeur donner à manger à mains nues à des requins. Spécialiste du tourisme-plongée autour du globe, il s’oriente aujourd’hui vers la projection en 3D qui apporte une dimension nouvelle et étonnante à la prise de vue subaquatique.

Pascal Kobeh est photographe sous-marin depuis 1996. Cinq ans durant, il a travaillé sur le plateau du film Ocean. Il a reçu le prix Wildlife Photographer of the Year en 2010.

Lionel Pozzoli a remporté de nombreux prix de photographie sous-marine depuis 1984 (Underwater Photographic Society aux États-Unis, Festival mondial de l’image sous-marine notamment). Pendant 10 ans, il a été président de la commission Photo-Film-Vidéo de la CMAS (Confédération mondiale des activités subaquatiques). Il est le spécialiste de la photographie sous-marine en 3D.


Détails sur le produit

  • Éditeur ‏ : ‎ EPA; Illustrated édition (10 avril 2019)
  • Langue ‏ : ‎ Français
  • Broché ‏ : ‎ 368 pages
  • ISBN-10 ‏ : ‎ 2376710553
  • ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2376710554

Nos Articles

Articles, océan

Eric

Les gitans de la mer à Mindanao

QUAND on entend parler de gitans, on pense tout d’abord à ce peuple nomade d’Europe centrale, à la peau sombre et aux yeux noirs, aux coutumes étranges et aux costumes pittoresques.

Saviez-​vous qu’en Orient ils ont leur pendant marin : les gitans de la mer ?

Vous pouvez les apercevoir ici, aux Philippines, dans la belle ville de Zamboanga ou plus au sud, dans les îles ensoleillées de l’archipel de Sulu.

Ce sont les Bajaus, un des quatre-vingt-un groupes ethniques de ce pays.

On les appelle les gitans de la mer, parce qu’ils vivent en nomades sur l’eau.

Depuis des siècles, leurs seules habitations sont des bateaux et des maisons sur pilotis le long des plages de sable et des récifs de corail.

Il y a également des gitans de la mer en Malaisie, en Indonésie et en Birmanie, et ceux des Philippines sont aussi considérés comme d’origine indo-malaise.

Les anthropologues pensent que leurs ancêtres ont émigré depuis les plaines côtières de Bornéo.

Un Bajau typique est bronzé et ses cheveux noirs sont quelque peu décolorés par une constante exposition au soleil.

Son visage est fin avec des pommettes saillantes et un nez busqué.

On dit qu’en 1521 Fernand de Magellan, à la recherche de nouvelles routes vers l’Extrême-Orient, aperçut ces villages flottants entre Bornéo et nos îles.

Mais même avant cette époque, les Bajaus se déplaçaient d’un mouillage à un autre.

Ils descendaient à terre uniquement pour vendre ou troquer du poisson et des perles, et pour se procurer de quoi satisfaire leurs besoins simples : du manioc, du riz, du sucre de canne, des noix de coco et divers fruits tropicaux.

Certains d’entre eux ne restent à terre que quelques heures, d’autres y demeurent plusieurs semaines ou plusieurs mois, et dans ce cas des communautés se forment temporairement.

La communauté bajau

Bâties dans les hauts-fonds, les cabanes haut perchées sont reliées entre elles par de fragiles ponts de fortune, souvent une simple planche de bambou, sans garde-fou.

Les escaliers sont rares.

Un tronc d’arbre, posé sur le pont commun ou dans l’eau et appuyé à l’entrée, suffit.

Autour et au-dessous de ces cabanes sont amarrés des canoës, appelés ici lipa-lipa, ainsi que des catamarans, des pirogues et d’autres bateaux qui sont eux-​mêmes des habitations.

Les Bajaus forment un peuple étroitement uni.

Une cabane ou un bateau peut abriter tout un clan, y compris les parents, les enfants mariés et les petits-enfants.

Les enfants, souvent nus, nagent et jouent dans l’eau peu profonde.

Les femmes se lavent et lavent leurs vêtements, cuisinent ou bavardent avec animation sur le pas des portes.

D’autres soignent leurs enfants, raccommodent les filets de pêche ou tissent des nattes.

Certaines vont à la recherche de coquillages, d’algues, d’oursins et d’autres fruits de mer.

Les hommes, eux, construisent et réparent les bateaux et préparent leur attirail de pêche.

Il faut trois mois pour terminer une pirogue, et peut-être dans trois ans faudra-​t-​il la remplacer.

Leurs outils sont rudimentaires : des ciseaux de bois, des instruments en forme de hache et d’autres tout aussi primitifs.

Par moments, les hommes s’en vont pêcher en groupe.

Une dizaine de bateaux se mettent alors en ligne, et, quand un banc de poissons est en vue, les hommes font du bruit pour les diriger vers un récif ou tout autre endroit où il sera commode de les attraper.

Leurs prises comprennent souvent des requins, des raies, des poulpes et des thons.

Les Bajaus sont un peuple paisible et ils désirent qu’on les laisse tranquilles.

Dès que les terriens semblent vouloir leur causer des difficultés ou se mêler de leurs affaires, ils prennent la mer, qui pour eux est un havre, une amie.

Et toute la communauté disparaît.

Les enfants de la mer

La plupart des Bajaus naissent à la maison.

La “maison” est un bateau, peut-être fait d’une grosse bûche provenant de Bornéo ou apportée par la mer et patiemment creusée et taillée à la main ; le “toit” est constitué de feuilles de palmier.

Des flotteurs de bambou, qui font penser aux patins d’un traîneau, empêchent l’embarcation de chavirer.

On raconte que les enfants sont lancés dans l’eau à un âge très tendre, et, s’ils flottent, on les considère comme de véritables enfants de la mer.

Les qualités de nageurs des Bajaus en font les meilleurs pêcheurs de perles de la région.

Ils surpassent les autres indigènes et peuvent rester sous l’eau plusieurs minutes sans équipement spécial.

Des navigateurs experts

Les routes maritimes de l’archipel de Sulu sont aussi familières aux Bajaus que les lignes de leurs mains.

La distance et l’obscurité ne sont pas des obstacles pour eux.

Ils peuvent faire le point à tout moment sans compas ou autre instrument de navigation.

Non seulement ils observent les étoiles, mais ils plongent leurs mains dans la mer et ils goûtent l’eau.

En quoi cela peut-​il les aider ?, vous demandez-​vous.

Eh bien, il paraît que la salinité de la mer varie d’un endroit à un autre et le goût de l’eau les renseigne sur leur position.

En outre, en calculant la vitesse du courant dans le détroit, ils savent estimer à quelle distance ils sont de la terre et le moment de leur arrivée.

Leur connaissance remarquable de la mer, celle des vagues, des vents et de la houle, est basée sur l’expérience transmise de génération en génération.

Ils savent des jours à l’avance quand une tempête se prépare.

Aussi, même quand le ciel est clair et la mer calme, s’ils viennent chercher refuge dans un port on sait que c’est un signe de tempête.

Croyances religieuses

Les Bajaus ne sont ni “chrétiens” ni musulmans ; ils n’ont pas non plus une croyance particulière ou un culte traditionnel.

Quelques-uns parmi les plus âgés ont une certaine connaissance de la Bible et du Coran et sont d’avis que les deux sont excellents.

Leurs conceptions religieuses sont variées.

Selon d’autres indigènes, les Bajaus ont une vénération sans réserve pour la mer, qui les attire irrésistiblement.

Quand les gitans de la mer viennent jeter l’ancre à Jolo ou au port de Zamboanga, de jeunes témoins saisissent ces rares occasions pour aller s’entretenir avec eux.

Ils sautent d’un bateau à un autre, parlant un tausog hésitant et offrant des publications en arabe.

Souvent ils surmontent la barrière du langage grâce à des gestes et des sourires, et on accepte leurs publications.

Coutumes matrimoniales

Sous les auspices de l’université du Centre oriental de recherche pour les sciences, les humanités et la culture, Abdul Mari Imao s’est livré à une étude de cette tribu minoritaire.

Son rapport, publié dans le Chronicle Magazine du 28 septembre 1968, est un récit vivant des coutumes matrimoniales et autres.

On se marie très tôt chez les Bajaus, vers treize ou quatorze ans.

Une fille peut être mariée plus jeune encore, mais la famille ne permet les relations sexuelles qu’à partir de la puberté.

Le conjoint est choisi par les parents.

Les mariages se célèbrent toujours à la résidence du chef ; ils ont lieu surtout durant “les mois de l’autel”, octobre et novembre, et à la pleine lune.

Un des rites traditionnels, avant le mariage, est “l’averse nuptiale”.

Elle est accomplie par l’imam, un prêtre indigène, assisté d’une jeune fille qui tient un parapluie garni de glands au-dessus de la tête de la future mariée.

On récite des prières, on verse l’eau, et les danses rituelles commencent.

Le jour du mariage, quand le marié s’approche de la maison de la mariée, on fait sauter des pétards pour saluer le couple.

La cérémonie débute au milieu des vapeurs d’encens.

Puis, l’imam bénit le futur marié et demande l’anneau.

Un intermédiaire se précipite alors auprès de la future mariée et lui demande si elle accepte de prendre cet homme pour époux.

Si elle répond oui, on met l’anneau au doigt du marié.

L’information est ensuite transmise au marié à qui l’on demande s’il accepte d’assumer les responsabilités d’un époux.

S’il accepte, l’imam le conduit auprès de la mariée et guide sa main jusqu’au front de celle-ci.

Ce geste les déclare mari et femme.

Les mariages ne coûtent pas cher.

L’économie et non la prodigalité est leur principale caractéristique.

La mariée ne reçoit aucun panulong ou dot.

On ne sert pas de nourriture, et si l’on envoie des invitations, ce n’est pas pour assister à une réception, mais pour prendre part à une parade nautique.

Cette parade a lieu avant la cérémonie du mariage.

Un bateau fait le tour du village pour annoncer la fête au son du kulintang et il prend les invités tout au long du chemin.

Le succès de la noce se mesure au nombre d’invités de haut rang qui viennent aussi bien de ce village que des villages voisins et éloignés.

Le divorce est courant.

Certaines femmes, âgées seulement de seize ou dix-sept ans, ont déjà été mariées treize fois.

Tels mariages font faillite au bout de deux semaines, tels autres durent un mois ou deux.

Les causes de rupture sont variées : paresse du mari qui n’entretient pas sa femme ; dilapidation des richesses de la femme ; cruauté physique et mentale, etc.

Un avenir incertain

Malgré les progrès du vingtième siècle et une grande attention de la part du gouvernement, les Bajaus sont en voie de disparition, victimes de l’ignorance, de la maladie et de la sous-alimentation.

Même à Taui-Taui et à Si Tangkay, derniers bastions des gitans de la mer, on voit s’effriter lentement la résistance que ce peuple opposait aux influences extérieures et se perdre ses coutumes et ses traditions, qu’il préservait depuis des siècles.

La jeune génération est influencée par la civilisation.

Ce mode de vie simple et paisible, au sein de l’éternelle et changeante beauté de la mer, disparaîtra peut-être bientôt pour toujours.

Les fjords du Pacifique

LA HUITIÈME merveille du monde !”, s’exclama le poète Rudyard Kipling en parlant de la majesté de Milford Sound.

Ce n’est peut-être pas là un sentiment très original, mais il exprime bien ce que pensent la plupart des gens qui visitent pour la première fois ce coin retiré de l’île du Sud de Nouvelle-Zélande, douzième île en grandeur du monde.

Le Parc national des fjords est situé au sud-ouest du pays, en bordure de la mer de Tasman qui sépare la Nouvelle-Zélande de l’Australie, une distance d’environ 1 800 kilomètres.

Du nord au sud, ce parc ne longe la côte que sur quelque 250 kilomètres, mais il est découpé par une douzaine de fjords, de sorte qu’il possède un littoral de près de 1 600 kilomètres.

D’une superficie de quelque 13 000 kilomètres carrés, c’est l’un des plus grands parcs du monde.

La plupart des fjords ne sont accessibles que par bateau ou par hydravion.

Mais, en 1953, après vingt ans de travaux, on a terminé une route de 120 kilomètres, donnant accès à l’extrémité du plus spectaculaire des fjords, Milford Sound.

Vers le pays des fjords

On pénètre dans le parc par le Manapouri et le Te Anau, deux beaux lacs jumeaux, sombres et profonds, de 447 mètres.

Tout autour, les montagnes sont couvertes de forêts de hêtres jusqu’à près de 1 000 mètres d’altitude, comme d’un manteau de velours vert qui adoucit leurs contours escarpés.

Au nord des lacs s’ouvre la vallée de l’Eglinton.

C’est une vallée subalpine, plate, montant légèrement et d’une largeur d’un kilomètre et demi à trois kilomètres.

De chaque côté, des pics couverts de neige s’élèvent presque à la verticale jusqu’à 1 500 ou 1 800 mètres.

La route qui mène à Milford Sound longe la rivière miroitante, une des meilleures de l’endroit pour la pêche à la mouche.

Au hasard de ses méandres, tantôt la route pénètre dans la forêt, tantôt elle traverse des clairières ou des prairies non clôturées.

Quantité de plantes subalpines aux nuances délicates se dissimulent dans l’herbe des prairies.

Durant les mois d’été, les lupins multicolores, bien décidés à ne pas passer inaperçus, croissent à profusion sur les îlots de galets au milieu de l’eau, leurs teintes éclatantes contrastant avec le ton plus neutre des diverses espèces de hêtres.

Soudain, devant nous, tout au bout d’une longue allée bordée d’arbres, droite et étroite, se dresse un haut sommet enneigé, encadré par la forêt et le ciel.

Mais tandis que nous continuons à rouler, nous voyons, les yeux tout écarquillés, la montagne diminuer lentement de hauteur puis disparaître complètement !

Ce n’est pas tout cependant, car lorsque nous quittons “L’allée de la montagne qui disparaît” et entrons dans une clairière, ce n’est pas un pic, mais cinq qui se présentent à nos yeux.

Sommes-​nous donc le jouet d’une illusion ?

L’explication réside dans le fait que la route monte de façon imperceptible, cachant progressivement la montagne.

Nous sommes persuadés cependant que ce n’est pas un tour des ingénieurs !

À environ quatre-vingt-dix kilomètres du lac Te Anau, la route se perd finalement dans une vallée en forme de cuvette d’un diamètre de deux à trois kilomètres.

C’est ici que s’ouvre l’entrée orientale du tunnel Homer qui conduit vers Milford.

Il paraît extrêmement petit au pied de pics semblables à de gigantesques pierres tombales de plus de 2 000 mètres.

Dans le silence profond, on entend le mugissement caractéristique d’une chute d’eau.

Le tunnel est situé au-dessus de la zone des arbres, aussi les quelques arbres qui poussent dans la vallée sont maigres et rabougris.

Cependant, parmi les touffes d’herbes croissent des plantes alpines aux couleurs délicates.

En décembre, la vallée se couvre d’un tapis de boutons d’or géants qui, environ un mois plus tard, sont remplacés par des marguerites blanches.

Beaucoup de touristes s’arrêtent un moment ici.

Le tunnel, long de 1 200 mètres, n’a en effet qu’une seule bande de roulement et il est ouvert pendant vingt-cinq minutes alternativement dans un sens puis dans l’autre.

Cet arrêt est le bienvenu pour nos sens trop sollicités, car il nous permet de réfléchir aux beautés de ce pays remarquable.

Descente vers Milford

Nous sommes à présent dans le tunnel et l’obscurité accentue la rapidité du trajet jusqu’à Milford.

Une fois dehors, une autre vallée en forme de cuvette s’offre à nos regards.

Elle nous semble d’autant plus immense que la route descend de près de 700 mètres en onze kilomètres de virages en épingle à cheveux au milieu d’une végétation luxuriante, témoignage d’une précipitation annuelle de 6 350 mm.

De majestueuses fougères arborescentes prédominent dans toute cette verdure.

Il n’est pas étonnant que la Nouvelle-Zélande ait choisi la fougère comme emblème national.

Finalement la route s’arrête au bord de l’eau.

Derrière nous, c’est la forêt pluviale dominée par des sommets de 1 500 à 2 700 mètres.

À gauche, au sud-ouest, s’élève le célèbre pic Mitre, une haute falaise de 1 700 mètres.

De l’autre côté du fjord, à trois kilomètres, deux autres falaises de 1 550 et de 1 300 mètres se font face.

On dirait un lion bavardant avec un éléphant couché.

Ce sont d’ailleurs les noms qu’on leur a donnés : le Lion et l’Éléphant.

Quel spectacle grandiose !

Ici, au niveau de la mer, l’homme se sent écrasé par ces sommets enneigés.

En descendant le goulet vers la mer de Tasman sur une vedette de tourisme, nous comprenons mieux les sentiments de Kipling.

À son extrémité, ce golfe de quatorze kilomètres de long a une profondeur de 480 mètres, mais celle-ci diminue considérablement à mesure qu’on s’approche de l’entrée.

Nous ne cessons de regarder en l’air et nous sommes frappés à l’idée que ces falaises qui s’élèvent à 300 mètres et plus plongent dans les eaux à une distance semblable.

La forte précipitation annuelle dans cette région, environ 25 mm. par jour au cours d’une année récente, contribue à la magnifique parure verte de Milford.

Pendant une journée claire après la pluie, des centaines de cascades étincelantes dégringolent les parois rocheuses des fjords.

Ici et là, nous dépassons une colonie de phoques ou de pingouins qui se chauffent au soleil sur des rochers.

Il semble que ce soient les seuls habitants de ce paradis aquatique.

Lorsque la houle annonce l’approche de la pleine mer, et que la vedette fait demi-tour, nous ne sommes pas surpris d’apprendre que le capitaine Cook, en passant par ici, crut qu’il s’agissait d’une baie.

Ils n’ont pas été formés par des glaciers

Le capitaine de la vedette explique aux touristes que d’énormes glaciers ont découpé ces fjords dans un haut plateau pendant les “périodes glaciaires”.

Il donne comme preuve les parois lisses des falaises, aux stries presque horizontales.

Cela indique, ajoute-​t-​il, que ces parois ont été en quelque sorte rabotées et que seuls des glaciers étaient capables d’accomplir pareil exploit.

Peut-être pense-​t-​il différemment à présent, car nous lui avons laissé un livre qui prouve que l’homme comme la terre ont été créés et n’ont pas subi une évolution.

Nous lui avons expliqué que les glaciers avancent grâce à la force de la pesanteur et que pour découper des vallées aussi profondes que Milford Sound et les fjords environnants, il aurait fallu une montagne d’une incroyable hauteur.

Or, cette montagne n’existe pas.

D’où serait venue l’eau qui devait donner naissance aux prétendus 180 mètres de glace ?

On a dit entre autres qu’elle venait des océans.

Mais pour produire assez de vapeur d’eau, qui se serait ensuite condensée en neige pour former le glacier colossal nécessaire, il aurait fallu que l’océan entre en ébullition.

Et cela se serait passé à une époque où pendant des centaines d’années consécutives devaient régner des températures très basses pour que soient produites de telles quantités de glace !

Pourquoi ne pas admettre que les terribles convulsions de l’écorce terrestre sont l’œuvre des eaux torrentielles du déluge ?

Cela est en harmonie avec les faits et les témoignages disponibles.

Alors que la glace peut strier une surface rocheuse, seule de l’eau sous forte pression et charriant des blocs de pierre et des débris peut creuser de profondes vallées et disloquer et emporter des montagnes.

Nous avons eu beaucoup de joie à visiter cette belle région peu connue et aussi à vous raconter notre voyage.

Nos Articles

Articles, fjords

Eric

GoViral, la plateforme pour devenir viral.

Pour YouTube & TikTok la plateforme GoViral d’engagement pour devenir virale !

Gagnez des pièces en vous engageant avec les comptes des autres membres. Ensuite, importez vos vidéos dans GoViral, choisissez les services que vous souhaitez recevoir et en quelques minutes, vous commencerez à recevoir des vues, des commentaires et des abonnés de vraies personnes, gratuitement !

https://goviral.ai/?r=226854

Comment créer des listes de lecture YouTube qui attirent les téléspectateurs.

La création de listes de lecture YouTube peut être un excellent moyen pour les créateurs de contenu d’obtenir plus de vues YouTube. Si vous êtes nouveau sur YouTube et que vous n’avez jamais créé de playlist, vous êtes au bon endroit. Dans cet article, nous vous expliquerons toutes les étapes à suivre pour créer votre propre liste de lecture sur YouTube. De plus, nous vous fournirons également divers conseils qui vous aideront à maîtriser le jeu de création de listes de lecture pour plus de vues. Alors, sans plus tarder, commençons cet article.

Création d’une playlist YouTube : instructions détaillées

Avant d’aborder les trucs et astuces avancés pour vous aider à créer une playlist YouTube pour plus de vues, passons en revue les instructions étape par étape que vous devez suivre pour créer une playlist pour la première fois :

  • Étape 1 – Accédez à la page « Votre chaîne » : cliquez sur votre avatar dans le coin supérieur droit de votre YouTube pour faire apparaître un menu déroulant. Dans ce menu, cliquez sur “Votre chaîne”.
  • Étape 2 – Sélectionnez « Personnaliser la chaîne » : une fois que la page « Votre chaîne » apparaît, vous devriez pouvoir voir l’option « Personnaliser la chaîne » dans la zone centrale de la page vers le haut. Clique dessus.
  • Étape 3 – Choisissez ‘Playlists’ : Dans la page ‘Customize Channel’, vous devriez pouvoir repérer l’option ‘Playlists’ dans l’onglet sur le côté gauche. Choisissez-la et cliquez sur le bouton “Nouvelle playlist” en haut à droite de la page.
  • Étape 4 – Nommez votre liste de lecture et ajoutez des vidéos : La seule chose qui reste à faire est de nommer votre liste de lecture, puis de commencer à ajouter des vidéos. Après avoir entré le titre souhaité de votre playlist, cliquez sur ‘Créer’. Une fois la liste de lecture créée, cliquez dessus, puis choisissez “Ajouter des vidéos” dans le menu déroulant à trois points.

