52% des Français pensent que les médias qu’ils utilisent sont “contaminés par des informations non fiables”.
Les Français sont 81% à considérer avoir déjà été exposés à des “fake news”.
L’accélération du flux d’information – liée à l’essor des nouvelles technologies et des médias sociaux – a marqué un tournant dans l’accessibilité et la rapidité d’information (quasiment instantanée). De même, le numérique a non seulement décuplé la vitesse de diffusion, mais également multiplié les canaux de propagation de la désinformation – informations faussées diffusées pour influencer et manipuler l’opinion publique. Si les campagnes de diffusion de fausses informations préoccupaient les gouvernements par le passé, la désinformation est devenue aujourd’hui l’un des enjeux majeurs des pays démocratiques. Comment discerner une « fake news » ou « intox » d’une information sourcée et vérifiée ? Comment combattre la désinformation ? Pour se faire, il est notamment essentiel que les acteurs gouvernementaux, de la société civile et de la presse se coordonnent avec les entreprises technologiques, les vérificateurs·trices de faits et les institutions académiques.
Alors que nous sommes inondés d’informations en continu, il convient pour les journalistes, les entreprises et le grand public de distinguer plus facilement le vrai du faux…
Dans ce combat contre les fake news, la data et l’IA peuvent être de précieux atouts.
Le rôle des réseaux sociaux : dénoncer et combattre les fake news
Les réseaux sociaux ont un rôle primordial à jouer dans la non-prolifération de ces fausses informations, en mettant en place des nouveaux process de vérification de ces nouvelles et autres actualités, largement partagées sur les plateformes.
C’est le cas notamment de l’entreprise Facebook. Cette dernière, qui fut mise en cause pour avoir été l’un des deux principaux canaux de distribution des fake news (avec Twitter) lors des élections américaines, est devenue la première entreprise à tenter de mettre en œuvre une solution, avec notamment les « fact-checkers » (vérificateurs de faits) qui font leur apparition sur nos fils d’actualité en 2017. Ainsi les 1,73 milliards d’utilisateurs quotidiens du réseau social, ont la possibilité de signaler certains contenus qu’ils jugent faux, erronés ou indésirables. Par la suite, Facebook travaille avec des partenaires médias pour vérifier la précision des ces informations (Third party Fact-checking). Une fois l’information révisée, elle sera identifiée comme fake news, le cas échéant, et la portée de la publication sera diminuée dans l’algorithme.
Ces solutions ont cependant des limites ; en effet, certains articles légitimes sont dénoncés à tort, entretenant la confusion, nourrissant le doute sur l’info / infox, donnant un faux sentiment de sécurité sur la capacité des « autorités » à vérifier et fiabiliser une source ou une information.
La data et l’intelligence artificielle à la rescousse pour contrer l’essor des fake news
À l’ère de l’open data et du digital, il convient par définition de se méfier de toute information (texte, vidéo…) provenant d’un réseau social. Certes la défense et la contre-attaque s’organisent et de nouveaux outils apparaissent.
De nombreux organes de presse ont aujourd’hui leur rubrique de fact checking et aujourd’hui beaucoup de technologies d’analyse de données sont à disposition, qui permettent de vérifier les informations et les sources et, de traquer les manipulations, comme : le text mining, l’analyse des sentiments, la catégorisation automatique, le deep Learning (sur les images mais pas sur les concepts).
Nombreuses sont les entreprises qui ont travaillé sur le sujet et ont apporté des solutions. On peut citer notamment Google, qui dès 2015 a présenté une nouvelle méthode permettant d’attribuer un score aux pages web en fonction de la précision des faits qu’elles présentent. Cette technologie vise à comprendre le contexte d’une page internet sans utiliser de signaux tiers tels que des liens. D’autres entreprises comme CrossCheck (pour les élections présidentielles) ou encore Décodex, développé par Le Monde, ont vu le jour afin de permettre d’identifier les fausses informations et de les démentir.
Big data, open data entre dérive, régulation et contrôle
Big data, open data… La boîte de pandore est ouverte. Certes la résistance s’organise, mais elle tarde à se structurer pour endiguer efficacement ce flot d’informations incontrôlables qui touche tous les pays, et qui doit être combattu unanimement et collectivement, localement pays par pays, mais surtout au niveau européen et plus largement au niveau international.
D’où le rôle essentiel des experts de la data pour veiller, alerter et prévenir tout en se conformant à la réglementation. Des procédures strictes pour protéger les données doivent être impérativement mise en place. Cela passe par une surveillance accrue de l’accès et l’utilisation des données ainsi que leur hébergement pour maîtriser leur diffusion.
Éduquer : une solution indispensable pour lutter contre les fake news
C’est aussi une affaire de comportement et de responsabilité collective.
Comportement des populations : en attendant que le Big Data, l’intelligence artificielle ou encore le Machine Learning permettent de mieux détecter les fake news, il est indispensable de se concentrer sur l’éducation des plus jeunes, de les informer afin de développer l’esprit critique, d’apprendre à décrypter les messages, textes, posts et autres images « douteuses » ; c’est le rôle des parents, c’est aussi le rôle de l’école, alors que certains établissements scolaires, pionnier en la matière, le font déjà.
Nous travaillons depuis longtemps pour aider les auditeurs à lutter contre le fléau de la désinformation endémique aux USA. La prévalence des mensonges lors des récentes élections de mi-mandat aux États-Unis est le dernier rappel en date de la raison pour laquelle ce travail est tout aussi vital dans notre propre arrière-cour.
Nous avons répondu au besoin avec des programmes pour lutter contre la vague de désinformation dans le public anglophone américain et pour amplifier les sources fiables dans la couverture de tout, de la course du gouverneur du Nouveau-Mexique au second tour du Sénat de Géorgie.
Nous ne pouvons pas faire ce travail important sans votre soutien, et nous vous invitons à envisager de faire une contribution alors que nous approchons le départ de nouvelles Radio DAB+ “Pulse Media News”™
Radio DAB+ “Pulse Media News”™ est disponible à l’international et prend en charge les langues suivantes :
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Présentation des News locale dans la langue du coeur des auditeurs d’origines étrangères aux USA, car l’informations bien comprisent participent à une meilleur intégration dans le pays acceuillant et luttes contre les discriminations.
La Radio DAB+ “Pulse Media News”™ peut également modéliser et projeter des voix dans des accents et dialectes
En direct, local et alimenté par l’IA
Le premier contenu localisé au monde entièrement alimenté par l’intelligence artificielle.
PMNA utilise la technologie TopicPulse, qui analyse Facebook, Twitter, Instagram et plus de 250 000 autres sources d’actualités et d’informations, pour identifier les sujets à la mode sur un marché local.
Ensuite, à l’aide de la technologie GPT-4, Radio DAB+ “Pulse Media News”™ crée un script pour une utilisation sur le Web-Newspapers et ensuite le diffusse à l’antenne via les Web-TV, Web-Radio, avec les voix de l’IA transformant ce script en un son convaincant.
Les collaborteurs des stations médias peuvent choisir parmi une variété de voix d’IA pour les émissions avec les voix de leurs personnalités existantes.
La programmation est disponible pour des tranches horaires individuelles, ou le Pulse Média peut alimenter toute les stations en automatique.
Radio DAB+ “Pulse Media News”™ génère également des messages sociaux, des blogs et d’autres contenus pour les plateformes numériques liés au contenu diffusé en temps réel.
Un module complémentaire TopicPulse Instant Video crée de courtes vidéos pilotées par l’IA sur des sujets d’actualité à usage social.