Donc, maintenant vous savez tout sur la création de listes de lecture YouTube. Mais que pouvez-vous faire pour vous assurer que vos playlists créées génèrent des vues et de nouveaux abonnés YouTube ? Découvrez les réponses à cette question dans la section suivante.

Trucs et astuces pour que vos playlists YouTube attirent plus de spectateurs

Dans cette section, vous apprendrez à optimiser vos listes de lecture YouTube afin que davantage de téléspectateurs soient attirés par elles et aient envie de s’engager avec elles. Voici comment procéder :

  • Créez des listes de lecture basées sur des histoires : si une liste de lecture contient de nombreuses vidéos qui n’ont rien à voir les unes avec les autres, elle ne pourra pas susciter beaucoup d’intérêt auprès du public. C’est pourquoi nous vous recommandons de créer des listes de lecture basées sur des histoires, c’est-à-dire des listes de lecture avec des vidéos sur un seul sujet ou thème. Cela garantira que vos listes de lecture sont cohérentes et significatives.
  • Optimisez vos listes de lecture avec les bons mots-clés : ces dernières années, l’optimisation des moteurs de recherche (SEO) a commencé à jouer un rôle central dans l’amélioration de la découvrabilité des vidéos et des listes de lecture YouTube. Ainsi, lorsque vous décidez des titres de vos listes de lecture, assurez-vous qu’ils sont optimisés pour les mots clés. Pour déterminer les bons mots clés à utiliser pour les titres de vos listes de lecture, vous pouvez utiliser la fonction de saisie semi-automatique de YouTube pour obtenir des suggestions ou utiliser un outil de recherche de mots clés. Alternativement, vous pouvez également consulter les mots-clés utilisés par vos concurrents pour leurs titres de playlist respectifs.
  • Créez des vidéos d’introduction pour chaque playlist : une vidéo d’introduction peut être extrêmement utile pour les nouveaux spectateurs afin de comprendre en quoi consistent vos playlists et ce qu’ils peuvent en apprendre. En plus de fournir des informations sur les listes de lecture, les vidéos d’introduction peuvent également accueillir les téléspectateurs, ce qui contribue toujours à assurer un taux de rétention élevé des téléspectateurs.

Conclusion

Donc, c’est à peu près tout pour cet article – vous devriez maintenant pouvoir créer des listes de lecture et les modifier quand vous le souhaitez sans aucun problème. Avant de conclure cet article, nous aimerions vous encourager à essayer GoViral – un outil logiciel destiné aux nouveaux YouTubers pour obtenir plus de commentaires YouTube et YouTube aime. Vous pouvez également obtenir des vues YouTube gratuites. De plus, vous pouvez également obtenir des abonnés YouTube gratuits via GoViral.

https://goviral.ai/?r=226854

Vous aussi profiter maintenant du service gratuit de GoViral en cliquant ici

Nos Articles

Articles, GoViral

Eric

Vos vêtements — comment les garder comme neufs

QU’EST-​CE qui n’a pas de bouche, mais qui “parle” de vous sans cesse ?

Vos vêtements.

Ils reflètent votre personnalité et votre attitude à l’égard de vous-​même, de votre famille et même de votre emploi.

Dans une grande mesure, ce n’est pas l’argent qui permet d’être bien habillé, c’est le soin que l’on prend de ses vêtements.

Outre votre apparence, une autre raison doit vous inciter à prendre soin de vos habits : leur prix toujours plus élevé.

Puisqu’il vous est peut-être moins facile d’en acheter de nouveaux, efforcez-​vous de maintenir en bon état ceux que vous possédez.

Que font certaines personnes pour être toujours aussi pimpantes, alors que d’autres paraissent si négligées ?

Comment faire pour conserver à ses vêtements l’aspect du neuf ?

Les soins quotidiens

Des soins quotidiens et de bonnes habitudes, tels sont les secrets d’une garde-robe bien tenue.

L’usage de cintres est particulièrement nécessaire.

Des vêtements empilés négligemment se chiffonnent et ne sont pas bien aérés.

Accrochés à un portemanteaux, ils risquent de prendre une vilaine forme.

Employez donc des cintres, mais veillez à ce que le manteau ou la robe pende bien droit et attachez le premier bouton.

Si votre garde-robe est si pleine que rien ne peut pendre droit, peut-être pouvez-​vous installer une autre barre.

Après avoir placé un veston, un manteau ou un autre vêtement lourd sur un cintre, donnez-​lui un coup de brosse rapide, surtout autour du col. À l’occasion, brossez aussi l’intérieur des parements et des poches.

Un brossage régulier empêche la poussière de s’incruster et prolonge ainsi la vie du vêtement.

La plupart des articles tricotés ne doivent pas être mis sur un cintre, car ils risqueraient de s’étendre.

Donc, après avoir porté un chandail, retournez-​le et exposez-​le pendant quelques minutes devant une fenêtre ouverte.

Ensuite, remettez-​le à l’endroit, pliez-​le soigneusement et rangez-​le dans un tiroir.

Naturellement, un rangement soigneux ne remédiera pas aux malheurs qui peuvent arriver à votre vêtement pendant que vous le portez.

Avez-​vous fait une tache de sauce de spaghetti, ou bien de la crème glacée au chocolat a-​t-​elle coulé sur votre nouvelle robe blanche ?

Les taches constituent un obstacle à surmonter si l’on veut garder à ses habits l’aspect du neuf.

Aussi le détachage fait-​il partie des soins quotidiens à donner aux vêtements, car c’est immédiatement qu’il faut s’attaquer à une tache, si possible avant qu’elle ne soit sèche.

Détacher un vêtement signifie savoir comment enlever une tache déterminée sur un tissu particulier.

Un tableau accompagne cet article et montre comment enlever certaines taches courantes de la plupart des tissus.

Avant d’employer quoi que ce soit, essayez l’eau froide, car elle ne fixera pas la tache.

(Beaucoup de tissus non lavables ne sont pas abîmés par une petite quantité d’eau.)

Quand vous vous attaquez à une tache, allez-​y par touches légères.

S’il vous faut employer un détachant, employez-​en aussi peu que possible.

N’en respirez pas les vapeurs et placez le flacon hors d’atteinte des enfants.

En outre, avant d’appliquer un détachant sur un tissu de couleur, mettez-​en un peu sur une couture intérieure pour vous assurer que la couleur ne déteint pas.

Soins hebdomadaires et saisonniers

Un programme régulier d’entretien est nécessaire pour faire disparaître la poussière et les faux plis des vêtements.

Les différents articles d’habillement seront lavés d’autant plus fréquemment qu’ils sont plus souvent portés, mais la plupart des familles prévoient une lessive hebdomadaire.

Lisez soigneusement l’étiquette accompagnant chaque article.

Le mieux est de les séparer en trois groupes ; le premier comprendra les vêtements à nettoyer à sec, le deuxième, ce qui doit être lavé et repassé, et le troisième, ce qui doit être seulement lavé.

Avant de donner un vêtement à la teinturerie, vérifiez s’il n’y manque pas des boutons ou s’il n’a pas quelque déchirure.

Effectuez la réparation tout de suite ou prenez-​en note pour ne pas l’oublier.

De plus, dit Margret Hanson dans son livre L’entretien de nos vêtements (angl.

), “s’il y a des taches, écrivez sur un bout de papier la nature de chacune d’elles.

Épinglez, avec une épingle de sûreté, chaque note sur chaque tache, afin que le teinturier sache comment procéder”.

Quant aux articles que vous lavez à la main ou à la machine, il est nécessaire de les détacher d’abord.

N’oubliez pas non plus que vos vêtements dureront plus longtemps si vous ne malmenez pas leurs fibres.

Aussi, quand vous lavez un article à la main, traitez-​le avec douceur et ne le tordez pas trop fort.

Rincez-​le complètement pour éliminer toute trace de savon.

Certains articles qui, vous le pensez, ont besoin d’un nettoyage à sec, peuvent en réalité être lavés à la maison si vous prenez quelques précautions.

Par exemple, avant de laver un chandail de laine, tracez-​en rapidement les contours sur une feuille de papier propre.

Puis lavez-​le à l’eau froide avec un savon spécial ou à l’eau savonneuse tiède.

Rincez-​le deux ou trois fois dans de l’eau à la même température, pressez-​le doucement, sans tordre, puis roulez-​le dans un essuie-main qui absorbera encore une partie de l’humidité.

Ensuite déposez-​le sur l’esquisse que vous avez dessinée et laissez-​le sécher à l’abri de la chaleur et du soleil.

Vos vêtements auront beau être propres s’ils sont chiffonnés vous n’aurez pas l’air bien habillé.

Certains articles d’habillement doivent être repassés après chaque lavage.

D’autres, par contre, ont besoin de fréquents pressages.

Si vous faites cela vous-​même, vous vous éviterez des frais considérables.

Le pressage diffère du repassage en ce que le fer est appuyé ou “pressé” sur le tissu au lieu qu’il glisse dessus.

Cela se fait généralement sur l’envers du vêtement, mais on peut le faire sur l’endroit si l’on emploie une pattemouille.

L’entretien saisonnier est surtout une question de rangement approprié, de façon à retrouver le vêtement en bon état le moment voulu.

Il faut 1) un endroit propre et sec, et 2) nettoyer les vêtements avant de les ranger.

Les mites préfèrent la laine sale, et la moisissure (une plante microscopique) aime les endroits chauds et humides.

Il vaut mieux ne pas amidonner un article avant de le ranger, car il moisirait plus facilement.

Si vous ne pouvez pas faire nettoyer à sec certains vêtements avant de les ranger, aérez-​les convenablement et brossez-​les à l’intérieur et à l’extérieur.

Vous éliminerez ainsi les larves de mites.

Autant que possible, rangez vos vêtements dans des boîtes étanches, des sacs, des tiroirs ou des coffres.

‘Mais, diront certains, même si je fais tout cela, les vêtements se déchirent et finissent par s’user.’ C’est vrai, mais ne vous hâtez pas de jeter un vêtement vieux ou abîmé.

Réparations et transformations

N’importe qui, même un célibataire, peut apprendre à faire des réparations simples.

En arrêtant une petite déchirure, vous prolongerez la vie d’un vêtement coûteux.

Dans de nombreuses bibliothèques, vous trouverez des livres expliquant comment rapiécer et ravauder.

Comme pour n’importe quel travail, vous avez besoin des instruments adéquats.

Ayez donc une boîte ou un panier contenant tout le nécessaire pour le raccommodage et notamment une provision de boutons.

Une épingle de sûreté à la place d’un bouton ne fait pas très soigné.

Que faire quand vous avez une vilaine déchirure ou une tache indélébile ?

C’est à votre imagination de résoudre le problème.

S’il s’agit d’un vêtement de femme, c’est relativement facile.

Vous pouvez, par exemple, coudre une série de morceaux de tissu en forme de triangle sur le devant d’une robe, et l’un d’eux cachera la déchirure ou la tache.

Souvent, c’est le col qui s’use ou se salit le premier.

Pourquoi ne pas l’enlever et le remplacer par un autre, de forme ou de tissu différent ?

Le problème sera résolu et votre vêtement aura un nouvel aspect.

En réalité, les possibilités sont infinies.

Une chemise à manches longues peut devenir une chemise à manches courtes.

Une vieille robe se transformera en jupe ou en corsage.

Une robe qui a une vilaine tache sur la jupe terminera sa carrière sous forme de blouse.

Ne sous-estimez pas la valeur des accessoires, tels qu’un foulard, une ceinture ou une épingle décorative pour donner une nouvelle allure à un vêtement.

Peut-être aurez-​vous plus de plaisir à porter le produit de votre création que l’original.

En examinant votre garde-robe, voyez quels tissus ont gardé, l’aspect du neuf le plus longtemps.

Cela vous aidera plus tard à acheter ce qui est plus durable.

N’ayons pas un souci exagéré de notre toilette, mais n’oublions pas que souvent, avant même que nous ayons ouvert la bouche, nos vêtements ont “parlé” pour nous.

On respecte et on considère davantage une personne soignée.

C’est une raison de plus pour bien entretenir ses vêtements.

101 Idées de Génie…Comment enlever les taches (Trucs et Astuces tome 1)

Pour ôter diverses taches sur divers tissus, il faut évidemment divers détacheurs. Nous décrivons dans ce Guide les détacheurs les plus efficaces pour usage à domicile et la façon d’employer chacun d’eux.
Ce Guide vous renseigne sur la façon de détacher les tissus. Pour faciliter les choses, les taches sont classées par ordre alphabétique, avec la méthode de nettoyage propre à chacune. Au besoin, nous donnons des méthodes spéciales pour les tissus lavables et les tissus non lavables.


Détails sur le produit

  • ASIN ‏ : ‎ B00865C4GY
  • Éditeur ‏ : ‎ Les Éditions Netcom; 1er édition (24 mai 2012)
  • Langue ‏ : ‎ Français
  • Taille du fichier ‏ : ‎ 177 KB
  • Utilisation simultanée de l’appareil  ‏ : ‎ Illimité
  • Synthèse vocale ‏ : ‎ Activée
  • Lecteur d’écran  ‏ : ‎ Pris en charge
  • Confort de lecture ‏ : ‎ Activé
  • Word Wise ‏ : ‎ Non activé
  • Pense-bêtes ‏ : ‎ Sur Kindle Scribe
  • Nombre de pages de l’édition imprimée  ‏ : ‎ 84 pages

L’observation des planètes — un passe-temps fascinant

“JE SUIS vraiment heureux que vous m’ayez invité ce soir.

Je me réjouis de pouvoir contempler quelques-unes des planètes grâce à votre télescope .”

“Et moi je suis heureux que vous ayez pu venir.

La soirée est belle et claire.”

“Est-​ce là votre télescope ?

Il paraît si petit.

Je m’attendais à voir un long tube équilibré sur un haut trépied.”

“Celui-ci est un télescope catadioptrique.

Il ne mesure que 22,5 cm, car le faisceau optique passe par un jeu de lentilles et un ensemble d’appareils de réflexion et de réfraction, de sorte qu’il a une distance focale de plus de 1,20 m.”

“Ah !

C’est ainsi qu’il fonctionne.

… Fait-​il déjà assez sombre ?”

Les phases de Vénus

“Oui, c’est le meilleur moment pour observer Vénus, avant que le ciel ne soit vraiment noir.

Voyez-​vous cette étoile là-bas, vers l’ouest ?”

“Oui, elle est vraiment brillante.”

“En effet, Vénus est près du Soleil et de la Lune et elle est l’objet céleste le plus brillant.

Vous pouvez même l’apercevoir en plein jour si vous savez où regarder.

Voilà, je l’ai dans l’objectif.

Voulez-​vous vous asseoir et regarder ?”

“Ah !

c’est ça Vénus.

Mais on dirait presque un croissant de Lune.

Pourquoi ?”

Vénus parcourt une orbite autour du Soleil à l’intérieur de l’orbite terrestre.

Elle est donc souvent entre nous et le Soleil.

Naturellement, seule la moitié de Vénus est éclairée par le Soleil, et, à présent, nous voyons moins de la moitié de sa face diurne.

Ce que nous contemplons est donc un croissant.”

“Alors, quand Vénus se déplace sur son orbite, son apparence change-​t-​elle de forme, comme c’est le cas de la Lune au cours de ses phases ?”

“Exactement.

Dans sa position actuelle, Vénus se déplace entre le Soleil et nous.

Si nous la regardons, disons dans un mois, le croissant de lumière sera plus étroit.

Mais en même temps Vénus se sera rapprochée de la Terre, donc elle apparaîtra plus grande dans le télescope.

Juste avant qu’elle ne passe devant le Soleil, elle semblera peut-être deux fois plus grande que maintenant, mais seul un croissant très mince sera visible.”

“C’est très intéressant.

À quoi ressemble Vénus ?”

“Les dimensions de Vénus sont à peu près les mêmes que celles de la Terre.

Mais personne n’a jamais vu sa surface, car elle est toujours couverte d’épais nuages.

Cependant, les hommes ont envoyé des sondes spatiales vers Vénus avec des instruments qui ont renvoyé des signaux quand ils étaient parachutés vers la surface.

Il y fait très chaud, environ 480 degrés.

Il ne peut donc y avoir ni fleuves, ni lacs, ni océans sur Vénus.

Son atmosphère est près de cent fois plus dense que la nôtre et elle est composée principalement de gaz carbonique.”

“Le climat n’a pas l’air d’être très agréable.”

“Non, je ne voudrais pas aller passer des vacances là-bas.

Il y a des années, des savants pensaient que la vie existait peut-être sur Vénus.

À présent nous savons que c’est impossible.”

Mercure l’insaisissable

“Il commence à faire tout à fait noir.

Qu’allons-​nous regarder ?

Pouvons-​nous voir Mercure ?”

“Pas ce soir.

Mercure est encore plus près du Soleil que Vénus.

Aussi n’est-​il presque jamais assez éloigné du Soleil pour être au-dessus de l’horizon après la tombée de la nuit.

Ce n’est qu’une fois ou deux par an, en moyenne, qu’on peut l’apercevoir.

Néanmoins, on peut le voir clairement en deux occasions spéciales.

D’abord lors d’une éclipse totale de Soleil, quand la lumière de celui-ci est masquée pendant quelques minutes.

Ensuite quand Mercure passe devant le disque du Soleil.

Mais cela n’arrivera pas avant l’an 2003.”

“Cela fait longtemps à attendre.

Que pouvons-​nous voir d’autre cette nuit ?”

Jupiter et ses lunes

“Dirigeons le télescope vers des planètes en dehors de l’orbite terrestre, et d’abord vers Jupiter.

Jupiter est la plus grande planète du système solaire et, bien qu’il soit éloigné de nous de 800 millions de kilomètres, il est très visible dans le ciel.”

“Quelles sont les dimensions de Jupiter ?

“Son diamètre est de presque 140 000 kilomètres, soit environ onze fois celui de la Terre et un dixième de celui du Soleil.

Voilà, je l’ai dans l’objectif.

Regardez et dites-​moi ce que vous voyez.”

“Un grand disque brillant semblable à une pleine lune.

Il y a quelques étoiles brillantes près de lui.”

“Ce sont quelques-unes des lunes de Jupiter.

Quatre d’entre elles ont un éclat suffisant pour qu’on puisse les voir avec un petit télescope.

Jupiter a une grande famille de lunes beaucoup plus petites.

La treizième a été découverte l’année dernière.

Mais les quatre que vous voyez sont connues depuis que Galilée a dirigé son télescope vers Jupiter.

Elles sont de dimensions considérables ; l’une d’elles est même plus grande que Mercure.”

“Je remarque qu’elles sont presque en ligne droite.

Il y en a une à gauche et trois à droite.”

“Si vous revenez demain soir, elles auront toutes une autre position.

Elles sont situées à des distances différentes de Jupiter et de ce fait tournent autour de la planète à des vitesses différentes.

Comme nous voyons les orbites de chant, les satellites se présentent toujours en ligne.

À présent, je vais doubler le pouvoir de rapprochement du télescope.

Regardez Jupiter.

Vous disiez qu’il ressemblait à la pleine lune ; voyez-​vous une différence maintenant ?”

“Oui, il ne semble pas tacheté comme la Lune.

Mais il est cerclé de rayures, je dirais plutôt de bandes de couleur sombre, parallèles aux lunes.

Quelle en est l’origine ?”

“Ce sont probablement des formations nuageuses entraînées autour de Jupiter par les vents dominants, comme les vents alizés sur la Terre.

L’atmosphère est manifestement très épaisse et dense et formée notamment, d’après les astronomes, de méthane, de gaz d’ammoniac et d’hydrogène.

Les nuages sont peut-être constitués de cristaux d’ammoniac.

Puisque la densité moyenne de Jupiter est seulement un quart de celle de la Terre, la planète consiste sans doute principalement en une masse gazeuse.

… Ne voyez-​vous rien d’autre à la surface ?”

“Vous voulez dire une tache ?

Vers le bas de l’hémisphère inférieur ?”

“Oui, c’est la fameuse ‘grande tache rouge’ de Jupiter.”

“Qu’est-​ce que c’est que cette tache ?

Des fumées, ou quoi d’autre ?”

“Il existe quantité de théories à ce sujet.

On a même cru qu’il y avait un volcan sous ces nuages.

Mais ce n’est pas vraisemblable parce que, par moments, la tache se déplace considérablement vers l’est ou l’ouest.

Elle ne semble donc pas être ancrée à quelque chose de solide.

Il s’agit probablement d’une tempête gigantesque dans l’atmosphère de Jupiter.

On l’a remarquée pour la première fois il y a près de cent ans.

Quoique les dimensions, la forme et la couleur de la tache subissent diverses modifications, la tache elle-​même n’en subsiste pas moins.

Si c’est vraiment une tempête, elle est immense et pourrait engloutir toute la planète Terre.”

“Je comprends pourquoi vous trouvez Jupiter si intéressant.

… Qu’est-​ce que c’est cette étoile rouge là-bas, vers le sud-est ?

Serait-​ce Mars ?”

Le climat terrible de Mars

“Vous avez raison.

Mars est notre voisin le mieux connu.

Bien que Vénus s’approche de la Terre plus que Mars, c’est celui-ci qu’on a le plus étudié et qui a reçu le plus de publicité.

La raison en est que lorsque Mars est le plus près de nous, il est pleinement éclairé par le Soleil et facile à observer et à étudier.

Je vous avertis cependant que dans un petit télescope Mars n’est pas aussi spectaculaire que les planètes plus grandes.

Vous serez peut-être déçu.

Néanmoins, il possède une caractéristique visible à présent et qui vaut la peine d’être vue.

Là, regardez.”

“Il paraît petit.

Mais sa couleur rouge est nettement accusée, et d’un côté on distingue bien une tache blanche.

Est-​ce la calotte glaciaire ?”

“Oui.

Dans la position actuelle de Mars, son pôle sud est dirigé vers nous ; c’est pourquoi vous voyez une des calottes glaciaires.

Mars est beaucoup plus petit que la Terre puisque son diamètre est seulement de 6 800 kilomètres, mais il lui ressemble sous divers aspects.

D’abord, son axe est incliné d’environ 24 degrés sur la verticale au plan de l’orbite, à peu près comme la Terre.

Aussi Mars connaît-​il des saisons pendant qu’il tourne autour du Soleil, tout comme la Terre.

Autre similitude, Mars tourne sur son axe en un peu plus de vingt-quatre heures.”

“Est-​ce pour cette raison que certaines personnes pensent qu’il pourrait y avoir de la vie sur Mars ?

“Peut-être, mais à d’autres égards Mars est très différent de la Terre.

Son atmosphère est plus de cent fois moins dense que la nôtre et elle est composée principalement de gaz carbonique.

Il y a peu ou pas d’eau sur Mars, aussi la calotte glaciaire que vous voyez n’est pas faite de glace ordinaire ; c’est du gaz carbonique, solidifié, ce qu’on appelle de la neige carbonique.

C’est l’été maintenant sur l’hémisphère sud de Mars et la calotte se rétrécit.

Quand le Soleil aura brillé vingt-quatre heures par jour pendant quelques semaines, elle aura tout à fait disparu.”

“Il doit faire vraiment froid là-bas pour qu’il s’y forme de la neige carbonique.

Mais ne fait-​il pas plus chaud dans les zones tempérées de Mars ?”

“Oui, d’après les sondes spatiales, la température la plus élevée à l’équateur de Mars était de 16 degrés, mais la nuit elle tombe à 73 degrés au-dessous de zéro, même au milieu de l’été.”

“Quel climat terrible !

Les planètes sont vraiment passionnantes.

Qu’allons-​nous voir à présent ?”

Éros, une petite île dans l’espace

“Il y a tellement de choses passionnantes dans notre système solaire !

Voyez-​vous ces deux étoiles brillantes, l’une au-dessus de l’autre ?

Ce sont les Gémeaux, Castor et Pollux.

À partir de l’étoile inférieure, descendez en diagonale vers la droite, et vous verrez une autre étoile, moins brillante.

Les astronomes l’appellent Kappa Geminorum.

La nuit dernière, grâce au télescope, je l’ai vue avec deux autres étoiles de plus faible luminosité, l’une à gauche et l’autre au-dessous, formant un triangle rectangle avec Kappa à l’angle droit.

Maintenant regardez et dites-​moi ce que vous voyez.”

“Je vois l’étoile brillante et les deux autres, là où vous dites, mais il y a une quatrième étoile entre les deux, de moindre éclat.”

“C’est exact.

Elle n’était pas là la nuit dernière, donc ce doit être une planète.

Rappelez-​vous qu’il y a une différence fondamentale entre une étoile et une planète.

La première a une position fixe dans le ciel, année après année.

La seconde se déplace.”

“Quelle planète est-​ce ?”

“C’est l’une des petites planètes, ou astéroïdes, appelée Éros.

Elle est tout à fait exceptionnelle, car elle s’approche tout près de la Terre et se déplace rapidement.

Comme vous le dites, pour le moment elle semble se trouver sur une ligne droite entre les deux étoiles, mais elle se meut si vite que d’ici une heure elle sera dans une position entièrement différente.”

“Elle n’a pas la forme d’un disque comme les autres planètes.

Si elle ne bougeait pas, on la prendrait pour une étoile.”

“Elle est très petite et n’est même pas ronde.

Éros doit mesurer environ 35 kilomètres sur 15.

Par conséquent, quand il tourne sur son axe, une fois en cinq heures, il passe régulièrement par une période de jour et une période de nuit toutes les deux heures et demie.

Éros n’est en réalité qu’une île dans l’espace, une île grande comme une des Antilles.”

“Éros s’approche-​t-​il de nous très souvent ?”

“Non.

En fait il est rare que nous puissions voir une aussi petite planète.

Si Éros se trouvait entre l’orbite de Mars et celle de Jupiter, là où sont la plupart des astéroïdes, nous ne le verrions jamais.

Mais étant donné la situation de son orbite, il est très proche de la Terre à son périhélie, c’est-à-dire à son point le plus rapproché du Soleil.

Ce mois-​ci, nous avons pu le voir à moins de 22 millions de kilomètres de la Terre.

Mais il se passera encore quatre-vingt un ans avant qu’il ne revienne aussi près.”

“Je vois qu’un astronome doit être très patient.

Mais comme le temps a passé vite ce soir !

Pouvons-​nous encore voir quelque chose d’autre ?”

Saturne et ses merveilleux anneaux

“Il y a encore une chose que j’ai gardée pour la fin.

Je voudrais vous montrer ce qui, à mon avis, est le plus beau spectacle du ciel : Saturne.

Je vais régler le télescope pour un rapprochement de 80 fois.

Le voilà, dans toute la splendeur de ses anneaux.”

“Oh !

C’est extraordinaire !

C’est vraiment impressionnant.

Mais je ne vois qu’un anneau.

Ne disiez-​vous pas qu’il y en a plusieurs ?”

“Oui.

Je vais doubler le pouvoir de rapprochement.

Regardez maintenant.

Voyez-​vous un anneau intérieur et un anneau extérieur, séparés par un étroit espace noir ?”

“Ah !

Maintenant je vois les deux anneaux.

L’anneau intérieur est le plus brillant.

Ils doivent être énormes.”

“En effet.

Ils sont plus grands que tout ce qui existe dans la famille des planètes du système solaire.

Alors que Saturne lui-​même est un peu plus petit que Jupiter, ses anneaux s’étendent sur un diamètre de plus de 272 000 kilomètres.

Dans un plus grand télescope, vous pourriez voir un troisième anneau beaucoup moins brillant, à l’intérieur de ceux que vous voyez ici.”

“Quel magnifique spectacle !”

“Les anneaux de Saturne sont uniques dans tout l’univers visible.

Comme la révolution de Saturne autour du Soleil dure trente ans, on ne voit pas toujours les anneaux sous le même angle.

Pendant quinze ans on voit la face sud, comme maintenant, puis, pendant une période égale, on voit la face nord.

Et, deux fois en une révolution, on les voit par la tranche.

Quand c’est le cas, on ne soupçonnerait pas leur existence.

Les anneaux sont très peu épais, pas plus d’une vingtaine de kilomètres.

Ils sont parfaitement circulaires et absolument plats et uniformes, même quand on les regarde dans les plus grands télescopes.”

“De quoi sont composés ces anneaux ?”

“Ce ne peut pas être quelque chose de solide, car, alors, la partie extérieure se déplacerait plus vite que la partie intérieure.

En réalité, c’est la partie intérieure qui se déplace le plus rapidement.

C’est exactement à quoi on s’attendrait de la part de satellites situés à une distance correspondante de Saturne.

Les anneaux de Saturne sont donc probablement formés de myriades de petites particules, chacune tournant sur sa propre orbite autour de Saturne.

À en juger par la masse et par le pouvoir de réflexion des anneaux, les particules doivent être minuscules, peut-être aussi fines que de la poussière.”

“Mais comment ces innombrables milliards de particules se sont-​elles trouvées là, disposées de façon si extraordinaire ?

Comment restent-​elles sur des orbites stables, sans que se produisent des collisions qui disloqueraient les anneaux ?”

“Personne n’en a la moindre idée.

Mais ce que je viens d’apprendre ce soir a suscité en moi de nombreuses questions.

Les nombreuses générations d’astronomes n’ont-​elles donc fait qu’effleurer la science de l’univers ?

D’autre part, puisqu’un grand nombre de phénomènes dont vous m’avez parlé se produisent si rarement, peut-être une ou deux fois sur une vie, ne vous sentez-​vous pas frustré de ne pas vivre assez longtemps pour voir toutes les merveilles de la création ?”

50 Objets à voir avec un télescope: Guide du jeune astronome.

John A. Read couvre tout le nécessaire pour identifier constellations, planètes, étoiles, galaxies, nébuleuses, et plus encore. Les observateurs curieux découvriront comment chasser les planètes et repérer les étoiles, grâce à des itinéraires clairement tracés et des images du ciel vu à l’œil nu ou à travers un télescope. De nombreux objets cosmiques fascinants sont facilement repérables à l’aide de ce livre, comme la belle Cassiopée, le Lion royal, l’abondante Cascade de Kemble, l’explosive nébuleuse du Crabe, les anneaux de Saturne, et même la Lune! Cet ouvrage de référence facile à lire et entièrement illustré enrichira l’expérience du ciel de tout jeune astronome.


Détails sur le produit

  • Éditeur ‏ : ‎ Stellar Publishing (20 mars 2019)
  • Langue ‏ : ‎ Français
  • Broché ‏ : ‎ 72 pages
  • ISBN-10 ‏ : ‎ 1732726140
  • ISBN-13 ‏ : ‎ 978-1732726147

Nos Articles

Articles

Eric

Désirez-vous acheter un tableau ?

CES dernières années, en Europe, la demande de tableaux s’est fortement accrue et, conjointement, la presse relate de temps à autre des histoires de vols spectaculaires.

Des tableaux fameux disparaissent de diverses églises et galeries d’art.

Très probablement, ces tableaux volés sont vendus à l’étranger et vont orner la demeure de quelque amateur d’art.

En fait, l’engouement pour la peinture de tous genres se remarque dans bien d’autres pays.

Cet engouement vous a-​t-​il gagné, vous aussi ?

Avez-​vous loué un nouvel appartement et tel mur vous semble-​t-​il trop nu ?

Aimeriez-​vous rendre votre salle de séjour plus attrayante ?

Ou bien voulez-​vous faire un bon placement ?

Quoi qu’il en soit, certaines personnes estiment qu’une toile de valeur est exactement ce dont elles ont besoin.

Mais tout le monde n’est pas capable de faire un choix judicieux.

Si vous désirez quelques conseils avisés, nous connaissons un artiste qui a voué trente ans de sa vie à la peinture.

Plusieurs de ses œuvres sont dans divers musées du monde.

Allons donc lui rendre visite.

Nous sommes heureux de le trouver dans son studio et disposé à nous recevoir.

Après les mots d’introduction habituels, nous lui faisons part de notre intention d’acheter quelques toiles et de notre désir d’avoir son avis.

“Combien voulez-​vous dépenser ?”, nous demande-​t-​il ; et il ajoute : “Car il y a des tableaux de tous les prix.”

Prenant une toile qui représente une jolie vue des quais de la Seine, il la place dans un éclairage approprié.

Puis avec un sourire il poursuit : “Vous pouvez, comme beaucoup, utiliser un moyen bien simple.

Vous vous procurez un catalogue, généralement d’une agréable présentation, contenant des certificats de mérite et diverses autres informations.

Vous y trouverez aussi des photographies de toiles ainsi que des données concernant les dimensions, les prix et les auteurs.

Il s’agit purement et simplement d’une affaire commerciale.”

Est-​il possible que le prix soit plus élevé que la valeur réelle du tableau ?

“Oh, oui !

Le prix peut être exorbitant.

On paie la publicité.” Puis, gesticulant de la tête et des bras, il dit : “Malheureusement, on est aisément trompé.”

Y a-​t-​il certaines règles qui permettent d’établir un prix raisonnable en se basant sur la dimension du tableau ou sur d’autres critères ?

“Eh bien, dit-​il d’un ton calme et mesuré, la valeur véritable d’un tableau ne s’établit pas simplement d’après ses dimensions.

Une petite toile peut valoir un million d’euro et une grande seulement 100 000 euros .

Nous le regardons avec étonnement, tandis qu’il se dirige vers un grand tableau représentant une jeune femme et sur lequel il attire notre attention.

Nous le contemplons de biais.

Le jeu de l’ombre et de la lumière crée une harmonie très agréable.

Prodigieux !

Mais comment savoir si c’est un original ou seulement une copie ?

“Vous vous demandez sans doute s’il existe des personnes compétentes et capables de juger si un tableau est vraiment un original ?”, dit-​il, comme s’il devinait la question que nous allions lui poser.

“Effectivement, ajoute-​t-​il, il y a les professeurs d’académie, les grands maîtres, les critiques d’art et les experts.

Mais examinons les faits.

Récemment, on a beaucoup parlé d’un tableau célèbre attribué à un artiste italien, ‘La Joconde’ ou ‘Mona Lisa’.

Certains disent que son auteur est Léonard de Vinci, mais tous les experts n’en sont pas sûrs.

S’il n’est pas possible de reconnaître la technique d’un aussi grand artiste, comment reconnaître l’œuvre d’un peintre moins connu ?”

“Il ne faut pas oublier non plus, poursuit notre ami, que dans une grande mesure c’est le nom du peintre sur une toile qui en détermine le prix.

Par exemple, un grand artiste peut être méconnu et dès lors avoir peu de succès.

Ses toiles auront moins de valeur sur le marché.

D’autre part, les artistes qui ont bénéficié de beaucoup de publicité voient leurs œuvres cotées plus haut.”

Tout cela est très intéressant, mais notre question suivante est plus précise.

Comment savoir si tel ou tel tableau mérite d’être acheté ?

“D’abord, nous dit notre interlocuteur, voyez le nombre de détails dans l’œuvre ; vous aurez ainsi une idée de la somme de travail qu’elle a demandée.

Voyez aussi si ce genre d’art honore le grand Créateur.

Enfin, il y a le sujet lui-​même ; vous plaît-​il ou vous émeut-​il ?

Conviendra-​t-​il à l’endroit où vous voulez placer le tableau ?

Si vous vous décidez à en acheter un, le prix peut varier de 500 à 50000 euros.

Pouvez-​vous vous permettre une telle dépense ?”

Comme chacun le sait, la Renaissance a produit de grands artistes.

Aujourd’hui certains peintres suivent plus ou moins leur voie, ce qui soulève d’autres questions dans notre esprit.

Que penser des diverses tendances modernes en peinture ?

Pourquoi en parle-​t-​on si souvent avec mépris ?

“Je suis content que vous me posiez cette question”, répond l’artiste avec une pointe d’émotion dans la voix.

“Parfois, poursuit-​il, de véritables croûtes qui offensent les yeux sont vendues à des prix fabuleux.

On peut se demander comment cela est possible.

Eh bien, des spéculateurs suscitent une foule d’amateurs.

Ces marchands sont prêts à toutes les bassesses pour de l’argent.

Aussi lancent-​ils de pseudo-artistes qui envahissent le marché de la peinture avec des monstruosités qui déforment la réalité et sont une insulte pour le spectateur.”

Nous ne pouvons nous empêcher de penser que si ces tableaux se vendent si bien, c’est qu’ils plaisent.

Aussi interrogeons-​nous notre ami sur les écoles modernes de peinture.

Leur reconnaît-​on un mérite réel ?

Ont-​elles apporté une contribution quelconque à l’art de la peinture ?

“Mentionnons brièvement, répond notre artiste, les impressionnistes français et aussi les impressionnistes toscans (1800-​1900).

Ces groupes désiraient rompre avec les traditions de schématisme et de maniérisme de la période classique du XVIIIe siècle et qui étaient encore en honneur au siècle, suivant.

Il y eut également des impressionnistes plus modernes et aussi les futuristes, les abstraits, les cubistes, les surréalistes, etc.

Chaque école possédait ses disciples et ses marchands qui avaient des conceptions très arrêtées sur ce qui, en art, est bon ou mauvais.”

Notre ami résume alors très aimablement la discussion en disant : “Quand vous irez acheter un tableau, ayez bien présent à l’esprit le but de votre acquisition.

Voulez-​vous simplement faire un placement ?

Dans ce cas, achetez n’importe quelle horreur, pourvu qu’elle soit signée d’un artiste en renom.

Mais si vous désirez décorer votre foyer, prenez en considération le style de l’ameublement.

Choisissez un tableau qui vous plaise et que vous pourrez regarder sans vous lasser jour après jour.

En l’occurrence, la publicité et la signature n’ont pas d’importance pour vous.

L’œuvre doit avoir une signification.

Elle doit vous faire penser à certains aspects de la création de Jéhovah, remplir votre esprit et votre cœur de reconnaissance pour son amour et sa bonté.

Vous devez donc être touché à la fois affectivement et spirituellement.

Vous désirerez donc plutôt quelque chose qui soit un ornement agréable.”

À présent, il est temps de quitter notre ami artiste.

Comment regarder un tableau: Apprendre à en croire ses yeux

Apprendre à regarder un tableau suppose, avant toute chose, que l’on veuille bien, littéralement, en croire ses yeux.
Qui n’a pas rêvé, en visitant un musée, de posséder les clés pour décrypter un  tableau ? Françoise Barbe-Gall part des impressions ressenties face à la toile et  nous entraîne à aiguiser notre regard. Grâce à la clarté du propos et à la simplicité  de la démonstration, tout devient lumineux et accessible.
Le discours tourne le dos à l’enseignement traditionnel de l’histoire de l’art.  Il nous invite à suivre nos impressions pour prendre peu à peu conscience du  sens des œuvres : Giotto, Rembrandt, Vermeer, Goya, Hopper, Rothko…
Et l’art devient limpide.

42 TABLEAUX MAJEURS À REGARDER ET À COMPRENDRE

  • Analyse de l’œuvre « pas à pas »
  • Détails mis en lumière

42 PAGES POST SCRIPTUM POUR ALLER ENCORE PLUS LOIN

  • Repères historiques et culturels
  • Tableaux complémentaires

Comment faire face à la hausse des prix

TANDIS que je secouais mes mains couvertes d’eau savonneuse après avoir lavé la vaisselle, je me demandais : “Comment puis-​je faire face à la hausse des prix ?”

J’ai presque écarté la question en me disant : “C’est l’affaire des experts et des bureaux d’étude.” Puis j’ai pensé soudain qu’après tout j’étais moi-​même un “expert”.

J’ai près de cinquante ans, je me souviens de la grande Crise et des conflits mondiaux, et j’ai vécu sur plusieurs continents.

J’ai ainsi pu acquérir une grande expérience dans un domaine très important, l’économie domestique, et cela dans le “bureau d’étude” de mon propre foyer.

Cette expérience peut-​elle m’aider en ces jours d’économie branlante ?

Puis-​je tirer une leçon des erreurs comme des succès du passé ?

J’ai décidé d’examiner la situation pour voir comment faire face à la hausse des prix.

Je vais vous livrer certaines de mes conclusions.

Les leçons de l’enfance

En jetant un coup d’œil sur l’évier, où il n’y avait plus d’assiettes et d’où l’eau s’était écoulée, j’ai vu une montagne de mousse de savon qui refusait de disparaître.

Une leçon apprise dans ma tendre enfance me revint en mémoire : Ne rien gaspiller.

Mais comment éviter de perdre un reste de savon ?

Je me suis alors rappelé deux choses qui m’ont aidée dans le passé :

1) Mesurer, ne pas estimer.

Au lieu de verser, au jugé, du détergent dans l’évier, j’aurais dû mesurer.

Mesurer permet toujours de faire des économies.

2) Remployer l’eau savonneuse.

En Amérique du Sud, par exemple, on lessive d’abord le linge le moins sale, puis le plus sale, et on emploie chaque fois la même eau savonneuse.

Finalement, cette eau sert pour nettoyer le sol.

Vous trouvez cela excessif ?

C’est pourtant vital dans des pays où le savon et les détergents sont à des prix presque inabordables.

Trop souvent aussi on gaspille les aliments.

Ma grand-mère nous avait appris une petite chansonnette qui disait : “Ne jetez pas sur le sol les miettes que vous ne mangez pas.

Beaucoup de petits enfants en feraient tout un repas.”

Une de mes premières tâches ménagères consistait à racler toute la pâte qui restait dans le plat quand on faisait de la pâtisserie.

Il ne devait rien rester dedans.

Je me rends compte à présent qu’on m’inculquait un état d’esprit qui a aidé notre famille à survivre à la grande Crise des années 30.

Ce même état d’esprit peut nous aider à faire face à la montée des prix aujourd’hui.

Tirez le meilleur parti de ce que vous avez

Au lieu de jeter vos restes, pourquoi ne pas en tirer le meilleur parti possible ?

Supposons qu’à votre menu vous ayez un pain de viande, des pommes de terre cuites au four et du chou en salade.

Les restes de chou peuvent être cuits pour un prochain repas.

Les restes de viande seront accommodés à la sauce tomate et employés dans une pizza, du riz à l’espagnole ou dans une sauce qui accompagnera des spaghetti.

Ainsi vous n’avez pas besoin d’acheter de la viande en plus.

Beaucoup de gens ignorent qu’une bonne partie de ce qu’ils jettent constitue le secret de la cuisine française, célèbre dans le monde entier.

Mais oui, la préparation d’un plat français raffiné commence souvent par un bouillon, dont la saveur provient de tombées de viande, des fanes de légumes et des os.

Je me souviens qu’au cours d’une “vente spéciale” j’ai acheté un morceau de paleron de piètre qualité.

Il coûtait deux fois plus cher que des os pour la soupe, mais il avait une plus grande valeur nutritive et il me donnait la possibilité de préparer plusieurs repas.

J’ai coupé en dès une partie de la viande cuite et les ai mis dans le potage.

Avec la moitié du reste, j’ai confectionné des steaks tyroliens, en y ajoutant une petite quantité de sauce faite avec du bouillon épaissi.

J’ai accommodé l’autre partie avec une sauce très relevée.

Peu de personnes auraient deviné que ces trois recettes avaient une base commune et étaient très économiques.

Menus variés

Changer de menu de temps à autre peut vous aider à faire face à la hausse des prix.

C’est surtout vrai si vous préparez des plats dans lesquels n’entre que peu de viande, comme certaines spécialités exotiques.

Non seulement vous ferez des économies, mais probablement vous régalerez votre famille.

En Orient, la denrée principale est le riz.

Les Chinois trouvent leur principale source de protéines non dans la viande, mais dans les œufs et les légumes.

La viande et le poisson sont généralement employés dans des sauces, pour varier les menus et donner du goût.

Un jour, dans un cours de cuisine chinoise, on proposa une recette comportant 250 grammes de viande de bœuf finement coupée.

Comme les élèves voulaient goûter le résultat de leur travail, on doubla la dose.

Mélangés avec des légumes, ces 500 grammes de viande ont permis de préparer assez de sauce délicieuse pour que les vingt-sept élèves puissent se régaler d’un petit bol de riz accompagné d’un peu de viande.

Des achats judicieux

Il est aussi indispensable de savoir acheter judicieusement.

Que vous vous rendiez dans un supermarché moderne ou au marché flottant de Bangkok, vous pouvez réaliser des économies en faisant vos emplettes.

Le principe suivant est à retenir : N’achetez pas plus que ce dont vous avez besoin.

Pourquoi vous sentir obligé d’acheter une quantité déterminée d’un produit simplement parce qu’il est présenté en paquet d’un certain poids ?

Il n’y a rien de mal à demander au commerçant de vous en préparer une quantité moindre, par exemple 150 grammes de viande hachée, ou rien qu’une pomme si c’est tout ce qu’il vous faut.

En agissant ainsi vous irez plus loin dans le mois avec un budget restreint et vous ne risquerez pas d’employer trop d’une denrée uniquement parce que vous l’avez sous la main.

Un couple a trouvé un moyen intéressant d’épargner de l’argent.

Comme la télévision lui apprend la plupart des nouvelles, il a annulé ses abonnements à son journal et aux revues, qu’il ne lisait pas.

Certains jours cependant, les journaux annoncent des rabais sur des articles de première nécessité dans les magasins d’alimentation.

Il achète alors le quotidien, car cette dépense minime lui permet de réaliser des économies.

Pourquoi pas un jardin ?

Quand l’augmentation des prix de l’alimentation obligea un jeune couple à réduire ses dépenses, il se dit qu’un petit jardin lui rendrait bien service.

Mais il vivait en appartement ; alors, que faire ?

Après avoir regardé la propriété d’un voisin, le jeune homme pensa à un arrangement possible.

Il fit cette proposition au voisin : “Si je tonds votre pelouse tout l’été, me permettrez-​vous de planter des légumes sur cette autre partie ?” La proposition fut acceptée et le jardin produisit en abondance pour le jeune couple, pour ses amis et même pour le propriétaire du terrain.

Ne pouvez-​vous prendre des dispositions semblables ?

Si vous songez à faire pousser des légumes, vous trouverez peut-être utile d’employer la technique de la “récolte multiple”.

Autrement dit, au lieu de semer toutes vos semences en une fois, semez-​les à une ou deux semaines d’intervalle.

Ainsi, lorsqu’une récolte est prête, une autre est en bonne voie.

Quand vous avez arraché vos légumes, vous avez de la place pour en planter d’autres.

Aux Philippines, les experts agricoles ont amélioré cette méthode de la récolte multiple au point qu’un hectare produit vingt-six tonnes.

Ce procédé peut également augmenter le rendement de votre potager.

En avez-​vous vraiment besoin ?

Vous avez probablement remarqué que pour leurs repas beaucoup de ménagères achètent des produits tout préparés ou à moitié préparés.

Cette dépense est-​elle vraiment nécessaire ?

Le pain acheté au magasin, les sauces en boîtes, les desserts en paquets et les plats cuisinés allègent votre travail, mais alourdissent votre note d’alimentation.

Non seulement “commencer à zéro” en ce qui concerne la préparation des aliments réduit les frais, mais cela apporte une satisfaction particulière.

L’odeur du pain qui cuit et sa saveur inimitable sont des choses qu’aucun produit commercial ne peut offrir.

Et ce pain est beaucoup moins cher.

Dans de nombreux pays la publicité pousse sans cesse les gens à acheter.

Mais avons-​nous vraiment besoin de toutes ces choses qu’on fait miroiter devant nos yeux ?

Avons-​nous même besoin de tout ce que nous possédons ?

Ce sont là des questions à considérer quand on cherche comment faire face à la montée des prix.

Après avoir constaté combien son pouvoir d’achat était réduit, une famille de trois personnes décida de restreindre son train de vie.

Elle vendit sa maison et en acheta une plus petite pour la moitié du prix.

Elle disposait encore d’un espace suffisant, mais elle avait 100 dollars de moins par mois à rembourser.

Vous pouvez également faire des économies sans pour cela déménager.

Si vous portez des vêtements plus chauds et mettez des tentures à vos fenêtres, vous diminuerez votre note de combustible.

Une autre économie consiste à écrire au lieu de téléphoner au loin.

De même, plutôt que d’envoyer toute votre correspondance par avion, envoyez-​la par voie de terre si elle n’est pas urgente.

Les économies s’accumulent vite, de même que les dépenses.

Un autre principe important à respecter est le suivant : N’empruntez jamais à moins d’absolue nécessité.

Évidemment, les cartes de crédit et les comptes courants sont très commodes.

Et peut-être vous a-​t-​on dit que le taux du crédit n’est que de 1 1/2 pour cent après trente jours.

Mais vous êtes-​vous rendu compte que cela fait 1 1/2 pour cent par mois, c’est-à-dire au moins 18 pour cent par an ?

Ce n’est pas là un moyen de se défendre contre la hausse du coût de la vie.

Je me rappelle une réclame à la télévision qui proposait “généreusement” un prêt de 5 000 dollars remboursable en trente mois à un intérêt de 16 pour cent seulement.

Savez-​vous qu’à ce taux l’emprunteur devra rembourser 7 000 dollars ?

N’est-​il pas plus sage d’éviter d’emprunter ?

Assaut FAMILIAL contre la vie chère

Une bonne chose est d’opposer un front familial au problème de la vie chère.

Comment y arriver ?

Dans votre famille les enfants font peut-être certaines tâches domestiques pour lesquelles ils sont rétribués.

Cependant, devrait-​on payer leur aide ?

Est-​ce vraiment agir dans leur intérêt ?

Certains jeunes ont un emploi hors du foyer.

Cet emploi est-​il, pour les enfants, uniquement un moyen d’avoir “leur propre argent” pour acheter ce dont ils ont envie ?

Cette attitude égoïste ne sera d’aucune utilité à la famille.

Certains parents estimeront même nécessaire d’exiger de leurs enfants qu’ils contribuent au bien général.

Les parents qui suivent ce principe ne s’attendront pas à ce que leurs enfants leur abandonnent tout leur salaire ; et les enfants ne désireront pas le garder entièrement pour eux.

Quelle bénédiction quand les membres de la famille travaillent tous ensemble au bien commun !

Le foyer est alors vraiment uni.

Faire face à la hausse des prix est un véritable défi.

Vous pouvez cependant le relever si vous acceptez de procéder à quelques modifications dans votre vie.

Nos Articles

Articles

Eric

Comment les Africains comptent-​ils ?

L’ÉTRANGER qui voyageait en Afrique au dix-huitième siècle était incontestablement impressionné par la variété presque infinie des populations et des cultures et par les nombreuses langues très complexes.

Mais peut-être était-​il plus frappé encore par le génie mathématique de ces peuples.

Certaines de leurs méthodes de calcul sont encore en usage aujourd’hui.

Au dix-huitième siècle, la ville haoussa de Katsina, dans le nord du Nigeria, était un centre intellectuel où Muhammad ibn Muhammad se spécialisait en numérologie.

Cependant, pour la plupart des tribus au sud du Sahara, compter était et est encore une partie intégrante de leur mode de vie.

Comment ils comptent jusqu’à vingt

Examinons les langues des Yoroubas, des Ibos et des Efiks du Nigeria et celle des Gouns du Dahomey.

Chaque langue a un système numérique particulier et chaque système est intéressant et pratique.

Chez les Yoroubas, les Gouns et les Ibos, les chiffres de un à 10 ont chacun un nom, mais les façons de compter de ces peuples sont très dissemblables.

Dans une grande mesure, 20 est l’unité de base à la fois chez les Yoroubas et les Ibos.

Par contre, chez les Gouns, on emploie plus souvent 40 comme base.

Chez les Yoroubas comme chez les Gouns, les nombres ont un nom particulier jusqu’à 15, puis, chez les Yoroubas, les autres nombres au-dessous de 20 sont une soustraction de 20, tandis que chez les Gouns ils sont une addition à 15.

Pour compter de 11 à 19, les Ibos ajoutent à 10 le chiffre approprié.

Les Efiks ont un système tout à fait différent, car ils emploient 5 comme unité de base pour compter jusqu’à vingt.

Ainsi, pour eux, 6 est 5 + 1, 11 est 10 + 1, 16 est 15 + 1, etc.

Cela signifie que les chiffres de 1 à 5 ainsi que 10, 15 et 20 ont tous un nom particulier.

Au-dessus de 20, chaque système emploie des façons apparemment compliquées pour désigner les nombres.

Il est intéressant de jeter un coup d’œil sur les différentes langues.

Au-dessus de vingt

Comme nous l’avons déjà vu, 20 est l’unité de base chez les Yoroubas.

C’est pourquoi les nombres 20, 200 et 400 ont des noms particuliers.

On obtient d’autres nombres décimaux par la multiplication de 20 ou de 200, et la soustraction de 10 ou de 100 si c’est nécessaire.

Ainsi, 60 est exprimé par trois 20, et 50 par trois 20 moins 10.

Naturellement, les expressions désignant ces nombres sont contractées en un seul mot.

Pour exprimer les nombres intermédiaires entre les nombres décimaux, on ajoute des unités si le dernier chiffre est inférieur à 5, et on en soustrait si le chiffre est supérieur à 5.

Ainsi, 24 est formé de 20 + 4, tandis que 28 de 30 − 2.

Le nombre 565 est exprimé comme suit (200 × 3) − (20 × 2) + 5.

Contrairement aux Yoroubas, les Ibos, les Efiks et les tribus qui parlent le goun n’emploient pas de soustraction pour exprimer leurs nombres.

Les Ibos, qui emploient 20 et 400 comme nombres fondamentaux, forment leurs grands nombres décimaux par multiplication et addition.

Par exemple 50 représente deux 20 plus 10 (20 × 2) + 10, et 300 représente quinze 20 (20 × 15).

Comment allez-​vous exprimer 1 000 ?

C’est facile ; dites simplement : “nnu-abua na ogu-iri” (deux 400 et dix 20).

Quant à 1 000 000, on dit : “nnu-nnu-isi na ogu-nnu-ise” (400 × 400 × 6) + (20 × 400 × 5).

Ces expressions sont parfaitement comprises par les villageois ibos.

Le système en usage chez les Efiks est quelque peu différent.

Nous avons déjà vu qu’en dessous de 20, 5 est l’unité de base.

Tous les nombres décimaux qui sont des multiples de 20, jusqu’à 100, ont des noms particuliers.

Les nombres décimaux intermédiaires sont formés en ajoutant 10 au nombre inférieur.

Ainsi 50 est exprimé par 40 + 10.

Il semble que 100 était le nombre le plus élevé qui avait un nom indigène.

Les nombres supérieurs étaient exprimés en multiples de 100.

À présent cependant, on emploie le mot “tosin” pour exprimer 1 000, sans doute une corruption du mot anglais “thousand” (mille).

On se sert également du terme “million”.

Méthodes d’Afrique orientale

Les ancêtres de certains des peuples qui vivent à Madagascar, cette grande île le long de la côte est de l’Afrique, sont venus de la presqu’île malaise il y a plus de deux mille ans.

La langue des Malgaches est donc d’origine malaise et leur façon de compter remonte à plusieurs siècles avant l’exode de leurs aïeux.

Dans ce système, tous les chiffres de 1 à 10 ont un nom particulier.

On exprime les nombres de 11 à 19 en ajoutant à 10 le chiffre approprié.

Les nombres décimaux jusqu’à 90 sont exprimés en multiples de 10, comme “telopolo” (30, ou trois 10).

Les nombres 100 (“zato”), 1 000 (“arivo”), 10 000 (“alina”), 100 000 (“hetsy”) et 1 000 000 (“tapitrisa”) ont tous un nom particulier.

“Tapitrisa” signifie littéralement “fin des chiffres”.

D’autres nombres décimaux sont obtenus par multiplication, comme en français ; par exemple “telo arivo” (3 000), “telo alina” (30 000 ou 3 × 10 000), et “hetsy tapitrisa” (100 000 × 1 000 000).

Les Malgaches prononcent leurs nombres à rebours ; aussi exprimer un nombre composé de plusieurs chiffres différents n’est-​il pas une mince affaire.

Essayez donc de prononcer 1 569 753 en malgache : “telo amby dimampolo amby fiton-zato sy sivy arivo sy enin-alina sy dimy hetsy sy iray tapitrisa.” Rappelez-​vous que les nombres sont exprimés à rebours ; donc, ce qui précède signifie littéralement : 3 + 50 + 700 + 9 000 + (6 × 10 000) + (5 × 100 000) + 1 000 000.

Sur le continent, la majorité des idiomes parlés dans l’Est, le centre et le Sud appartiennent à la famille des langues bantoues.

L’un d’eux, le souahéli, une des douze langues principales du monde, a subi l’influence d’autres langues et notamment de l’arabe.

Ainsi, les chiffres 6, 7 et 9 sont désignés par des mots arabes.

Tous les chiffres ont un nom particulier et les nombres au-dessus de 10 sont formés en ajoutant à 10 le chiffre approprié.

Vingt et les autres nombres décimaux jusqu’à 100 ont leur propre nom, de même que 1 000.

Mais les multiples de 100 sont exprimés par multiplication et addition.

Par exemple, 999 se dit “mia tisa tisini na tisa”, ce qui signifie littéralement “neuf cents, quatre-vingt-dix et neuf”.

Les gens qui parlent le kiNyandja ont des noms particuliers pour les chiffres de 1 à 5 et pour les nombres décimaux 10, 100 et 1 000.

Pour exprimer les chiffres de 6 à 9 on dit 5 + 1, 5 + 2, etc.

Les nombres de 11 à 15 se disent 10 + 1, 10 + 2, et ainsi de suite, mais de 16 à 19 on dit 10 + 5 + 1, 10 + 5 + 2, etc.

On se sert d’un système de multiplication et d’addition pour désigner tous les grands nombres.

Ainsi, 30 se dit 10 × 3, et 600 (5 + 1) × 100.

Au Malawi, pour exprimer 66, par exemple, les gens ont vraiment la bouche pleine : “makumi asanu ndi limodzi mphambu asanu ndi limodzi” (10 × [5 + 1] + [5 + 1]).

On comprend facilement pourquoi les gens qui parlent le kiNyandja ou d’autres langues africaines ont adopté les termes européens pour désigner les nombres.

Ainsi, au Nigeria, quelqu’un qui parle efik emploie les mots anglais pour exprimer les nombres et, au Dahomey, les personnes parlant le fon se servent des mots français pour le même usage.

Systèmes pratiques

Les différentes manières de compter des tribus au sud du Sahara convenaient très bien à leur mode de vie.

Jetons encore un coup d’œil sur les méthodes employées par les Yoroubas du Nigeria, ce qui nous aidera à mieux le comprendre.

Au cours des siècles, leur civilisation est devenue surtout commerciale et leur moyen d’échange était le cauris.

La vente et l’achat nécessitaient donc le comptage et l’échange de grandes quantités de ces coquilles.

Cela explique pourquoi les Yoroubas préféraient former leur nombre par soustraction.

Ils comptaient leur “monnaie” en constituant des groupes de cinq coquilles pour en faire des tas de 20 et de 200.

Puis, pour obtenir un nombre intermédiaire, ils soustrayaient du total les quelques coquilles en trop.

Cette méthode réduisait les mouvements au minimum.

Les langues parlées au sud du Sahara ont également des expressions numériques pour désigner les fractions, l’ordre et la fréquence.

Certaines tribus expriment l’idée par des préfixes ou des suffixes, d’autres emploient une expression ou une phrase.

L’expression souahélie “kasa robo” (1/4) veut dire littéralement “moins un quart”.

Un trois quarts (“mbili kasa robo”) se dit “deux moins un quart”.

Dans les villes africaines, les systèmes monétaires modernes ont remplacé l’usage des cauris et des bracelets de métal, qui eux aussi, servaient de monnaie d’échange.

Cependant, dans les villages, on utilise encore largement les anciens systèmes compliqués, et même ceux qui ne savent ni lire ni écrire sont capables d’accomplir des prodiges en calcul mental.

En vérité, les Africains comptent avec beaucoup d’habileté et se servent de nombreuses méthodes.

Les jeux de calcul africains.

L’awalé en Afrique occidentale, le jeu de songo en Afrique centrale expriment l’attrait ludique et la richesse stratégique des jeux de calcul africains. La variété des stratégies imaginées par les joueurs en appelle à la simulation, à l’anticipation et au calcul rigoureux de chaque coup. Cet ouvrage décrit les liens entre le plateau de jeu traditionnel et ses représentations mathématiques et informatiques. Il met en perspective l’idée d’une pensée scientifique prenant appui sur la culture africaine du jeu.

Description du produit

Biographie de l’auteur

Serge Mbarga Owona est né à Yaoundé (Cameroun). Il est diplômé en mécanique de l’université des Sciences et Technologies de Lille en France. Il est l’auteur de Le Jeu de Songo (L’Harmattan 2004). L’Awalé (L’Harmattan 2005).


Détails sur le produit

  • Éditeur ‏ : ‎ Editions L’Harmattan (1 janvier 2007)
  • Langue ‏ : ‎ Français
  • Broché ‏ : ‎ 270 pages
  • ISBN-10 ‏ : ‎ 229602520X
  • ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2296025202

Les terribles ravages des maladies vénériennes

UN BÉBÉ de 19 jours fut admis dans un hôpital d’Atlanta, aux États-Unis.

Il n’avait guère d’appétit, était léthargique, et un liquide jaunâtre s’écoulait de son œil gauche.

Les médecins administrèrent des antibiotiques à l’enfant, mais son état continua d’empirer.

Que se passait-​il ?

Après plus de deux semaines de recherches, on découvrit qu’il souffrait d’une infection virale, l’herpès simplex type 2, une forme de maladie vénérienne.

Le bébé est à présent dans un établissement pour enfants handicapés mentaux.

Pour des millions de gens à travers le monde, l’expression “maladie vénérienne” est devenue courante.

Selon le Dr Ralph Henderson, chef du service de vénérologie du Centre américain pour la recherche des maladies, “les maladies vénériennes sont les affections les plus contagieuses après le rhume banal”.

Qu’est-​ce qu’une maladie vénérienne ?

Quelle est sa gravité ?

Y a-​t-​il un moyen à peu près sûr de l’éviter ?

L’expression peut s’appliquer à nombre de maladies contagieuses dont les plus courantes sont la syphilis et la blennorragie.

Pourquoi sont-​elles appelées “vénériennes” ?

L’Encyclopédie britannique (édition de 1974) répond : “Le trait commun aux maladies vénériennes n’est pas la similitude de l’agent pathogène, les réactions des tissus ou les symptômes, mais bien le principal moyen de contamination, c’est-à-dire les rapports sexuels.

C’est ce qu’implique le qualificatif qu’on leur applique et qui dérive du terme Vénus, nom de la déesse de l’amour.”

“Une véritable guerre”

Ces dernières années, les maladies vénériennes se sont répandues comme une traînée de poudre.

À propos de la blennorragie aux États-Unis, la revue Life and Health d’avril 1974 fait la remarque suivante : “On compte un nouveau cas toutes les 16 secondes, ce qui fait 7 000 par jour et 2 millions et demi en un an !” Quant à la syphilis, elle gagne du terrain au rythme de 85 000 nouveaux cas par an.

Une étude subventionnée par le gouvernement américain a révélé que dans ce pays les maladies vénériennes constituent “l’épidémie la plus grave et à la propagation la plus rapide”.

Ces affections touchent des personnes de tous âges.

La majorité des malades sont des adolescents et des gens d’une vingtaine d’années, mais certains ont plus de soixante ans.

Même de jeunes enfants en sont atteints.

Life and Health, la revue citée plus haut, déclare : “Dans une ville de l’est du pays, 50 des 13 000 cas de blennorragie signalés au cours de l’année concernaient des enfants de moins de dix ans.”

La pénicilline et les autres antibiotiques n’ont pas donné les résultats escomptés.

Aussi le Dr Ralph Henderson se lamentait-​il en ces termes : “On n’en voit pas la fin.

Plus nous travaillons dur, plus nous découvrons de cas.

Nous livrons une véritable guerre.”

Pourquoi un pareil accroissement ?

À quoi attribuer un pareil accroissement des maladies vénériennes ?

La revue Science Digest de juin 1973 rapporte l’opinion de Douglas Colligan : “Les réponses varient suivant les personnes interrogées, mais nul doute qu’il faut incriminer la pilule et le relâchement des mœurs.”

Ces maladies se répandent d’autant plus rapidement qu’elles sont très contagieuses.

La lettre suivante, reçue par un chroniqueur médical, montre combien il est facile d’être contaminé :

“Je suis une jeune fille de 18 ans.

Un examen médical avant mon entrée à l’université et une analyse de sang ont révélé que j’étais atteinte d’une maladie vénérienne.

Je ne suis pas encore remise du choc.

Je me demande vraiment comment j’ai pu être contaminée.

Un baiser quand on se quitte est le seul contact que je permets à un garçon ; jamais je n’ai consenti à des rapports sexuels.”

Le médecin répondit que les microbes de la blennorragie et de la syphilis peuvent infecter les muqueuses des orifices du corps humain.

Et il ajouta : “La bouche est un orifice et, si les muqueuses sont infectées (le signe est un petit chancre indolore), un baiser suffit pour transmettre la maladie.”

Souvent la victime ne présente aucun symptôme, peut-être même ignore-​t-​elle son état.

C’est là un autre facteur qui contribue à la propagation du mal.

Les conséquences de la syphilis

Le prix élevé que paient les gens atteints d’une maladie vénérienne confirme amplement cette déclaration.

Prenons la syphilis, par exemple.

La syphilis est causée par un “spirochète”, microbe en forme de tire-bouchon, nommé treponema pallidum.

Il pénètre dans l’organisme par des éraflures dans la peau ou les muqueuses.

Au bout de quelques heures, le spirochète se multiplie et se répand dans tout le corps par les circulations sanguine et lymphatique.

Les autorités médicales ont reconnu que la syphilis passe par trois phases.

Cependant, une “période d’incubation” de dix jours à dix semaines précède souvent l’apparition du premier symptôme.

Cette première manifestation est un “chancre”, une ulcération superficielle au point où s’est faite l’inoculation.

Il est généralement indolore et parfois si petit qu’il passe inaperçu.

Non traité, il guérit spontanément au bout de deux à six semaines, ce qui peut amener le malade à penser que tout va bien.

Ordinairement, la syphilis à ce stade s’accompagne d’un gonflement des ganglions lymphatiques régionaux.

Les signes de la phase “secondaire” apparaissent quatre semaines à plusieurs mois après le chancre.

Ils durent de quelques jours à quelques mois et disparaissent sans traitement.

À peu près la moitié des personnes infectées souffrent de maux de tête, de vagues douleurs dans les os et les articulations et de maux de gorge.

Il peut aussi y avoir des lésions aux organes génitaux et une éruption cutanée sans démangeaison, ainsi qu’une certaine persistance des symptômes de la première phase.

Le livre Médecine préventive et santé publique (angl.)

explique :

“D’autres manifestations plus ou moins courantes de la phase secondaire sont une chute de cheveux par plaques, une inflammation externe ou interne des yeux, des douleurs dans les os, un ictère (…) et une méningite syphilitique avec de violents maux de tête, des convulsions, la surdité, une paralysie partielle, et parfois le coma.”

Bien que tout le monde ne souffre pas de symptômes aussi graves, est-​il raisonnable de prendre de tels risques pour quelques instants de plaisir illicite ?

La troisième phase ou phase “latente” est pire encore, bien que les symptômes puissent ne pas apparaître avant plusieurs années.

À ce stade, selon la revue Life and Health, le spirochète “attaque le cerveau, causant la folie ; la moelle épinière, provoquant une paralysie partielle ; le cœur ou les principaux vaisseaux sanguins, qui s’affaiblissent ; le nerf optique, occasionnant la cécité.

La victime ne peut que deviner si elle sera infirme, paralysée ou folle.

Beaucoup meurent prématurément”.

La syphilis n’est pas toujours facile à déceler.

Ses symptômes sont tellement semblables à ceux d’autres maladies qu’on l’a surnommée “la grande imitatrice”.

Beaucoup de gens ne se doutent pas qu’ils en sont atteints, et certains arrivent à la troisième phase sans avoir jamais présenté les symptômes externes des phases primaire et secondaire.

La syphilis fait vraiment de terribles ravages.

Les conséquences de la blennorragie

La blennorragie est causée par le neisseria gonorrhoeae, appelé aussi gonocoque, un organisme microscopique qui se loge souvent dans les muqueuses des organes reproducteurs.

C’est également une maladie très contagieuse et, comme la syphilis, elle ne présente parfois aucun symptôme.

On pense qu’aux États-Unis 800 000 femmes ont contracté cette maladie sans le savoir.

Si des symptômes apparaissent, les premiers consistent en une sensation de brûlure à la miction et un écoulement de pus par les organes génitaux.

Chez l’homme la blennorragie affecte l’urètre, canal excréteur de l’urine.

Elle endommage également les canaux spermatiques ; il y a donc risque de stérilité.

Chez la femme, la maladie produit souvent un grand abcès douloureux près du vagin.

L’infection gagne les trompes de Fallope et peut donc également provoquer la stérilité.

Au cours d’une année récente, dans un seul pays, plus de 100 000 hystérectomies ont été pratiquées directement en rapport avec la blennorragie.

Cette affection peut aussi causer la cécité, une maladie de cœur et des formes dangereuses d’arthrite.

Quelques minutes de plaisir sexuel valent-​elles la peine de prendre de tels risques ?

Nombre de gens pensent évidemment qu’il est facile de guérir la blennorragie.

Une piqûre de pénicilline, et tout est pour le mieux !

À ces personnes, le Dr Harold Hyman donne un sérieux avertissement.

Nous lisons :

“Les Je-sais-tout des deux sexes et de tous âges ne savent pas qu’on ne peut plus compter entièrement sur les sulfamides, naguère efficaces à 100 pour cent, pour prévenir ou guérir la blennorragie.

De nombreuses souches de gonocoques sont devenues ‘tenaces’, c’est-à-dire qu’elles résistent à présent aux sulfamides ou à la pénicilline, parfois aux deux.

Les traitements ne font simplement que masquer l’infection, ce qui a pour conséquence la transmission ultérieure à un partenaire sexuel d’une souche de gonocoques résistante.”

On dit actuellement que même l’hépatite virale peut se transmettre par les rapports sexuels.

Quant à l’herpès syphilitique mentionné au début de cet article, deux médecins ont écrit ce qui suit dans le numéro d’automne 1974 d’un journal publié par la Société américaine du cancer :

“Un examen des données suggère qu’il y a une certaine relation entre l’herpès type 2 et le développement d’un cancer du col de l’utérus.

En fait, d’après des témoignages récents, les virus herpétiques et le cancer seraient généralement associés.”

Les conséquences pour les autres

Les personnes déjà atteintes d’une maladie vénérienne ne sont pas les seules à en subir les conséquences.

Les effets sur les enfants nouveau-nés ou même en gestation sont des plus graves.

Une femme enceinte qui est syphilitique peut transmettre la maladie à l’enfant dans son sein.

Elle risque alors de faire une fausse couche, de mettre au monde un enfant mort-né ou gravement malade.

Si l’enfant survit, il souffrira de diverses malformations.

L’Encyclopédie britannique (1974) cite “le tibia en lame de sabre, des dents striées, l’élargissement de la base du nez, des malformations oculaires”.

La syphilis congénitale risque encore d’affecter l’enfant même quand la mère ne peut plus transmettre la maladie par des rapports sexuels.

En 1973, aux États-Unis, on a signalé 3 000 cas de syphilis congénitale.

Bien que la blennorragie ne puisse se transmettre pendant la grossesse, elle infectera l’enfant à son passage dans le vagin.

Le nouveau-né souffrira d’une grave inflammation d’un ou des deux yeux et de la délicate membrane qui tapisse les paupières.

Et nous avons déjà vu les effets tragiques de l’herpès syphilitique sur un nouveau-né.

Pouvez-​vous éviter ces conséquences ?

Les maladies vénériennes font vraiment de grands ravages.

Néanmoins, il existe un moyen à peu près sûr de ne pas en souffrir.

Il ne s’agit pas de recourir à la pénicilline ou à d’autres médicaments ; il faut plutôt atteindre la cause fondamentale de la propagation du mal.

Comment faire ?

Puisqu’il est extrêmement rare d’être infecté autrement que par des rapports sexuels, le mieux est d’écouter ce sage conseil du Dr Harold Hyman : “Évitez les rapports de hasard.”

Mais comment suivre ce conseil dans un monde qui réclame tellement la “liberté sexuelle” ?

Vous pouvez y parvenir également.

Les ravages que font les maladies vénériennes sont terribles.

Elles peuvent causer des douleurs physiques et mentales incalculables et même la mort.

Si vous vous gardez avec soin de ces choses, vous prospérerez.

Portez-​vous bien !”.

Nos Articles

Articles

Eric

Souffrez-​vous d’insomnies ?

IL EST bien vrai, comme quelqu’un l’a dit, que “le sommeil est à l’homme ce que le remontage est à l’horloge”.

Il redonne de l’énergie au corps, au cerveau et au reste du système nerveux.

Après une bonne nuit de repos on se réveille joyeux, prêt à se plonger dans le travail.

Non seulement on se sent mieux, mais on a meilleure mine.

En outre, le sommeil permet d’oublier les soucis et les tensions.

Pendant que le corps se repose, on ne pense plus à la pauvreté, à la solitude, à la mauvaise santé et à l’injustice.

Il y a des siècles, l’auteur espagnol Cervantès disait à propos du sommeil : “Il y a à manger pour ceux qui ont faim, à boire pour ceux qui ont soif, de la chaleur pour ceux qui ont froid et de la fraîcheur pour ceux qui ont chaud.”

Il est donc vital d’avoir un bon sommeil.

Que faire alors si l’on dort mal ?

Avant de considérer ce problème, voyons d’abord quelques faits fondamentaux concernant le sommeil.

Les sortes de sommeil

Le sommeil est un phénomène naturel qui se produit régulièrement et qui nous rend inconscients de ce qui nous entoure.

Cependant, ce qu’est réellement le sommeil demeure en grande partie un mystère.

On sait pourtant qu’il y a deux sortes de sommeil.

Le premier commence par de la somnolence et devient de plus en plus profond ; c’est la période réparatrice.

Votre respiration et votre cœur ralentissent, votre tension descend et vos membres se détendent.

Ce sommeil profond est, croit-​on, une aide pour la mémoire.

Il dure environ quatre-vingt-dix minutes.

Ensuite, vous “remontez” à un sommeil beaucoup plus léger à certains égards et plus profond à d’autres.

C’est la phase MOR parce qu’elle est marquée par des Mouvements Oculaires Rapides qui indiquent que vous êtes en train de rêver.

Les battements de votre cœur varient considérablement et vos membres sont plus tendus, ce qui montre que votre corps, aussi bien que votre esprit, joue un rôle dans vos rêves.

Après dix minutes environ de ce sommeil, vous revenez à une phase profonde qui durera de nouveau quatre-vingt-dix minutes, et ainsi de suite tout au long de la nuit.

Les chercheurs affirment que ces deux phases sont essentielles à la santé mentale et physique.

L’une ne peut pas remplacer l’autre.

La qualité de votre sommeil est plus importante que la quantité.

L’insomnie, un mal courant

Si vous souffrez d’insomnie, sachez que vous n’êtes pas le seul, surtout dans les pays fortement industrialisés.

L’insomnie est très courante aux États-Unis où 50 pour cent des adultes y sont plus ou moins sujets, surtout après la trentaine.

Il y a plus d’insomniaques chez les femmes que chez les hommes.

L’insomnie est aussi, semble-​t-​il, un mal qui prend de l’extension.

Aux États-Unis, entre 1952 et 1963, la vente des médicaments en général a augmenté de 6,5 pour cent, mais la vente des somnifères et des tranquillisants s’est accrue de 535 pour cent.

L’insomnie prend trois formes.

Certains ont des difficultés à s’endormir.

D’autres s’endorment tout de suite, mais ils s’éveillent trop tôt et ne retrouvent plus le sommeil.

D’autres encore s’éveillent fréquemment.

Les causes de l’insomnie

Qu’est-​ce qui est à l’origine de l’insomnie ?

En réalité, les causes sont innombrables.

Elle peut être héréditaire, provenant d’un défaut génétique qui fait que le cerveau ne produit pas de sérotonine, substance semblable à une hormone.

Cette substance agit, dit-​on, comme un soporifique qui pénètre dans le sang et rend l’organisme somnolent.

Sans avoir aucun défaut génétique, peut-être souffrez-​vous d’une douleur sourde que l’activité de la journée vous permet d’oublier, mais qui est suffisante pour vous éveiller de temps à autre.

Peut-être aussi votre chambre n’est-​elle pas assez aérée, ou bien votre matelas est trop dur, ou trop mou.

Il se peut encore que vos insomnies soient dues à un stimulant comme le café, le thé ou une boisson à base de cola, ou encore à un repas trop lourd, pris peu avant le coucher, à moins que ce soit la faim qui vous tienne éveillé ; même la constipation est un obstacle au sommeil.

Les émotions nuisibles, comme un sentiment de culpabilité, une ambition excessive, l’insécurité affective et surtout l’anxiété, sont d’autres causes d’insomnie.

La dépression mentale, et surtout l’épuisement nerveux, provoquent également l’insomnie.

On pourrait en dire autant des sentiments d’hostilité, même inconscients.

D’autre part, l’abus des plaisirs et la recherche des sensations fortes sont aussi à l’origine de l’insomnie.

Que penser des médicaments ?

Les somnifères semblent la solution la plus facile, mais soyez prudent.

N’en prenez qu’en cas d’absolue nécessité.

Ils peuvent vous aider pendant une semaine ou deux, mais après ils vous feront plus de mal que de bien.

C’est pourquoi le Dr Freemon déclare dans son livre Recherches sur le sommeil (angl.)

: “La prescription inconsidérée de somnifères est l’erreur la plus courante en médecine.”

Pourquoi alors les gens continuent-​ils à prendre des soporifiques ?

Ceux-ci peuvent servir de placebo ; les victimes s’imaginent qu’ils leur assureront le repos.

Mais, plus vraisemblablement, une fois qu’on est habitué à des somnifères, les “symptômes de manque” risquent d’être graves.

Les médecins conseillent donc de se passer progressivement d’hypnotiques.

Comment triompher de l’insomnie

Il est possible de triompher de l’insomnie sans recourir aux comprimés.

D’abord, assurez-​vous que votre chambre à coucher est bien aérée et que votre matelas n’est ni trop dur ni trop mou pour vous.

Des bruits vous tiennent-​ils éveillés ou vous réveillent-​ils ?

Bouchez-​vous les oreilles avec des boules spéciales.

Un spécialiste recommande de laisser le ventilateur électrique fonctionner toute la nuit.

Son ronronnement régulier est apaisant et neutralise les autres bruits.

Il est souvent essentiel de surveiller ce que vous mangez et buvez.

Peut-être vous faudra-​t-​il éviter le café ou les boissons au cola passé midi ou même vous en abstenir complètement.

Diminuez aussi les friandises.

Il est également recommandé, même pour la plupart des gens, de ne pas prendre un repas trop lourd ou trop épicé dans la journée.

Mangez des aliments qui se digèrent facilement.

Beaucoup de personnes se trouvent bien de boire quelque chose avant d’aller dormir — du lait chaud, une boisson à base de malt, une infusion de menthe sucrée à la mélasse ou au miel ou toute autre infusion connue pour ses vertus sédatives.

Certains prennent du jus de raisin chaud, ou un verre de bière ou de vin.

D’autres se font soigner par un chiropracteur ou un ostéopathe.

Des couples ont résolu le problème en se massant l’un l’autre.

L’exercice est également salutaire.

Si vous avez un travail sédentaire, ‘augmentez progressivement vos exercices quotidiens’, dit le Dr A. Kales, dans le Medical Tribune du 4 septembre 1974.

Cependant, évitez tout effort physique juste avant de vous coucher ; il vous fatiguerait, certes, mais il vous stimulerait aussi.

Le mieux est de faire une promenade ou quelques mouvements d’extension.

Peut-être avez-​vous des difficultés à vous détendre.

Dans ce cas, certains livres expliquent comment y arriver en détendant d’abord les orteils, les jambes et les bras, puis les muscles de la gorge et des yeux.

Une autorité en la matière recommande divers exercices respiratoires ; faites par exemple quelques inspirations profondes, retenez votre souffle, puis faites quelques inspirations courtes.

Il est bien aussi de se coucher à une heure régulière et, quand le moment approche d’éviter tout travail cérébral intense.

Un bain chaud contribuera à vous détendre, de même que de la musique douce.

Une bonne attitude d’esprit est aussi importante que ce qui précède, sinon plus.

La pire des choses si vous ne vous endormez pas tout de suite ou si vous vous éveillez pendant la nuit, est de vous tracasser et de vous énerver.

Ne prenez pas l’insomnie trop au sérieux ; ne soyez pas trop déterminé à dormir, cela vous tiendrait éveillé.

À maints égards on pourrait dire qu’un bon sommeil est la récompense d’une vie droite.

Le souahéli — langue internationale de l’Afrique

CONNAISSEZ-​VOUS le souahéli?

Vous avez sûrement déjà entendu le terme “safari”.

Eh bien, c’est le mot souahéli pour “voyage”.

Beaucoup d’Africains apprécient le souahéli, car ce n’est pas une langue tribale.

Il n’existe pas de tribu souahélie, aussi cette langue a-​t-​elle l’avantage d’être neutre.

En Afrique, où le tribalisme est un facteur de division, l’usage du souahéli favorise l’unité.

En plus de leur langue tribale de nombreux Africains connaissent le souahéli.

En outre, beaucoup d’Européens, d’Asiatiques et d’autres encore l’apprennent du fait qu’il est très répandu.

Même en Amérique et en Europe certaines universités commencent à l’enseigner.

On le parle dans toute l’Afrique centrale et orientale, région où vivent 50 millions de gens.

Dans le sud-ouest du Zaïre, près de la frontière de l’Angola, vous pouvez parler souahéli avec les membres de la tribu Lunda.

En vous dirigeant vers l’est, vous utiliserez la même langue avec les Baluba, une autre grande tribu africaine.

Plus à l’est encore, le souahéli vous permettra de vous entretenir avec les Watusi du Ruanda, les Masaï de Tanzanie et d’autres tribus du Kenya, d’Ouganda et du Burundi.

Vers le nord, jusqu’en Somalie, et vers le sud, jusqu’en Zambie, au Malawi et au Mozambique, sur plus de 1 500 kilomètres, vous trouverez des gens qui parlent le souahéli.

En Tanzanie et au Kenya, la connaissance du souahéli est considérée comme indispensable pour les fonctionnaires, les immigrants, les missionnaires et les hommes d’affaires.

En fait, le souahéli est la langue officielle de la Tanzanie, et peut-être bientôt ce sera celle du Kenya.

Dans le sud du Zaïre, des Africains de nombreuses tribus ont trouvé du travail dans les mines et ils vivent ensemble dans de grandes villes comme Lubumbashi.

Le souahéli est devenu leur langue commune, ce qui contribue à les unir, et il deviendra la langue maternelle de la plupart de leurs enfants.

Le souahéli joue surtout un rôle important dans le commerce.

Les marchands grecs et asiatiques qui ne parlent pas la langue officielle — l’anglais dans certaines régions d’Afrique orientale et le français dans la majeure partie de l’Afrique centrale se servent souvent du souahéli pour traiter leurs affaires.

Le souahéli s’est développé parmi les descendants des Arabes qui sont venus s’établir sur la côte orientale de l’Afrique.

Leur première apparition date, croit-​on, de 689.

Ces Arabes ont épousé des femmes africaines, surtout des Bantoues.

Le souahéli a donc son fondement dans le bantou, mais il a été fortement influencé par la langue des Arabes et celle des Indiens.

Le terme souahéli lui-​même vient de l’arabe “sawahil” qui signifie “bords de la mer” ; il identifie ainsi l’origine de la langue.

Comme le souahéli est employé dans les affaires, les mots ont des origines diverses.

L’Anglais trouvera une similitude entre “bulangeti” et “blanket” (couverture), entre “kabati” et “cupboard” (armoire) et entre “bulosho” et “brush” (brosse).

Le Portugais reconnaîtra “mesa” (table) et “manteka” (beurre).

D’autres mots viennent du français et de l’allemand.

La grammaire de cette langue s’est développée logiquement et son vocabulaire compte plus de 5 000 mots.

Beaucoup de mots expriment des nuances, certains correspondant par exemple aux termes patience, longanimité, persévérance, etc.

Un seul mot peut aussi renfermer toute une idée.

Le mot “hajaiwapa”, notamment, se traduit par “il ne le leur a pas encore donné”.

Le souahéli n’est cependant pas difficile à apprendre.

Les mots sont faciles à prononcer et à orthographier.

Il y a des simplifications utiles comme “eau de fruits” pour “jus” et “navire oiseau” pour “avion”.

Un vocabulaire de 200 mots suffit pour la conversation courante.

Étant donné qu’il est parlé par de nombreux peuples et dans une région très vaste, le souahéli présente des variantes.

ÉCRITURE SWAHILI: Cahier ligné vierge pour la pratique de la langue souahéli ou kiswahili (French Edition) Broché.


Détails sur le produit

  • ASIN ‏ : ‎ B091WCGHHK
  • Langue ‏ : ‎ Français
  • ISBN-13 ‏ : ‎ 979-8732875713

Nos Articles

Articles

Eric

L’abus de l’alcool menace la jeunesse

SAVIEZ-​VOUS que dans les écoles secondaires des États-Unis, 14 pour cent des “grands” du sexe masculin s’enivrent une fois par semaine ?

En outre, 23 pour cent environ de tous les élèves du niveau secondaire boivent jusqu’à l’ivresse au moins quatre fois par an.

C’est ce qu’indique le Second rapport spécial sur “L’alcool et la santé”, récemment soumis au Congrès par l’Institut national pour l’étude de l’alcoolisme.

Le Dr Morris Chafetz, directeur de l’Institut, déclara que la “presque totalité” des jeunes gens prennent de l’alcool et qu’“une proportion élevée en abusent”.

Selon Don Phelps, directeur de l’Institut pour la lutte contre l’alcoolisme, 50 pour cent des jeunes gens interrogés, âgés de 18 à 21 ans, ont reconnu faire usage d’alcool tout en conduisant.

Il ajouta : “Ils sont de plus en plus nombreux à s’adonner à la fois à la drogue et à la boisson (…).

Ils abusent donc de deux sortes de drogues, au lieu d’une seule.”

Aux États-Unis, l’abus de l’alcool a été appelé ‘le problème de toxicomanie numéro un’.

Dans d’autres pays également l’alcoolisme menace la jeunesse, et notamment en France, où même les enfants sont concernés.

Lorsque des jeunes prennent place derrière un volant après avoir bu, le danger est considérablement accru.

Un sociologue découvrit par exemple qu’à London, au Canada, les accidents de voiture impliquant des jeunes garçons de dix-huit et dix-neuf ans pris de boisson avaient plus que triplé depuis 1971, date à laquelle on a ramené à dix-huit ans l’âge légal de la consommation d’alcool.

Beaucoup d’adolescents anglais ont abandonné les stupéfiants pour l’alcool, car ils ne peuvent payer les prix exorbitants exigés par les trafiquants de drogue.

Marcus Grant, directeur du Centre d’éducation pour alcooliques à Londres, dit : “Dès qu’ils atteignent 18 ans et ont le droit d’entrer dans une taverne, beaucoup s’engagent sur la voie qui fera d’eux des alcooliques invétérés.”

Toutefois, parmi la jeunesse, les adolescents ne sont pas les seuls menacés.

Loin de là !

Même des enfants de neuf à douze ans peuvent être des alcooliques.

Une jeune fille actuellement âgée de dix-neuf ans raconte qu’elle se mit à boire à l’âge de onze ans.

“Je buvais sur le chemin de l’école, dit-​elle.

Je mettais [la boisson] dans un biberon pour pouvoir la siroter toute la journée.” On estime qu’il y a aux États-Unis 450 000 adolescents et enfants alcooliques.

Dans une cantine scolaire, les élèves peuvent ajouter un peu de whisky ou de gin à leur lait.

Certains élèves sautent des cours pour pouvoir consommer des boissons alcooliques qu’ils ont volées ou que des personnes plus âgées leur procurent.

D’autres boivent à la récréation, lors de rencontres sportives ou pendant les réunions scolaires de l’après-midi.

À propos d’une réunion d’étudiants en fin de semestre, un conseiller déclara : “Je n’avais encore rien vu de semblable.

Ils buvaient comme s’il n’y avait pas de lendemain.”

Quelle importance cela a-​t-​il ?

Pour certains jeunes gens, boire est une chose sans importance, et beaucoup de parents semblent penser de même.

Don Samuels, qui coordonne les efforts d’éducation dans le domaine de la drogue, dit à ce sujet : “Souvent, quand nous informons un père ou une mère que, son enfant se conduit mal et sent l’alcool, la réaction est : ‘Dieu merci !

Je pensais qu’il se droguait.’” Cependant, au dire du Dr Morris Chafetz, l’alcool est “la drogue qui fait le plus de ravages, celle dont on abuse le plus”.

Est-​ce vraiment aussi grave que cela ?

“Même une petite quantité d’alcool dans le sang agit sur le système nerveux comme un sédatif, mais une concentration de 0,4 pour cent et au-dessus entraîne le coma et la mort”, écrivit Michael Acker (dans l’ouvrage Partisans et adversaires de la prohibition ; la boisson — quels sont les risques ?

Il déclare entre autres :

“Consommé avec modération et à faible concentration, l’alcool excite l’appétit, stimule la sécrétion des sucs gastriques et facilite la digestion.

Une grande quantité d’alcool à forte concentration risque d’entraîner des troubles digestifs.

Si l’ivresse est atteinte, le processus de la digestion peut s’arrêter et des vomissements se produisent.

“Une petite quantité d’alcool dans le sang affecte aussi légèrement la vision, le jugement, la réflexion et le contrôle musculaire.

Une grande quantité entrave sérieusement et même suspend ces facultés sensorielles ou mentales.

Quand le jugement et la discrimination sont altérés, le buveur agit avec une liberté qui lui donne l’impression d’être stimulé.

En réalité, les centres supérieurs du cerveau sont engourdis plutôt que stimulés.

L’euphorie de l’alcoolique est causée par une diminution des inhibitions et un affaiblissement du jugement.”

Certes, le vin n’est pas mauvais en lui-​même, mais si l’on en boit jusqu’à l’ivresse, il a des effets néfastes.

Les fonctions du cerveau sont perturbées et l’intempérant se rend ridicule.

Les jeunes gens sensés ne considèrent pas avec légèreté l’abus de l’alcool ; ils ne haussent pas les épaules en disant : “Quelle importance ?” Les risques physiques et mentaux qu’entraînent les excès de boisson sont bien connus.

Même un alcoolique peut se rendre compte que la situation devient dangereuse.

Un jeune garçon de Los Angeles, en Californie, reconnut : “J’ai commencé à boire quand j’avais neuf ans.

(…) J’ai cessé quand j’en avais quinze.

La raison ?

J’étais en train de mourir.” Il poursuivit en disant :

“Pendant des années j’étais ivre presque tout le temps.

Durant les huit derniers mois avant que je ne cherche de l’aide, je ne quittais pas ma chambre aux rideaux tirés, sauf pour aller chercher de l’alcool.

À la fin, je suis resté pendant des semaines presque sans manger ; je regardais la télé et je buvais jusqu’à ce que je perde conscience.

Ma mère m’apportait à manger, mais je laissais l’assiette sur le sol, et je pouvais entendre les cafards se disputer la nourriture.

J’étais faible.

“Puis un jour, j’ai compris que je devais faire un choix : essayer de cesser de boire, devenir fou, ou mourir.”

Les causes

Pourquoi tant de jeunes gens sont-​ils victimes de l’alcoolisme ?

Il y a de nombreuses raisons.

Examinons les principales ainsi que les remèdes à apporter.

Dans beaucoup d’endroits, la consommation de boissons alcooliques est devenue à la mode.

Les jeunes voient les adultes boire à la maison, au restaurant ou ailleurs.

Peut-être avez-​vous de jeunes enfants.

Dans ce cas, considérez votre attitude à l’égard de l’alcool, car vos enfants suivront sans doute votre exemple.

Dans certaines régions, la loi défend même aux parents de donner des boissons alcooliques à leurs enfants mineurs.

Êtes-​vous un jeune homme ou une jeune fille ?

Peut-être vos camarades se moqueront-​ils de vous si vous ne buvez pas avec eux.

Ils vous accuseront de manquer de maturité et d’être une mauviette parce que vous êtes incapable d’ingurgiter des quantités de bière, de vin et d’alcool.

Mais en réalité, qu’est-​ce qui est le plus facile ?

Suivre la foule, ou dire non ?

Qui est le plus fort, celui dont le courage chancelle, ou celui qui a le bon sens de refuser ?

La réponse est évidente.

Ceux qui abusent de l’alcool ne font certainement pas preuve de maturité.

“L’alcoolique quitte le monde des adultes pour retourner dans celui de l’enfance, physiquement et psychologiquement”, dit le Dr Giorgo Lolli.

Et il ajoute : “Il ne fait plus de distinction entre ses perceptions mentales et ses sensations physiques.

Il est réduit à l’impuissance et a besoin de soins comme un bébé.”

D’ailleurs, pourquoi vos camarades veulent-​ils vous enivrer ?

Espèrent-​ils s’amuser en vous voyant perdre le contrôle de vous-​même, en paroles ou autrement ?

Ils se gausseront alors de vous et vous traiteront cruellement.

Est-​ce là ce que vous désirez ?

Vos excès risquent aussi de vous rendre malade au point de vous faire vomir.

Pensez-​vous recevoir de l’aide de vos compagnons ?

Vraisemblablement ils vous abandonneront.

Ce n’est certes pas là une chose agréable à envisager.

Si vous êtes une jeune fille et qu’on vous ait enivrée, vous vous sentirez déshonorée en revenant à vous.

Mais supposons que vos camarades aient des intentions immorales.

Vos réflexes ont disparu et vous vous trouvez dans un état d’impuissance.

Vous pourriez alors vous laisser aller à une mauvaise conduite et ruiner votre vie.

Ce n’est sûrement pas ce que vous désirez.

Il est sage d’envisager les conséquences de ses actes.

En tant que parents, voyez si vos enfants ne sont pas ou ne risquent pas de devenir victimes de l’alcoolisme.

Parlez aimablement de la question avec eux.

Si c’est nécessaire, exigez qu’ils changent de compagnons.

Quant à vous, jeunes gens, parlez franchement avec vos parents ou vos tuteurs.

Veillez à fuir les dangers de l’alcoolisme.

Le confort du rocking-chair

QU’Y a-​t-​il de mieux que de s’asseoir dans un confortable fauteuil quand on est resté debout toute la journée ?

Et si ce fauteuil est une chaise à bascule, eh bien, c’est encore mieux !

Pourquoi cette grande vogue du rocking-chair ?

Pourquoi beaucoup de gens le considèrent-​ils comme l’un des fauteuils les plus confortables et les plus utiles ?

Pendant des centaines d’années des mères ont employé ce genre de siège pour bercer et endormir leurs bébés ou pour sécher leurs larmes.

(Beaucoup de ces mères trouvaient qu’en même temps elles calmaient aussi leurs nerfs.)

De plus, combien de petits garçons et de petites filles ont été doucement balancés par leur grand-maman pendant qu’elle leur racontait une belle histoire !

Il semble que le balancement donne un sentiment de sécurité aux petits.

Beaucoup de vieillards ont eux aussi l’impression que le doux mouvement de balancement est un baume pour les douleurs de l’âge.

Quand ils sont trop nerveux pour dormir, quelques minutes de balancement les calment et leur donnent sommeil.

Par une soirée paisible, une petite séance de rocking-chair sur la terrasse permet de méditer et de redonner aux choses leurs justes proportions.

Certains adultes pensent qu’un des problèmes de la jeune génération est qu’elle ne sait pas se détendre.

Aussi, la popularité croissante des fauteuils à bascule dans certains endroits indique un vif désir de la part des jeunes de retrouver un peu de la sérénité d’autrefois.

En plus des avantages affectifs, il y a aussi des avantages pratiques.

Sous les tropiques, le balancement d’avant en arrière fait un peu fonction d’éventail et décourage les moustiques.

Raison de plus pour s’installer dans une chaise à bascule !

En outre, dans les climats chauds, quand trois ou quatre personnes sont assises sur un canapé bien rembourré, elles ne tardent pas à ressentir une désagréable sensation de chaleur.

Mais si chacune est installée dans une berceuse, avec l’air circulant autour d’elle, c’est bien plus confortable.

Pour cette raison, une salle de séjour typique en république Dominicaine, où règne un climat tropical, contient quatre rocking-chairs.

Ils se font généralement face, avec au milieu une table ronde assortie.

Cela permet à chaque invité d’avoir de l’air et de se balancer comme il le désire.

Un autre facteur qui contribue à la vogue et à la réputation de confort de ces fauteuils, est la grande variété de leurs dimensions et de leurs formes.

Il y a des rocking-chairs en métal ouvragé pour l’extérieur, de simples berceuses en bois pour terrasses couvertes et également des fauteuils à bascule rembourrés et travaillés.

Le style “Boston” a longtemps été très apprécié.

Un ouvrage décrivant ces anciens modèles dit qu’ils “avaient un siège incurvé, incliné de l’arrière vers l’avant, et un dossier haut avec un repose-tête généralement orné d’un motif floral”.

Mais qui a inventé le premier fauteuil à bascule ?

Tandis que le berceau, petit lit à bascule, est connu depuis de nombreux siècles, manifestement le rocking-chair est d’invention plus récente.

Beaucoup disent que le premier a été fabriqué au dix-septième siècle dans ce qui est à présent les États-Unis.

Cependant, “on a aussi prétendu qu’il était originaire du Lancashire [en Angleterre]”.

Naturellement, l’identité de l’inventeur est également controversée.

Cependant, il est généralement admis que pour faire le premier fauteuil à bascule, on a raccourci les pieds d’un vieux fauteuil et on leur a ajusté des patins incurvés pour permettre le mouvement d’avant en arrière.

Aux États-Unis, beaucoup de gens qui aiment les meubles anciens ont un goût particulier pour les berceuses.

Certains ont acheté un vieux rocking-chair peint (peut-être abandonné depuis des années dans un coin de terrasse ou une grange), ils l’ont dépouillé de sa vieille peinture et ont trouvé en-dessous de celle-ci du bon bois de chêne prêt à être remis en état.

Le grincement d’un vieux fauteuil à bascule est pour eux une “musique” d’un autre âge, et ils n’échangeraient pas leur vieux meuble contre un nouveau.

Malgré tous leurs avantages, les rocking-chairs présentent un danger.

Les jeunes enfants ou les animaux domestiques rampent parfois en-dessous et peuvent se faire coincer.

Si les chats savaient parler, beaucoup de ceux qui se sont fait écraser la queue auraient sûrement bien des choses à dire contre les fauteuils à bascule !

Ce ne sont certes pas leur siège favori.

Il n’en va pas de même des gens.

Quoique les raisons de la vogue de ces fauteuils varient suivant les endroits, il est certain qu’ils sont les sièges préférés d’un nombre croissant de personnes.

Nul doute là-dessus, le rocking-chair est un siège bien agréable.

Comment affronter les pénuries alimentaires

LES prévisions sont alarmantes.

On pouvait lire dans le Journal de Milwaukee (États-Unis) : “Tandis que commence le printemps de 2023 pour l’hémisphère Nord, des millions de gens sont au bord de la famine (…).

La situation alimentaire retient à présent l’attention du monde entier.

Certains prévoient des temps catastrophiques, non seulement pour les peuples très pauvres, mais aussi pour le reste du monde.” — 1 janvier 2023.

Les effets des pénuries se font déjà sentir même dans les nations riches.

Les prix des denrées alimentaires montent en flèche.

Cela signifie que des millions de familles ne peuvent plus se permettre de manger certains aliments auxquels elles étaient habituées.

Avez-​vous déjà été obligé de changer votre régime alimentaire ?

Que ferez-​vous quand vous ne pourrez plus vous permettre d’acheter des denrées alimentaires que vous consommez actuellement ou tout simplement quand elles ne seront plus disponibles ?

Toutefois, on peut penser à d’autres produits alimentaires, qui sont parfois même meilleurs pour la santé.

Des bienfaits pour beaucoup

Des diététiciens estiment que les pénuries de certaines denrées alimentaires pourraient être bénéfiques, du moins dans les pays prospères où la plupart des gens mangent trop.

Aux États-Unis, par exemple, jusqu’à 45 pour cent des gens pèsent 20 pour cent de trop, ou même plus.

Les pénuries obligeront ces gens à manger moins et surtout moins d’aliments néfastes pour la santé.

Le Dr Jean Mayer, professeur de diététique à l’Université Harvard, fit le commentaire suivant : “Le fait est que nous autres Américains, nous mangeons depuis un certain temps trop de choses nuisibles.

La montée des prix pourrait obliger les gens à faire ce que tous nos efforts en matière d’éducation diététique n’ont pas réussi à accomplir, surtout manger moins de viande et moins de graisse.”

Certains diététiciens considèrent comme désastreuse la quantité de viande que consomment les Américains.

En 2023, les Américains aurons mangé en moyenne 60 kilos de bœuf par personne, sans parler des autres viandes.

Pourtant, il est évidemment dangereux d’absorber une trop grande quantité de cet aliment très nourrissant.

“Le gros steak bleu devrait être laissé aux hommes qui travaillent dur et qui ne risquent pas une maladie de cœur — qui guette la moitié de la population américaine”, déclare le Dr George Briggs, professeur de diététique à l’université de Californie.

Manger moins de viande serait préférable non seulement pour les Américains, mais pour des millions d’autres personnes, car il y aurait ainsi plus de céréales disponibles.

En effet, il faut plusieurs kilos de grains pour produire une livre de viande.

En Chine notamment, où l’on mange comparativement peu de viande et où les céréales sont consommées directement, il faut moins de nourriture par personne.

Une façon d’affronter les pénuries alimentaires consiste donc à manger moins de viande.

Le Dr Mayer donne une idée de l’économie que cela peut représenter.

Il dit : “À en juger d’après le régime actuel des Chinois, la quantité de nourriture nécessaire pour 210 millions d’Américains suffirait pour nourrir 1 milliard 500 millions de Chinois.”

Dans une certaine mesure, les prix en hausse commencent à forcer les gens à changer leurs habitudes alimentaires.

Ainsi, on dit que les Anglais mangent moins de viande actuellement qu’ils n’en mangeaient il y a vingt ans quand elle était rationnée.

Ce changement est manifestement salutaire pour beaucoup de gens.

Mais inversement, une alimentation convenable est nécessaire pour être en bonne santé.

Quels aliments peut-​on consommer pour satisfaire ses besoins ?

Moins chers, mais nourrissants

En réalité, quantité d’aliments moins chers sont beaucoup plus nourrissants que d’autres plus chers.

De plus, il vaut mieux manger de petites quantités d’aliments nourrissants qu’une grande quantité d’aliments modernes de mauvaise qualité, qui sont souvent plus coûteux.

Il vaudrait la peine d’étudier la valeur nutritive des diverses denrées.

Certains livres de cuisine donnent ce genre de renseignements.

On les trouve en librairie.

Vous pourrez ainsi préparer des repas sains et moins chers.

De plus, la cuisine sera pour vous plus intéressante.

On apprend rapidement que les protéines sont vitales pour la santé.

La viande et les autres produits animaux comme les œufs et le lait sont une importante source de protéines.

Mais les légumes, y compris les pois et les haricots, peuvent en fournir également, et ils sont généralement moins chers.

Selon le Dr Mayer, “un adulte peut fort bien se contenter de ce genre de protéines”.

Cependant, dit-​il, les enfants ont besoin de protéines animales.

Les adultes aussi, selon d’autres diététiciens.

Un livre de cuisine vous expliquera diverses façons appétissantes de préparer les légumes.

Vous apprendrez ainsi à confectionner différents gâteaux, des potages, des compotes et des salades.

Les graines de soja, par exemple, se présentent sous plusieurs formes, fraîches ou séchées, en pâte, lait, huile, farine, etc.

Il existe quantité de recettes qui vous permettront de les employer de manière avantageuse.

Le riz complet est riche en vitamines B et peut remplacer les pâtes.

De nombreuses familles voudront quand même manger de la viande, à haute teneur en protéines.

Pourquoi alors ne pas consommer du foie, des rognons, de la cervelle, du cœur, de la langue ?

Ces morceaux sont souvent moins chers et aussi nourrissants.

Ils peuvent être préparés de façon très appétissante.

Le cœur de bœuf, par exemple, est délicieux.

Vous le ferez cuire à la poêle ou vous en ferez des tranches qui garniront des sandwiches.

Le poisson est aussi une excellente source de protéines, et il est bien souvent moins cher.

La laitue, qu’on emploie couramment comme la salade verte, peut être remplacée par des légumes moins chers et plus nourrissants, notamment par du chou rouge ou blanc haché.

Préparé avec un bon assaisonnement, il est délicieux.

Le beurre est souvent cher, mais vous pouvez le remplacer par d’autres produits nourrissants, y compris la margarine, le beurre de cajou, de noix de coco, d’arachide ou de soja et d’autres encore.

Vous trouverez ces recettes dans les livres de cuisine.

Peut-être estimerez-​vous économique d’y recourir.

Le pain est une autre denrée de base, surtout le pain complet qui est particulièrement nourrissant.

De nombreuses familles en achètent de grandes quantités dans des magasins de gros et elles le mettent au congélateur pour qu’il garde sa fraîcheur.

Elles font une économie de l’ordre de 25 à 50 pour cent.

Comment tirer un meilleur profit des aliments

Une cuisinière avisée s’efforcera de préserver la valeur nutritive des aliments.

On ne devrait pas laisser tremper dans l’eau les fruits ou les légumes pendant plus d’une minute.

On évite ainsi la perte de vitamines et de sels minéraux.

Lavez-​les aussi vite que possible dans l’eau très froide.

Ce que vous emploierez pour le repas suivant sera gardé dans un plat couvert.

Ce qui ne servira pas avant longtemps peut être séché rapidement et mis dans des sacs en plastique que l’on fermera hermétiquement.

Il ne faut préparer les salades que juste avant de servir et les couvrir jusqu’au moment de les manger.

Ne préparez que la quantité nécessaire pour un repas.

Si vous pelez les fruits et les légumes, vous leur enlevez une partie de leur valeur nutritive.

Mais malheureusement, étant donné l’emploi répandu des pesticides, vous devrez peut-être peler les produits commerciaux par mesure de sécurité, même si cela signifie jeter à la poubelle une partie des substances nutritives.

Certaines personnes emploient une brosse dure pour enlever la saleté et le poison.

Il est bien d’employer le moins d’eau possible pour la cuisson et de conserver la moindre goutte de jus pour pouvoir l’employer ultérieurement dans des potages ou des sauces.

Vous conserverez le jus dans des récipients en verre bien fermés.

Le Dr Endel Karmas, professeur en sciences alimentaires à l’Université Rutgers, explique ce qui arrive souvent :

“Généralement les familles mangent leurs pois ou leurs légumes congelés sans le jus dans lequel les légumes ont été cuits.

On jette avec l’eau les sels minéraux et les vitamines solubles des aliments.

Autrement dit une partie de la nourriture s’en va avec le liquide.”

En outre, une bonne cuisinière prendra bien soin de ne pas trop cuire les légumes, ce qui détruirait les substances nutritives.

Certaines personnes évitent de cuire de nouveau les restes ; elles préfèrent les servir froids pour en garder la valeur nutritive.

Il y a bien des manières appétissantes de le faire.

Il faut aussi éviter les viandes brûlées, car les vitamines et les sels minéraux sont alors détruits.

Comment trouver de la nourriture

Parfois, on peut trouver dans la nature quantité d’aliments délicieux.

Vous auriez intérêt à consulter des ouvrages sur le sujet, car ils vous permettront d’identifier diverses plantes utiles.

Le pissenlit en est une.

Ses jeunes feuilles peuvent être consommées en salade.

Il contient plus de vitamines A que toutes les autres salades vertes, et il est riche en calcium, en phosphore, en fer, en sodium et en potassium.

On se sert parfois des fleurs pour faire une boisson.

La racine peut être coupée en tranches et mangée en salade ou bien séchée, grillée et moulue.

Elle peut même être employée ainsi pour remplacer le café.

L’ortie est une autre plante très nourrissante.

Ses feuilles tendres contiennent une grande quantité de vitamines A et C et un peu de vitamines B. Elles sont aussi riches en potassium, en calcium, en phosphore et en fer et contiennent des protéines et du glucose.

Quand les jeunes feuilles apparaissent au printemps, on peut les manger comme des épinards, mélangées avec des légumes verts en salade, ou en faire de la soupe.

On peut aussi les congeler pour un usage ultérieur, ou les faire sécher et les moudre en farine.

Une variété de patte-d’oie peut, dit-​on, remplacer parfaitement les épinards.

Les jeunes feuilles peuvent se préparer comme ces derniers ou être consommées en salade.

Outre les nombreuses plantes sauvages comestibles, il y a différentes sortes de champignons comestibles, de noix et de baies que l’on trouve dans la campagne.

Situations d’urgence

Si les famines prédites venaient à sévir, il serait important de connaître les plantes comestibles que l’on peut trouver dans la région.

Certaines personnes perdues dans le désert sont mortes de faim alors que près d’elles poussaient quantité de plantes nourrissantes.

Une question importante se pose toutefois : Quelles plantes peut-​on manger ?

Observez les oiseaux et les autres animaux.

En règle générale, ce qu’ils mangent vous convient aussi.

Mais ce n’est pas toujours vrai.

Quand vous ignorez si une plante est vénéneuse ou non, mâchez-​en un petit bout et gardez-​le dans la bouche.

Si vous éprouvez une sensation de brûlure, ou si le goût est écœurant ou amer, recrachez-​le.

Une plante vénéneuse goûtée de cette façon ne sera vraisemblablement pas mortelle pour vous.

Les Esquimaux dépouillent les nids des souris de leurs provisions d’hiver, c’est-à-dire des racines, des noix et des plantes vertes, pour ajouter quelques légumes à leur régime.

Ils savent qu’ils peuvent faire confiance aux souris pour amasser des denrées comestibles.

Ils remplacent soigneusement ce qu’ils prennent par du poisson, de sorte que les souris puissent survivre et amasser des légumes pour le prochain hiver.

Presque toutes les sortes d’herbes et de trèfles sont comestibles, mais l’estomac devra s’y habituer progressivement.

Les arbres et les buissons peuvent aussi fournir de la bonne nourriture.

Leurs jeunes bourgeons et pousses sont souvent comestibles.

L’aubier de beaucoup d’arbres a également une valeur nutritive.

Des gens l’ont fait sécher, l’ont coupé en petits morceaux et l’ont moulu pour s’en servir comme bouillie ou comme pain.

Les lichens et les mousses sont comestibles.

On raconte que des explorateurs occidentaux des régions arctiques ont survécu en en mangeant.

Le typha ou roseau des étangs peut servir de nourriture de quantité de façons.

Presque tous les animaux, s’ils sont en bonne santé, peuvent être consommés par les humains.

Beaucoup de gens hésitent à manger des animaux comme les ours, les gloutons, les chiens, les renards, les chats, les serpents, les écureuils, les campagnols, les marmottes et autres rongeurs.

Cependant, certains d’entre eux sont considérés comme des mets délicats dans divers endroits.

Pratiquement tous les oiseaux sont comestibles, y compris les corneilles les pies, les mouettes et les cygnes.

Les œufs aussi peuvent servir de nourriture en cas d’urgence.

Il ne faut pas non plus oublier les insectes.

Divers peuples se sont longtemps nourris de sauterelles, de fourmis et de termites.

Beaucoup d’oiseaux et d’autres animaux vivent de larves, de chenilles et de vers.

Les humains peuvent en faire autant, si c’est nécessaire.

En réalité, toutes ces bestioles qui grouillent autour de nous représentent un bel assortiment d’aliments.

Elles peuvent sembler répugnantes, mais elles sont nourrissantes et parfois même délicieuses.

Ainsi, les escargots sont considérés comme un mets délicat sur la table d’un gourmet.

En fait, nous pouvons faire beaucoup pour affronter les pénuries alimentaires.

Nous pouvons diminuer notre consommation de viande, si elle constitue une grande partie de notre régime.

Nous pouvons apprendre à connaître la valeur nutritive des aliments et manger ceux qui nous conviennent le mieux.

Nous pouvons aussi apprendre comment préserver la valeur nutritive des aliments au cours de leur préparation.

En outre, nous pouvons apprendre à connaître les plantes et les animaux qui nous entourent et qui peuvent nous servir de nourriture si les pénuries actuelles se transforment en une véritable famine.

Une huître vous parle de son chef-d’œuvre

BONJOUR, je suis une huître.

Je vis dans les eaux chaudes au large de Mie, au Japon.

Mon nom de famille est Akoya et nous sommes dans la fabrication des perles.

Autrefois la vie était facile ; mais actuellement, étant donné les besoins de la production, toute la famille est très occupée à la fabrication des perles Akoya, bien connues.

Nous avons de la parenté qui travaille tout autour du monde, depuis l’île Jeudi, au nord de l’Australie, jusqu’à la mer Rouge et au golfe de Californie.

Quand vous entrez dans un magasin pour admirer ou acheter un de nos élégants chefs-d’œuvre, pensez-​vous à toutes nos tribulations ?

On nous a emmenées d’un endroit à un autre.

Nous avons subi une grande opération.

Nous avons été manipulées.

Nous avons peiné vingt-quatre heures par jour tout au long de l’année.

Souvenirs d’enfance

Quand j’étais très jeune, je vivais dans l’eau de mer qui avait environ vingt-cinq degrés.

On a descendu dans l’eau des branches de cèdres depuis des radeaux, et je me suis accrochée à l’une d’elles.

En vérité, je n’étais encore qu’un bébé, mais j’étais déjà une vraie huître.

Après dix jours, alors que je mesurais un peu plus d’un centimètre, on m’a prise de la branche et on m’a mise avec nombre de mes congénères dans un filet à mailles serrées, suspendu à un radeau.

Nous continuions à grandir et on nous mettait régulièrement dans des filets plus grands.

À la fin de l’année, quand j’ai atteint cinq centimètres de long, l’ostréiculteur m’a vendue à un éleveur d’huîtres perlières.

Je n’avais pas le choix.

Je subis une opération

Au début, le monde des adultes me parut agréable.

On nous soignait bien et on nous donnait tout ce dont nous avions besoin.

Puis ce fut le choc.

En grand nombre, on nous entassa dans un panier de bambou et on nous laissa tomber dans les eaux froides du fond.

Comme nous étions malades !

Mais ce n’était rien comparé à ce que nous avons éprouvé quand on nous hissa soudainement jusqu’aux eaux chaudes de la surface.

Nous étions terriblement faibles, et le choc fut tel que les mâles éjectèrent leur sperme et les femelles leurs œufs.

Je ne sais pas ce que les autres ont ressenti, mais je ne me sentais pas en état de supporter ce qui allait suivre.

Cependant, le technicien m’examina et me déclara en excellente forme.

Alors il m’ouvrit et introduisit en moi une petite boule découpée dans une écaille de mulette, une étrangère venant du Mississippi, aux États-Unis.

Outre ce corpuscule, on déposa un morceau de manteau d’une autre huître vivante.

(Le manteau est une membrane qui double la coquille.)

Ce fragment enveloppa la petite boule et commença à former de la nacre.

La nacre donne à la perle son aspect bien connu.

La sphère insérée n’avait que quelques millimètres, très peu de chose pour vous.

Mais imaginez un ballon de football dans votre estomac.

Sans doute l’éleveur devait comprendre ce que nous ressentions, car il nous traita avec bonté après l’opération.

On nous déposa doucement dans un panier de métal suspendu à un radeau et on descendit lentement le panier dans l’eau.

Nous reposions tranquillement.

Certaines de mes sœurs n’ont pas supporté le choc de l’opération et elles ont rejeté le corpuscule.

Après qu’elles eurent manifesté certains symptômes, ces huîtres furent enlevées.

Quant à moi, j’ai commencé à me sentir mieux.

J’étais prête à produire de la nacre.

Celle-ci était une protection contre le corps étranger introduit dans ma coquille ; de plus, je prenais plaisir à ce travail, car je savais que ma perle allait causer de la joie.

Pendant le printemps et l’été, je suis restée dans l’eau à environ 2,50 m de profondeur et j’ai fabriqué une grande quantité de nacre jaune.

En automne et en hiver, on m’a descendue jusqu’à 5,50 m. J’ai alors fabriqué de la nacre rose, en moindre quantité, mais de meilleure qualité.

Les femmes de la mer

Au cours de mes trois années de travail, j’ai reçu des soins réguliers.

On vérifiait constamment les paniers et les cordes qui pouvaient subir des dégâts à cause des typhons, des fortes marées ou des parasites.

Savez-​vous qui fait ce travail ?

Ce sont les femmes de la mer, les célèbres pêcheuses de perles.

Puisque nous autres huîtres nous vivons dans des paniers, ces femmes ne doivent pas passer leur temps à nous chercher, comme c’était le cas autrefois.

Leur rôle consiste à nous tirer de l’eau pour bien nous nettoyer quatre fois l’an.

Nous aimons beaucoup cela.

Ce nettoyage fait disparaître les parasites qui élisent domicile sur notre coquille ainsi que les algues qui s’attachent à nous.

Savez-​vous pourquoi ce sont surtout des femmes qui font ce travail ?

Je vous en prie, Mesdames, ne vous fâchez pas.

Il paraît que vous avez plus de graisse que les hommes, ce qui vous permet de supporter l’eau froide plus longtemps.

Naturellement, ce travail plutôt réfrigérant rapporte un peu d’argent supplémentaire aux femmes de la mer, et pour elles, c’est ce qui compte.

Mon grand-père m’a dit que ces femmes nagent depuis leur jeune âge jusqu’à la vieillesse, et que c’est dans la trentaine qu’elles font le meilleur travail.

Il s’inquiétait toujours à leur sujet parce qu’elles ne peuvent pas respirer sous l’eau comme nous.

Il estimait qu’un humain ne peut rester que trois minutes au maximum dans l’eau.

Mais certaines pêcheuses de perles y restent plus longtemps que cela.

Ce pauvre vieux grand-père a toujours été un peu inquiet.

Pourtant, il n’a jamais vu une femme de la mer mourir pour être restée dans l’eau trop longtemps.

‘Perles de sagesse’

Maintenant je vais vous donner quelques tuyaux, au cas où vous voudriez acheter nos chefs-d’œuvre.

Vous pourriez appeler mes remarques des ‘perles de sagesse’.

Tout d’abord, rappelez-​vous qu’il y a des perles de couleurs, de formes et de dimensions variées.

Certaines sont grosses et rondes, d’autres petites et inégales.

Les perles de formes inégales, dites baroques, sont souvent employées comme boucles d’oreilles ou pendentifs.

La baroque bleue, quoique très populaire, est en réalité fabriquée par des huîtres malades.

Le saviez-​vous ?

Dans le passé, les dames âgées désiraient souvent les élégantes perles noires et bleues, tandis que les jeunes préféraient les roses.

Les femmes d’âge moyen aimaient mieux les perles blanches et argentées.

Aujourd’hui la couleur la plus prisée est le rose, ensuite vient le blanc.

En bijouterie, ce sont les bagues surmontées d’une perle qu’on vend le plus.

Cependant, si l’on considère le poids, un plus grand nombre de perles sont vendues sous la forme de colliers.

Les bijoutiers s’efforcent d’inventer une grande variété de montures pour mettre en valeur des perles de toutes les couleurs.

Que diriez-​vous d’une splendide perle verte ?

Nous en fabriquons aussi.

Une perle de belle qualité a une épaisse couche de nacre qui lui confère cet orient qui durera des centaines d’années.

Nos joyaux, chatoyants et diaprés, donnent souvent l’impression d’être d’un rose nacré au centre.

Les femmes aiment énormément des belles perles, mais pour beaucoup d’hommes elles sont une menace pour leur carnet de chèques.

Un conseil : N’achetez pas des perles ayant des taches brun pâle ou grises.

Elles se décoloreront au bout de quelques années.

De plus, la nacre des perles blanches est souvent fine, et leur orient initial disparaît rapidement.

Puisqu’il y a un rapport entre le poids et le prix d’une perle, vous voudrez peut-être acheter des perles de petite taille.

Par exemple, au lieu d’un collier de perles de la taille classique de sept millimètres, choisissez-​en un dont les perles ont six millimètres trois quarts.

Il sera beaucoup moins cher, mais peu de gens remarqueront la différence.

À nos yeux bien sûr, toutes nos perles ont une grande valeur.

Il nous faut beaucoup de temps et d’énergie pour fabriquer chacune d’elles.

Cependant nous reconnaissons qu’aux yeux des humains nos produits varient énormément en valeur et en prix.

Une perle de qualité supérieure est une sphère grande et parfaitement ronde.

Un léger défaut peut être rendu presque invisible.

Les vraies perles noires ont le plus de valeur.

Perles véritables ou imitations ?

Nous sommes flattées de voir que les humains s’efforcent d’imiter nos perles.

Autrefois vos perles artificielles n’étaient rien d’autre que de la poudre d’écailles de lépidope appliquée sur des boules de verre.

À présent, vous fabriquez des grains faits à partir de “mauvaises” perles et d’écailles d’huîtres moulues, le tout mélangé avec du plastique.

Nous admettons avec réticence que certaines d’entre elles sont très belles.

À première vue, même des experts ont du mal à voir la différence.

Mais nous autres huîtres, nous ne nous en étonnons pas.

Après tout ce ne sont que des hommes !

Pouvez-​vous faire la différence entre des perles véritables et des imitations ?

Si la perle a été percée pour qu’on puisse y passer un fil, l’imitation présente de petites marques révélatrices.

À cause de la production en masse, il y a une légère protubérance de chaque côté du trou.

C’est là que les grains ont été détachés l’un de l’autre.

En outre, dans un collier ou une broche, les perles véritables de haute qualité ne sont pas toutes exactement de la même couleur.

Les imitations le sont toujours.

Voulez-​vous à présent jeter un autre coup d’œil à notre produit ?

Vous remarquerez qu’il n’y a pas deux perles de même aspect.

Voyez-​vous ces taches ?

Elles prouvent que les perles ont été bien faites par nous, maîtresses perlières des profondeurs.

Naturellement une perle très chère n’aura que peu de taches.

Supposons que vous soyez encore incapable de remarquer la différence entre une imitation et une perle véritable.

Que faire alors ?

Eh bien, les Japonais les éprouvent avec leurs dents.

La perle véritable accroche sur le devant de vos dents parce que sa surface est inégale.

L’imitation par contre glissera.

Si l’incertitude persiste, allez donc chez un bijoutier.

Il pèsera la perle.

À cause de la couche de nacre, la perle véritable est plus lourde.

Mais l’épreuve la plus sûre consistera à soumettre la perle à un faisceau de rayons ultraviolets dans une pièce sombre.

Seule l’imitation aura un éclat blanc.

Même sans l’aide d’un expert, vous pouvez examiner l’orient de la perle.

Si elle est véritable elle a un bel orient, alors que celui d’une perle d’imitation paraît froid.

Le soin des perles

Je vous en prie, prenez soin de nos chefs-d’œuvre.

Les acides les abîment et, après quelques heures, la transpiration humaine commence à agir sur les perles.

Il est donc bien d’employer une peau de chamois ou un linge doux pour frotter les perles après les avoir portées.

Les détergents, les parfums et les fards abîment aussi les perles ; ils leur font perdre leur orient.

Soyez donc soigneux.

J’ai maintenant six ans ; autrement dit, je me fais vieille.

Bientôt, je vous remettrai le chef-d’œuvre de ma vie.

J’espère qu’il vous plaira et que vous en prendrez grand soin.

Je réussis ma détox sucre Tome 2

Desserts et goûters à IG bas

Après le bestseller Je réussis ma détox sucre Tome 1, découvrez de nouvelles recettes de l’instagrameuse @0sucre_et_igbas  !

Ancien bec sucré, Bérengère a réussi sa détox sucre. Elle n’a pas pour autant renoncé aux desserts, sauf qu’ils sont différents de ceux d’avant  : sans sucre blanc et brun, avec des sucrants alternatifs naturels en quantité limitée, sans farine raffinée, mais non moins gourmands  !

Description du produit

à propos de l’auteur

Bérengère Philippon anime la page Instagram 0sucre_et_igbas ainsi qu’un blog du
même nom. Après sa détox sucre réussie racontée dans ses deux premiers ouvrages
vendus à plus de 100 000 exemplaires, elle se consacre désormais à ce qui est
devenu la mission de sa vie : aider les autres à réussir leur rééquilibrage alimentaire.


Détails sur le produit

  • Éditeur ‏ : ‎ LAROUSSE; Illustrated édition (16 février 2022)
  • Langue ‏ : ‎ Français
  • Broché ‏ : ‎ 128 pages
  • ISBN-10 ‏ : ‎ 2036014593
  • ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2036014596

Je réussis ma détox sucre Tome 1

Comprenez et cuisinez IG bas au quotidien.

Vous voulez vous libérer des pulsions sucrées, être en bonne santé et avoir toujours la pêche ? Adoptez l’alimentation à Index glycémique (IG) bas  !

La quarantaine à peine passée, Bérengère a eu un déclic  : pour éviter les soucis de santé et des kilos en trop, il faut remplacer le sucre par des alternatives saines en petite quantité. Elle découvre l’alimentation à IG bas et décide de l’essayer. Un an plus tard, les résultats dépassent largement ses attentes.

Et si vous vous lanciez aussi  ?

Loin des régimeshypocaloriques, sans desserts et impossibles à tenir dans le temps, découvrez une alimentation qui évite d’avoir dans le sang une trop grande quantité de sucre (susceptible de se transformer en graisse), favorise la satiété, empêche les fringales et dont les bienfaits santé se ressentent dans tout le corps.
Dans ce livre, vous trouverez toutes les clés pour réussir  :

  •   des explications qui permettent de bien comprendre
  •   les témoignages de Bérengère, ses astuces et ses idées pour s’organiser au quotidien, même quand on est «  overbooké  »
  •   80 recettes à IG bas, sans chichis, rapides et gourmandes

Dites stop au sucre durablement et sans frustration  !


Description du produit

à propos de l’auteur

Bérengère Philippon anime la page Instagram 0sucre_et_igbas ainsi qu’un blog du
même nom. Après sa détox sucre réussie racontée dans ses deux premiers ouvrages
vendus à plus de 100 000 exemplaires, elle se consacre désormais à ce qui est
devenu la mission de sa vie : aider les autres à réussir leur rééquilibrage alimentaire.


Détails sur le produit

  • Éditeur ‏ : ‎ LAROUSSE; Illustrated édition (17 février 2021)
  • Langue ‏ : ‎ Français
  • Broché ‏ : ‎ 144 pages
  • ISBN-10 ‏ : ‎ 2035997186
  • ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2035997180

Diabète De Type 2

Livre De Recettes Et Plan D’action Pour Les Personnes Nouvellement Diagnostiquées: Inverser Votre Diabète Naturellement Avec Des Recettes Éprouvées (Type 2 Diabètes French Book) 

Il est indéniable qu’un diagnostic de diabète peut être assez effrayant, surtout si vous ne savez pas quoi faire ensuite. Devriez-vous vous inscrire à un programme d’exercice spécifique? Devriez-vous prendre une tonne de médicaments et de suppléments? Il y a beaucoup de choses à considérer. Cependant, la décision la plus importante que vous puissiez prendre est celle de savoir quoi manger.

La nourriture est une partie essentielle de notre survie, et nous aimons manger. Pour une personne diabétique, cela ne devrait pas changer. Vous n’avez pas à sacrifier la nourriture en raison de votre diabète. Il vous suffit d’échanger vos aliments préférés pour faire des choix plus sains. Le goût n’est pas un problème non plus, car il existe de nombreuses façons de varier vos repas pour qu’ils restent savoureux et sains.

Ce livre vous aidera non seulement à lutter contre le diabète grâce à des informations utiles, mais aussi à la surmonter. Dans ce livre, vous apprendrez à gérer vos repas et à manger comme une personne diabétique et vous obtiendrez également des recettes et un exemple de plan d’un mois que vous pourrez utiliser pour vous. Ce livre vous aidera à prendre confiance en vous et à vous préparer à vivre une vie heureuse malgré votre diabète.


Détails sur le produit

  • Éditeur ‏ : ‎ A&G DIRECT INC.; Illustrated édition (2 mars 2020)
  • Langue ‏ : ‎ Français
  • Broché ‏ : ‎ 140 pages
  • ISBN-10 ‏ : ‎ 1774351358
  • ISBN-13 ‏ : ‎ 978-1774351352

Nos Articles

Articles

Eric

“Les secrets de La Grange : une aventure captivante de livres électroniques en français

Bullet Points : • Découvrez le mystère derrière la grange nouvellement acquise de Tim dans le sud de la Touraine • Plongez dans un roman français passionnant plein de suspense et de drame • Suivez l’histoire de Laurent MORICEAU en explorant les secrets de La Grange • Découvrez tous les détails cachés qui rendent ce livre électronique captivant unique • Profitez d’une expérience de livre électronique passionnante avec des descriptions vives et des rebondissements captivants

Description : Découvrez l’énigme de La Grange avec le livre grand format de Laurent Moriceau. Accompagnez Tim dans sa quête pour dévoiler ce qui s’est passé dans cette grange du sud de la Touraine. Avec ce magnifique ebook français, plongez dans une histoire captivante et riche en rebondissements ! Découvrez les secrets cachés au plus profond de La Grange et vivez une aventure palpitante !

Mais que s’est-il passé dans la grange que Tim vient d’acquérir dans le sud de la Touraine ? Dès les premiers coups de pioche, un squelette est découvert. Puis, d’autres morts et agressions tout aussi étranges, se succèdent, à proximité. La jeune et indisciplinée lieutenant Jane Maury, pour la première mission de sa carrière, se voit confier cette délicate enquête.
Elle découvre que la genèse de ces crimes prend sa source dans cette grange … en févier 1943.
L’auteur va vous entraîner au coeur de la résistance sud tourangelle, mais également en Bretagne, à la rencontre des maquisards du réseau Shelburn, qui tentèrent d’exfiltrer Garry, un aviateur Américain tombé sur le sol Français.
Quel lien relie ces deux histoires ? Quelle corrélation entre ces deux époques ?
… Jusqu’où la folie humaine peut-elle aller ?


Détails sur le produit

  • ASIN ‏ : ‎ B09RLWW9GZ
  • Éditeur ‏ : ‎ BOOKELIS (31 janvier 2022)
  • Langue ‏ : ‎ Français
  • Broché ‏ : ‎ 278 pages
  • ISBN-13 ‏ : ‎ 979-1035967048

Commentaires client

4,7 sur 5 étoiles

4,7 sur 5

Que pouvez-vous faire à propos de Leroy Agency Press ?

Leroy Agency Press: une agence de communication de premier plan

Leroy Agency Press est une agence de communication de premier plan qui offre une large gamme de services à ses clients. Fondée en 2005, l’agence a rapidement acquis une réputation de qualité et d’excellence dans le domaine de la communication.

Avec une équipe de professionnels hautement qualifiés et expérimentés, Leroy Agency Press est en mesure de fournir des solutions de communication innovantes et efficaces pour répondre aux besoins de ses clients. L’agence offre des services tels que la stratégie de communication, la création de contenu, la gestion des médias sociaux, la conception graphique et bien plus encore.

L’une des forces de Leroy Agency Press est sa capacité à comprendre les besoins et les objectifs de ses clients. L’agence travaille en étroite collaboration avec ses clients pour élaborer des stratégies de communication sur mesure qui répondent à leurs besoins spécifiques. Que ce soit pour une campagne publicitaire, un lancement de produit ou une stratégie de marketing numérique, Leroy Agency Press est en mesure de fournir des solutions créatives et efficaces pour aider ses clients à atteindre leurs objectifs.

En outre, Leroy Agency Press est également connue pour son engagement envers l’excellence et la qualité. L’agence est fière d’offrir des services de qualité supérieure à ses clients et s’efforce constamment d’améliorer ses processus et ses pratiques pour offrir des résultats optimaux.

En fin de compte, si vous cherchez une agence de communication de premier plan qui peut vous aider à atteindre vos objectifs commerciaux, Leroy Agency Press est le choix idéal. Avec son équipe de professionnels hautement qualifiés et son engagement envers l’excellence, l’agence est en mesure de fournir des solutions créatives et efficaces pour répondre aux besoins de ses clients. Contactez Leroy Agency Press dès aujourd’hui pour en savoir plus sur leurs services.

Nos Articles

Articles

Eric

Informations sur le marché – Combien coûte le vôtre ?

Casalino, N., Mazzone, G. (2008) : L’externalisation d’un système d’information bancaire opère. Si vous publiez des photos de vos proches et que vous les associez à des informations telles que “mon mari est hors de la ville ce week-end” ou “le petit Johnny est assez vieux pour rester seul à la maison maintenant”, alors la sécurité de vos enfants pourrait très bien être à risque. L’employé a demandé un congé le week-end parce qu’il était malade, puis a publié des photos de lui-même sur son profil Facebook lors d’une fête le même week-end. Dans nouvelles internationales, le cas d’un employé surpris en train de mentir sur Facebook a frappé la nouvelle. Les nouvelles d’un élargissement délibéré ou d’une fonction de mission géante et tout ce qui concerne votre lieu de travail doivent être stockés de manière confidentielle. Les informations acquises à nouveau à son employeur suffisaient facilement et il a été licencié.

Cela est particulièrement vrai pour les couples qui ont l’impression qu’il y a suffisamment de conviction pour partager ce genre de problèmes. Comme pour d’autres questions personnelles, n’envoyez des images de votre foyer qu’à un groupe sélectionné d’amis et de collègues de confiance qui, selon vous, ne les partageront pas. Si vous souhaitez envoyer un message, soyez sélectif et envoyez des e-mails personnels. Pour le savoir, vous devrez lire la suite. N’ayez pas peur d’expérimenter un peu pour découvrir une routine qui fonctionne. Les sociétés de recherche inversée peuvent fournir à n’importe qui votre équipement personnel si vous pouvez fournir le numéro de téléphone. Si une personne vous le demande, vous pouvez fournir une réponse verbale à son SAR, en indiquant que vous avez confirmé son identité par d’autres moyens. Même partager le mot de passe avec un ami pour qu’il aille surfer et examiner quelque chose pour vous peut être un danger.

Certains services informatiques filtrent même les URL et bloquent complètement l’accès à ces sites Web afin que les employés ne soient pas tentés d’aller en ligne. Même le simple fait de publier votre numéro de téléphone offre aux personnes connaissant Internet un accès facile à votre numéro de téléphone. Si vous partagez votre adresse et votre numéro de téléphone sur un site de réseautage social, vous vous exposez à des menaces de vol d’identité et à d’autres dangers privés comme les cambriolages. Il est facile d’oublier que ce qui pourrait ressembler à un commentaire inoffensif sur un mur Facebook pourrait révéler une excellente affaire sur vos finances personnelles. De nombreuses entreprises sont si critiques à l’idée de ne pas être incluses dans les sites de réseaux sociaux qu’elles interdisent aux travailleurs d’utiliser des sites Web comme Facebook au travail. Personne ne pense que cela leur arrivera jusqu’à ce que cela se produise, donc la sécurité d’abord est un mode par défaut efficace lors de l’utilisation de sites Web de réseaux sociaux.

Nos Articles

Articles

Eric

Maîtriser le vieillissement cutané – c’est un art

Le vieillissement cutané est un processus naturel qui touche tout le monde à un moment donné de sa vie. Cependant, il est possible de ralentir et même d’inverser les signes du vieillissement cutané en adoptant une routine quotidienne de soins de la peau adéquate.

Bienvenue sur notre blog ! Aujourd’hui, nous voulons vous parler du vieillissement de la peau et de ses solutions. Le temps qui passe, les rayons UV, la pollution et le stress peuvent tous affecter l’apparence de notre peau. Mais ne vous inquiétez pas, il existe des moyens de contrer ces effets.

Tout d’abord, il est important de maintenir une bonne hygiène de vie en évitant les cigarettes et l’alcool, en mangeant sainement et en faisant de l’exercice régulièrement. Ensuite, il est recommandé d’utiliser des produits anti-âge contenant des ingrédients tels que la vitamine C, l’acide hyaluronique et le rétinol.

Enfin, n’oubliez pas de protéger votre peau du soleil en utilisant une crème solaire avec un facteur de protection élevé. Et si vous voulez aller plus loin, vous pouvez également consulter un dermatologue pour des traitements plus avancés tels que les injections de Botox ou les peelings.

En résumé, vieillir est inévitable, mais prendre soin de sa peau peut aider à ralentir les effets du temps. N’hésitez pas à essayer nos solutions et à nous faire part de vos résultats !

L’un des premiers éléments à prendre en compte est la protection solaire. Les rayons UV accélèrent les indicateurs du vieillissement en endommageant l’élastine et le collagène de votre peau. Il est donc nécessaire d’utiliser un écran solaire avec un indice de protection solaire d’au moins 15 par jour, même par temps nuageux.

En outre, l’exposition aux radicaux libres et à la lumière ultraviolette du soleil peut endommager davantage le collagène et l’élastine. Les soins quotidiens de la peau doivent donc inclure la protection de votre peau contre la publicité solaire.

Il est également important de prendre en compte les changements hormonaux qui peuvent affecter la peau, notamment chez les femmes ménopausées. Les femmes à la peau naturellement grasse peuvent avoir plus d’éruptions pendant la ménopause que les femmes à la peau normale ou sèche. Les démangeaisons et les plaques cutanées sèches sont également courantes chez les personnes âgées.

En vieillissant, votre peau perd de son élasticité, se fragilise et paraît maigre et terne. Au fur et à mesure que vous vieillissez, les pores et les cellules mortes de la peau ne se détachent pas aussi rapidement et la peau peut ne pas régénérer de nouvelles cellules saines aussi facilement.

Il est donc important d’adapter sa routine de soins de la peau en fonction de son âge et de ses besoins spécifiques. Les filles ménopausées peuvent avoir besoin de produits spécifiques pour traiter les problèmes de peau uniques qui surviennent pendant cette période.

Si vous avez des questions sur votre peau et sur de nouvelles textures ou excroissances, il est recommandé de consulter un dermatologue. Ce spécialiste pourra vous guider dans le choix des produits adaptés à votre type de peau et à votre âge.

Enfin, il est important de souligner que le vieillissement cutané est un processus naturel qui ne peut pas être complètement arrêté. Cependant, en adoptant une routine quotidienne de soins de la peau appropriée, il est possible de ralentir et même d’inverser les signes du vieillissement cutané.

Revue de presse

 Poster un commentaire

Nos Articles

Articles

Eric

En 10 minutes, je vais vous donner la réalité sur les articles en ligne

Bienvenue dans le magnifique parc national de Kobuk en Alaska ! Ce parc offre une expérience unique pour tous les amoureux de la nature. Vous pouvez participer à des concours de nettoyage de parc et de tri de matières recyclables, ou simplement vous détendre et profiter de la beauté naturelle qui vous entoure.

parc national de Kobuk en Alaska

La rivière Kobuk est un joyau du parc. Elle est calme et lente, serpentant à travers les paysages magnifiques. Vous pouvez faire un voyage en pagaie ou en moteur sur la rivière, en commençant à Ambler et en terminant à Kiana. Vous serez émerveillé par la beauté de la rivière et des paysages environnants.

Les dunes de sable de Kobuk sont également un must-see. Ce sont les dunes les plus septentrionales de l’hémisphère occidental. Elles couvrent 25 miles carrés avec leurs sables mouvants, changeant et soufflant avec le vent et le temps. Vous pouvez voir ces dunes instantanément en vous dirigeant vers le sud d’un coude de la rivière du côté japonais du parc.

À l’est des dunes se trouve Onion Portage, la caractéristique la plus reconnue du parc, qui doit son nom à la ciboulette sauvage qui y pousse. Les dunes s’étendent sur 25 miles carrés au sud de la rivière Kobuk en Alaska. À la fin d’août et au début de septembre, vous pouvez vous asseoir au-dessus de la rivière et regarder d’énormes troupeaux de caribous nager à travers la rivière.

La vallée de Kobuk est également un endroit idéal pour observer les caribous migrateurs. Pendant des centaines d’années, les caribous ont éclaboussé tout au long de la rivière ici même sur leur chemin vers le sud pour l’hiver. Les clients peuvent voir des caribous nager de l’autre côté de la rivière en été et en automne.

Le parc national de Kobuk est également un endroit idéal pour observer les grizzlis. Dans un ruisseau qui serpente à travers une prairie herbeuse jusqu’à un confluent avec la rivière, vous verrez peut-être un grizzli pêcher le dîner, ses pattes monumentales fendant l’eau à une allure fulgurante.

Le paysage aride du parc offre également de nombreuses opportunités photographiques. Les clients peuvent trouver des vues à couper le souffle sur les rives escarpées, les grandes forêts boréales bordant les deux rives, interrompues par des lacs et la toundra.

En été, les températures peuvent atteindre 100 degrés Fahrenheit, alors assurez-vous d’apporter beaucoup d’eau et de rester hydraté. Si vous rencontrez des parasites comme les limaces, les cafards et les fourmis, utilisez du vinaigre pour les éliminer.

Enfin, si vous cherchez à acheter des souvenirs, ne cherchez pas plus loin ! Le parc national de Kobuk offre une grande variété d’articles souvenirs pour tous les goûts. Après une journée bien remplie, vous pourrez vous détendre et l’entreprise s’occupera de tous les éléments de la vente.

Nous espérons que vous apprécierez votre séjour dans le parc national de Kobuk en Alaska. Profitez de la nature et amusez-vous bien !

Nos Articles

Articles

Eric

Kilomètre zéro

Le chemin du bonheur

Maëlle, directrice financière d’une start-up en pleine expansion, n’a tout simplement pas le temps pour les rêves. Mais quand sa meilleure amie, Romane, lui demande un immense service – question de vie ou de mort -, elle accepte malgré elle de rejoindre le Népal. Elle ignore que l’ascension des Annapurnas qu’elle s’apprête à faire sera aussi le début d’un véritable parcours initiatique. Au cours d’expériences et de rencontres bouleversantes, Maëlle va apprendre les secrets du bonheur profond et transformer sa vie. Mais réussira-t-elle à sauver son amie ?

Description du produit

Quatrième de couverture

Maëlle, directrice financière d’une start-up en pleine expansion, n’a tout simplement pas le temps pour les rêves. Mais quand sa meilleure amie, Romane, lui demande un immense service – question de vie ou de mort -, elle accepte malgré elle de rejoindre le Népal. Elle ignore que l’ascension des Annapurnas qu’elle s’apprête à faire sera aussi le début d’un véritable parcours initiatique. Au cours d’expériences et de rencontres bouleversantes, Maëlle va apprendre les secrets du bonheur profond et transformer sa vie. Mais réussira-t-elle à sauver son amie ?

à propos de l’auteur

Auteure, coach et conférencière, Maud Ankaoua est passionnée par les relations humaines. Riche d’enseignements et rempli d’espoir, Kilomètre zéro est son premier roman. Il changera pour toujours notre compréhension des autres et nous rappelle l’essentiel de la vie.


Détails sur le produit

  • Éditeur ‏ : ‎ J’AI LU (2 octobre 2019)
  • Langue ‏ : ‎ Français
  • Poche ‏ : ‎ 384 pages
  • ISBN-10 ‏ : ‎ 229021051X
  • ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2290210512

Commentaires client

4,7 sur 5 étoiles 4,7 sur 5

Nos Articles

Articles, livre, santé

Eric

Zéro sucre & IG bas, le déclic santé

Toutes les clés pour réussir son rééquilibrage alimentaire en toute sérénité.

L’instagrameuse 0sucre_et_igbas vous coache pour réussir votre rééquilibrage alimentaire !

Après avoir démontré dans ses précédents ouvrages tous les bienfaits que l’on peut retirer d’une alimentation sans sucre et IG bas, Bérengère vous aide à trouver le déclic pour réussir à changer d’alimentation durablement et retrouver son poids de forme sans renoncer au plaisir.

• Pourquoi surveiller l’index glycémique dans son assiette, manger plus de légumes et de légumineuses ou consommer moins de viande ?
• Comment trouver la motivation, cultiver le positif en soi et ne pas craquer ?
• Comment préparer son planning de menus et s’organiser pour trouver des astuces pour cuisiner IG bas, même quand on a un travail prenant et une vie de famille bien remplie ?
• Pourquoi est-il important d’avoir une activité sportive et un bon sommeil ?


Description du produit

à propos de l’auteur

Bérengère Philippon anime la page Instagram 0sucre_et_igbas ainsi qu’un blog du
même nom. Après sa détox sucre réussie racontée dans ses deux premiers ouvrages
vendus à plus de 100 000 exemplaires, elle se consacre désormais à ce qui est
devenu la mission de sa vie : aider les autres à réussir leur rééquilibrage alimentaire.


Détails sur le produit

  • Éditeur ‏ : ‎ LAROUSSE; Illustrated édition (14 septembre 2022)
  • Langue ‏ : ‎ Français
  • Broché ‏ : ‎ 192 pages
  • ISBN-10 ‏ : ‎ 2036025579
  • ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2036025578

Commentaires client

4,7 sur 5 étoiles 4,7 sur 5

Nos Articles

Articles, livre, santé, sucre

Eric

Faites votre glucose révolution

La formule scientifique efficace pour perdre du poids et retrouver votre énergie.

Une révolution pour votre santé qui va vous changer la vie !
Le best-seller international.

Agir sur notre courbe glycémique est le geste le plus efficace que nous puissions faire pour notre santéPrès de 90 % de la population souffre d’un dérèglement du glucose et la plupart l’ignore ! Les symptômes ? Fringales, fatigue, acné, vieillissement prématuré, infertilité… et, au fil du temps, des maladies inflammatoires comme le diabète de type 2, les cancers ou les problèmes cardiaques.
S’appuyant sur 300 études scientifiques récentes et sur ses propres recherches, Jessie Inchauspé vous explique le rôle crucial du glucose dans votre organisme et propose 10 conseils simples et surprenants en matière d’alimentation et de mode de vie pour faire disparaître ces symptômes sans faire de régime ni renoncer aux aliments que vous aimez.
Parmi ces conseils clés :
• Manger les aliments dans le bon ordre durant un repas pour perdre du poids sans effort.
• Consommer l’ingrédient secret qui vous permettra de manger un dessert sans en subir les conséquences.
• Modifier votre petit déjeuner pour débloquer votre énergie et réduire vos fringales…

Description du produit

à propos de l’auteur

Jessie Inchauspé est biochimiste, chercheuse en nutrition et spécialiste de la vulgarisation scientifique. Elle est française et vit aux États-Unis. Elle apprend quotidiennement à sa communauté Instagram @glucosegoddess comment lisser sa courbe de glycémie dans toutes les situations de la vie.


Détails sur le produit

  • Éditeur ‏ : ‎ ROBERT LAFFONT (5 mai 2022)
  • Langue ‏ : ‎ Français
  • Broché ‏ : ‎ 368 pages
  • ISBN-10 ‏ : ‎ 2221256778
  • ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2221256770

Commentaires client

4,6 sur 5 étoiles 4,6 sur 5

 

Nos Articles

Articles, glucose, sucre

Eric